Mes remerciements sincères aux correcteurs, aux membres du comité éditorial, aux lecteurs et commentateurs pour l’attention, les remarques, appréciations ou critiques , apportées à mon poème.
Pardon à ceux que les mots vieillis ou rares, l’usage à contresens d’un verbe intransitif – ou tout autre de mes pratiques - désarçonnent. Est-ce un défaut ? Je reconnais que c’est plus fort que moi ce plaisir maniaco-tâtillon que j’ai à manipuler les mots et les sonorités pour les pousser dans leurs retranchements, les faire chanter, suggérer...Et puis aussi, parfois, la phrase me vient ainsi, tout simplement.
S’il faut une explication : cette femme (peut-être moi, peut-être une autre, qui sait?) debout à sa fenêtre, regarde la ville reprendre doucement vie dans les buées du jour qui se lève, en même temps qu’elle se laisse envahir par l’amertume. Son amant l’a quittée ; elle n’a pas envie de « déranger » le lit défait par leur dernière nuit, comme un gage ultime de leur amour défunt.
Quant au fameux « clin d’oeil » à H.F. Thiéfaine, ne voyez surtout pas en moi l’âme d’une usurpatrice (merci jfmoods de m’en dédouaner) ; c’est juste pour dire l’immense admiration que j’ai pour le poète rockeur. Mon texte n’a et ne prétend pas avoir – la noirceur poignante et magnifique de son « petit matin 4;10 heure d’été » que j’ai écouté à m’en saouler.
Un PS pour Cat : TOUT est ici employé comme adverbe. Il est donc invariable. Mais si l’adjectif (féminin) qui le suit commençait par une consonne, il prendrait un e : toute chaude).

Merci pour ton PS, Myndie. Etourdie comme je le suis, ce n'est pas sûr que je ne refasse pas pareille faute un de ces quatre matins.
En attendant tes explications sont clarinettes, euh... claires et nettes ! ^^

Cat