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Un souffle (poésie) - MERCI
Expert Onirien
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22/05/2015 16:04
De REGION PARISIENNE
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Bonjour !
Un grand merci aux administrateurs et gestionnaires du site, à ceux qui en définissent la ligne éditoriale et les évolutions.
Merci vivement et sincèrement à tous les lecteurs, et plus encore à ceux qui ont déposé un commentaire. J'accueille avec une immense gratitude vos mots doux, vos compliments, vos encouragements, et aussi vos conseils, suggestions, voire réprobations ! Franchise et bienveillance sont au rendez-vous.
Je suis toute récente sur ce site, c'est ma première réponse à commentaires. Je vous livre ici une vue d'ensemble de mes réactions. Je vous enverrai un court mp de remerciement personnalisé :

- Oui, celle île joue sur la représentation d'un imaginaire féminin dans les deux premiers quatrains. Ainsi, le premier quatrain, c'est la furtive rencontre, la première vision. Une silhouette, une chevelure, une note de parfum fleuri et les sens en émoi, on est déjà conquis. Deuxième quatrain, éloge de la sensualité, mais dans un environnement moins favorable.
- Cette île est construite sur mes souvenirs et sur mon imaginaire. Je peux citer Batz ou Hoedic, comme sources d'inspiration.
- Des îles sont menacées d'être englouties, conséquence du réchauffement climatique, d'où fonte des glaces et montée des eaux. Je ne pourrais pas mieux l'évoquer que Wall-E.
- J'ai l'habitude d'écrire mes poèmes sans ponctuation, laissant au lecteur acteur le soin de choisir ses respirations tout en aiguisant son attention. J'ai donc ajouté des signes de ponctuation après avoir lu leur éloge sur ce site … je crois que ce n'était pas une bonne idée, je ne suis pas assez familiarisée avec eux ! Je vais revenir à ma version initiale.
- Divergences sur le dernier vers qui se distingue du reste. Oui, en tant que vers final, il mérite, je crois sa spécificité. « … on sait le paradis », ce n'est pas une maladresse mais un véritable choix de ma part. Ce verbe savoir n'évoque plus la sensualité, le joli paysage de l'île, mais inscrit cette rencontre avec un paradis comme une connaissance qui restera au-delà des îles elles-mêmes.
- J'ai modifié le deuxième quatrain pour tenir compte de suggestions qui m'ont convaincue (un soleil de trop, un relent impertinent même au sens figuré).
Couchée évanouie sous un flot de vapeur
Brûlée par la touffeur d'un midi estival
Cachée sous les sapins enivrée de torpeur
Tu exhales encore un parfum triomphal

Très bonne soirée, merci encore et à bientôt !

Contribution du : 14/06/2015 20:42
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Re : Un souffle (poésie) - MERCI
Expert Onirien
Inscrit:
22/05/2015 16:04
De REGION PARISIENNE
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Bonjour,
J'ai tenu compte de certaines suggestions, notamment pour le deuxième quatrain, et le changement de titre, même si le mystère faisait un peu partie de mon intention première ... L'incipit avait levé le voile de toutes façons ... Je remplace donc "Un souffle" par "Une île", et je vous laisse ici la nouvelle version. Autre précision : pas de diérèse dans le quatrième vers mais trois pieds (bien sûr) pour sirènes.
Merci à tous, notamment à Michel64, à leni et à Francis, dont j'ai reçu les commentaires après avoir posté un premier message collectif.

UNE ÎLE

Sous un nuage blanc sous un soleil blafard
Entourée de granit et parée de sablons
Tu salues les marins du clin d’œil de ton phare
Et séduis les sirènes d'un vent de violon

Couchée évanouie sous un flot de vapeur
Brûlée par la touffeur d'un midi estival
Cachée sous les sapins, enivrée de torpeur
Tu exhales encore un souffle triomphal

Inquiète des montées des avides marées
Mais te laissant lécher avant d'être engloutie
Des assauts incessants du ressac imprégnée
Nacrée par les embruns des vagues en furie

Parenthèse hédoniste et exilée du monde
Gardienne des valeurs de force et de défi
Inspiration de vie ou rêverie féconde
C'est en foulant ton sol qu'on sait le paradis

Contribution du : 16/06/2015 14:26
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