Merci aux membres du comité éditorial qui ont validé la publication de ce texte en vers libres ainsi qu’aux lecteurs et commentateurs.
La première strophe se réfère aux souvenirs d’été sur ces bords de mer, ils ont ressurgi, souvent de façon inattendue, un peu en vrac. La seconde correspond à ce que je vivais lors de balades quotidiennes, par tous les temps, sur un sentier GR côtier.

@Bipol ! Vous parlez de mouvement, de son, c’est donc qu’au travers de mes mots vous avez « vu » " senti" et « entendu » l’océan, le vent, le bruit des vagues. C’est un très beau compliment de votre part. Merci infiniment !

@Lulu : Très heureuse d’avoir pu transmettre la bonne humeur et peut-être l’envie d’écouter ce vent. Il suffit de s’oublier et de le laisser maître du jeu.
Oui, c’est vrai, les deux strophes centrales sont longues. Au départ j’avais mis quelques virgules mais à chaque fois que je relisais le texte, elles modéraient trop ce que je souhaitais exprimer alors, je les ai supprimées laissant ainsi chacun libre de lire à son rythme et selon son humeur.

@Kamel : Cadeau de la Vie Kamel ! D’autant plus apprécié que ce n’est qu’après un exil de longue durée mais choisi, volontaire et deux bons mois de contact avec cette nature sauvage que j’ai pu mesurer la force et la solidité des racines qui m’enchaînent, à vie je crois, au Pays de mes Pères …

@Alexandre : Oui c’est vrai, tu connais tout ce qui a fait naître ce poème et c’est normal car je n’oublie pas que c’est toi qui, à travers Oniris, m’a dit un jour : « tu devrais écrire des poèmes …». C’était fin 2009 je crois, après ma première nouvelle publiée en catégorie apprentissage. Et je me suis lancée en découvrant que la poésie, qu’elle soit libre, classique, néo-classique ou autre, permet de libérer des ressentis et des émotions en « raccourci ». Mais, en ce qui me concerne, ce n’est pas régulier car il faut qu’ils aient une densité et une intensité telle que l’excès d’émotions puisse être évacué avec les mots, un peu comme une soupape de sécurité. Merci pour tout Alexandre.

@Tizef : C’est très tardivement, via Oniris et grâce à Alexandre et toi-même (conversations byzantines en alexandrins, bouts rimés … ) que j’ai découvert combien la poésie pouvait être plaisante à lire et à composer au gré de l’inspiration. Pour cela je te remercie très sincèrement. Bien entendu, je n’oserais jamais rivaliser avec Du Bellay ou tout autre écrivain de notoriété reconnue dans notre littérature, trop dilettante pour cela. .

@Pizzicato : Heureuse que ce texte vous plaise. L’antagonisme que vous soulignez est totalement involontaire de ma part. Tous ces mots se sont posés naturellement sur le papier en me libérant de leur contenu émotionnel.

@Papipoète : vous avez tout compris et vous l’exprimez de très belle façon. J’en suis très heureuse et vous remercie. Pour ce qui est d’Oniris, j’y passe régulièrement mais les aléas du quotidien ne me permettent pas toujours d’être très présente. Pour l’écriture, Je suis incapable de me soumettre à une discipline et ce n’est que l’inspiration qui me gouverne alors, quand elle n’est pas au rendez-vous …

@Pussicat : Je n’ai pas « composé » ce texte en me disant : «tiens, je vais écrire ça… et ça … et ça». Non, les mots ont seulement été, à un moment précis, la seule façon d’extérioriser ce qui devenait difficile à gérer intérieurement (j’en rêvais la nuit). Pourquoi devrait-il y avoir de la violence dans ces retrouvailles ? Je me sentais en totale harmonie avec ce qui m’entourait. C’est certain qu’il peut y avoir du «déjà vu » mais, je n’étais pas non plus sur une planète inconnue, seulement dans le pays de mes origines. Peut-être faut-il avoir été longtemps « exilé » pour comprendre.

@Wall-E : Ivresse … oui ! Vertige … oui ! A faire exploser le cœur et pour l’éviter il était plus que nécessaire d’évacuer. Les mots sont arrivés, sans les chercher. Merci de l’avoir compris.

@Francis : merci à vous ! votre commentaire me permet de peser le pouvoir des mots lorsqu’ils sont le reflet d’émotions qui parfois nous « dépassent ». Comme je n’ai aucune ambition littéraire, quand l’inspiration daigne apparaître, ce ne sont que des instants de pur plaisir dont je profite pleinement. Et lorsqu’un écho résonne chez certains lecteurs … ce n’est que du bonus !

Bonjour Mona79 et merci infiniment pour votre commentaire qui a réjoui mon coeur ... tout simplement.!


Merci Emilia. J'ai apprécié votre analyse qui souligne un aspect que je n'avais pas du tout envisagé : le rythme musical. C'est ce qui fait tout l'intérêt de ce site, les regards différents et particuliers portés par les commentateurs. Positifs, réservés ou négatifs, dans chacun nous pouvons trouver un enrichissement.

@Coquillette : merci de ton passage, oui, je me suis souvent arrêtée pendant ces balades, debout face à l’océan avec un sentiment de plénitude partagée avec lui sauf que je portais un pantalon .

@Robot : très heureuse de t’avoir entraîné dans mon atmosphère avec ces simples mots, c’est ce que je souhaitais faire en écrivant : communiquer.

@jfmoods : « … la nécessaire réactivation du rapport au monde, de ce rapport à l'enfance côtière qui génère la soif première de l'ailleurs (métaphore maritime : « Le souffle des horizons lointains »). »
Cette phrase, qui termine votre commentaire, me semble toucher du doigt ce qui s’est réellement passé en moi lors de l’écriture de ce texte. En fait, cela s’est fait instinctivement, rapidement et sans recherche particulière aussi je suis stupéfiée par l’analyse que vous en faites. Le plus étonnant c’est que je n’ai rien à contester … Merci pour cet éclairage.