Merci à vous, chers organisateurs, évaluateurs, correcteurs, d’avoir bien voulu publier « sur le chemin de Siddhârta », et merci à vous également chers lecteurs, pour avoir pris le temps de lire et de commenter cette nouvelle qui n’avait d’autre but que celui de vous distraire.
Cette histoire est née pour un concours de nouvelles qui avait pour thème : « Derrière un sourire ». Quand j’entends le mot sourire me vient aussitôt à l’esprit : l’enfant ou le Bouddha. J’avais déjà traité le thème de l’enfance alors il me restait Siddhârta. Et quoi de plus étonnant, mystérieux, intrigant, que ce sourire de l’être éveillé ?

Asrya : Merci pour votre commentaire et pour les quelques tournures de phrase que vous avez soulignées et qui vous paraissaient clocher. Après relecture, j’ai bien entendu rectifié mon texte en suivant vos conseils.

Néojamin : Merci pour votre commentaire et votre appréciation. Heureux de voir en vous un féru de Siddhârta, je vous pardonne d’avoir cherché la petite bête. Je savais ce que je faisais à propos du personnage, du bouddhisme en général (étant passionné moi-même depuis plus de trente ans) et de plus en étant bien conscient d’être sur Oniris ( site, on ne peut plus sérieux, aux membres très cultivés). Le végétarisme est un clin d’œil évident pour un adepte du bouddhiste et n’est pas dû au hasard de l’inspiration. À noter que je suis également végétarien.

Jano : Je ne peux qu’apprécier votre commentaire qui a le mérite au moins d’exister. Cette histoire ne voulait à aucun moment donner une leçon de bouddhisme, ni dégommer la société, ni même être humoristique. La philosophie derrière tout ça n’est peut-être pas là où on la cherche. Le chemin de Siddhârta se parcourt de bien des manières.

Robot : Merci pour votre commentaire. Je comprends très bien votre déception et je suis désolé de n’avoir pas su apporter une transition plus douce entre les deux parties. Il fallait peut-être voir la première partie comme le rêve éveillé d’un retraité désœuvré qui n’a qu’une vague notion de la vie du Bouddha.

in-flight : Merci pour votre commentaire et votre appréciation. Bien sûr que mon personnage ne chiale pas sur les défauts de la société, et bien sûr qu’il faut un collectif de démarches individuelles pour modifier ce qui pourrit l’existence, c’est l’effet tache d’huile. Un premier pas sur le chemin de Siddhârta, c’est déjà la prise de conscience que notre monde n’est pas si idyllique que ça.

Shepard : Merci pour votre commentaire. Mon personnage est un rêveur et comme tel il voit les choses d’une façon simpliste. Vivre la vie de Bouddha. Oui, dans dix mille vies. Quand il aura franchi toutes les étapes de ce chemin. Oui, bien sûr que vous avez vu juste, ce personnage est avachi sur son canapé, n’est jamais sorti de chez lui ou presque et rêve de devenir ermite comme Siddhârta, sauf qu’il ne sait pas encore que Gautama en est revenu (presque mort) de cette vie ascétique poussée à l’extrême. Il a encore tant de choses à apprendre de cette philosophie. Mon personnage n’est qu’un personnage englué dans sa triste vie de retraité désœuvré, mais malgré tout il fait un premier pas.

Bigornette : Merci pour votre commentaire, Bigornette, et surtout merci d’avoir compris un peu le sens de ma nouvelle. Vous, vous l’avez vu ce premier pas sur le chemin de Siddhârta, les lasagnes aux courgettes (les miennes sont excellentes, sans me vanter), le végétarisme. Commencer par une action possible est plus sûr pour aboutir à un résultat. Après le délire, le rêve éveillé sur un éventuel départ bien peu réaliste, l’enseignement du Bouddha a tout de même laissé quelques traces dans l’esprit de Claude.

Hersen : Merci pour votre commentaire. Pas le moral, mon personnage, mais si, il sourit aux anges en mangeant les lasagnes de sa chère et tendre épouse. Bien sûr que ce chemin sera long pour Claude mais il en de même pour beaucoup d’entre nous. Il faut juste ne pas s’égarer. Oui, bon, d’accord, la prochaine fois, il aura appris à les faire ses lasagnes aux courgettes, il met déjà la table, c’est un grand pas pour l’homme, un petit bond pour l’humanité, n’est-ce-pas.

Automnale : Merci pour votre très sympathique commentaire, sur cette idée de faire réfléchir le lecteur sur la banalité, la superficialité de nos existences, sur des rêves non suivis d’effet. Mon but, et même inconscient peut-être, est sans doute atteint. Qu’une histoire écrite d’une telle façon qu’elle puisse inciter à la réflexion, n’est-ce-pas le vœu de chaque auteur ? Un grand merci pour ce cadeau.

Mauron : Merci pour votre commentaire. Bien sûr qu’il ne partira pas cet homme. Mais comme je l’ai dit plus haut, je crois, le chemin de Siddhârta peut s’emprunter de bien des manières et devenir végétarien n’est déjà pas une mince affaire dans notre société très « viande ». Essayez et vous verrez les trésors d’imagination qu’il faut avoir. Un simple sandwich, un croque-monsieur, un barbecue entre amis, etc.… Désolé si mon récit ne décolle pas, ce n’était pas son but d’ailleurs. A l’origine, il a juste été écrit pour un concours de nouvelle à but humanitaire : le deuxième pas sur le chemin de Siddhârta, sans doute. A vous lire avec impatience.

Merci de grand cœur à vous tous. A bientôt

Merci pour vos remerciements et pour ce moment de lecture fort agréable! Amitié!

Un grand merci à vous cher Louis, déjà pour vous être penché un long moment sur mon chemin de Siddhârta, et pour l'avoir commenter d'une si belle et si précise façon.
Comme vous l'aviez déjà fait pour un autre de mes textes, vous avez parfaitement décortiquer mon travail en en faisant une profonde analyse qui me révèle certaines choses.
Je comprends aujourd'hui encore qu'une partie de ce que j'écris est inconsciente et vous voyez dans ce texte bien plus que ce que je pensais exprimer.
En tous cas merci de me faire apprécier ainsi davantage mon brave personnage, Claude, qui ne partira pas, mais sans doute déjà spirituellement sur le chemin, déjà tiré des griffes de la société de consommation.
Je tiens à vous préciser que j'ai effectivement lu le Siddhârta de Hermann Hesse, il y a beaucoup d'années, livre que j'avais adoré, et plus récemment "sur les traces de Siddhârta" de Thich Nhât Hanh, qui raconte la vie du Bouddha Shakyamuni, Gautama Siddhârta.
Un commentaire venant de vous, cher Louis, vaut plus qu'une petite plume, distinction onirienne toujours très attendue.
Encore merci pour votre courageux travail sur ma nouvelle.