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1 Utilisateur(s) anonymes
S'il fallait dire... |
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Je remercie tous ceux qui m'ont lue et commentée.
Ce texte était le premier proposé ici, et j'avoue avoir beaucoup souffert en attendant les retours des commentateurs. Je ne m'étendrai pas sur les compliments que je garde pour les savourer en catimini. Spécialiste de l'autocritique, je n'irai pas jusqu'à vous exposer mes propres jugements. Mais certaines réflexions m'ont paru tout à fait justifiées. De mémoire : certes, les souvenirs que j'évoque ne sont pas spécifiques d'un passé révolu. Il était donc ridicule de parler des étés d'autrefois. Devais-je pour autant écrire : les étés de Mes autrefois ? En parlant des oranges qui chutent après un orage d'été... hum... après avoir posté le texte, m'est apparue l'invraisemblance. Mais bon, on dira que dans le pays dont je parle, peut-être... Alors je réfute l'expression "Madeleine de Proust". Car enfin, je ne parle que de souvenirs et ne les relie à aucun moment à une sensation ou un évènement du présent qui les réveilleraient. Certains ont apprécié les deux derniers vers, quelqu'un d'autre a dit qu'ils étaient inutiles. Je suis de ce dernier avis, et si j'avais pu corriger après l'envoi, j'aurais effectivement amputé le poème de cette conclusion. Pour terminer : je voulais parler du vent venant de la mer, en nommant le marin. Puis presque malgré moi s'est glissée la confusion avec un hypothétique et coquin marin humain. Il m'a plu de laisser cette ambiguïté. Et pour terminer vraiment cette fois : les interprétations des uns m'ont intéressée. Quant à la perspicacité de certains autres... elle m'a confondue. Il est vrai que les indices semés étaient parlants. Encore merci à tous.
Contribution du : 01/08/2015 09:09
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Re : S'il fallait dire... |
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Pivoine, j'ai vu dans l'orage de grêle et la chute inopinée des oranges, une allégorie d'évènements de nature à rendre soucieux le regard de la mère.
Contribution du : 01/08/2015 09:55
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Re : S'il fallait dire... |
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Et tu as raison, Tizef. Il y a une progression que j'ai voulue : le bonheur serein et insouciant (premier paragraphe) terni par une menace (second paragraphe) que perçoit la mère (dernier paragraphe).
Merci, de si bien décrypter ces étapes.
Contribution du : 01/08/2015 10:26
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Re : S'il fallait dire... |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit:
27/09/2014 00:27 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
2777
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Bonjour Pivoine,
"Alors je réfute l'expression "Madeleine de Proust". " ça c'est moi... oup's... je pense m'être gravement plantée à la relecture de votre texte.... "Certains ont apprécié les deux derniers vers, quelqu'un d'autre a dit qu'ils étaient inutiles..." ce quelqu'une est encore moi, mais là je lis que nous tombons d'accord. "En parlant des oranges qui chutent après un orage d'été..." re-moi ! je suis restée sur le continent, et de plus je ne me suis pas projetée et j'ai lu terre à terre comme une imbécile... ... quant au marin... je n'ai rien vu... ...bref, va falloir que je chausse mes lunettes... ... Je souhaite la bienvenue et à bientôt de vous lire,
Contribution du : 02/08/2015 18:40
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Re : S'il fallait dire... |
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Nouvelle ici, j'ai conscience, après avoir lu les autres réponses aux commentaires, d'avoir un peu bâclé les miens. C'est pourquoi je vais tenter de m'adresser à chacun des commentateurs.
@ bipol : vous avez employé les mots "douceur", "nostalgie" et "passé chaleureux". merci d'avoir été sensible à cela. @ Bleuterre : Comme beaucoup, et même dans mon entourage, vous avez trouvé le mot "dévergondées" redondant (avec délurées) et inutile. Je suis d'accord avec vous. Je le supprime donc (sur mon traitement de textes). Vous avez été déçu(e) par la fin, avec l'évocation de la mère. Je comprends. Cela donne au poème, peut-être, un côté mièvre et banal. Mais... c'est ma mère, quand même ! (Je plaisante). @ Robot : J'assume vraiment la "liberté" de mes vers, c'est vrai. Quand je veux m'exprimer avec sincérité en laissant libre cours à mes émotions, c'est ce qui me convient. d'autant que me conformer à des règles est pour moi un exercice auquel j'essaie de me plier, parfois, mais laborieusement et au détriment de la sincérité. @ corbivan : Vous avez l'air d'apprécier les deux derniers vers. Personnellement, je les ai trouvés inutiles et j'ai beaucoup souffert de ne pouvoir les effacer après l'envoi du poème. Que quelqu'un les valide me rassérène un peu, sans me convaincre. Ah ! Les oranges ! Petite confidence : j'habitais juste en face d'une orangeraie. Donc elles font partie de mon vécu. Je relis le passage incriminé. C'est vrai : ce serait plus léger sans ce détail. Surtout que mon premier paragraphe comporte cinq vers, ainsi que le troisième. Donc j'adopte votre idée pour équilibrer l'ensemble. @ sqark : Mes excuses sincères d'avoir osé vous parler d'un sujet qui ne vous parle pas, et, circonstance aggravante, dans ces termes. Je rougis de mon outrecuidance. Mille pardons ! @ Automnale : Votre commentaire chaleureux m'a fait grand plaisir. Vous n'avez pas été insensible à l'accent de vérité du texte qui a primé sur la correction d'imperfections sur la forme. Merci beaucoup Désolée pour la profusion de ces smilies un peu ridicules. J'avais ponctué mon texte de signes graphiques souriants plus discrets ! @ Pimpette : Merci ! Et pour votre accueil, et pour ne pas avoir assimilé mon manque de chichis à de l'indigence ! Ce que vous auriez pu faire @ tizef : Bien vu, pour le marin. Et c'est vrai que finalement, je me demande si on l'appelait le marin, sur cette rive. Depuis, j'ai connu un autre marin, en face. J'ai dû faire confusion Merci d'avoir aimé, et tout compris. @ Alexandre : Vous êtes de ceux qui aimez la chute. Du coup je me pose des questions : la laisser ? La supprimer ? Je vous remercie pour votre commentaire agréable. @ Lulu : Vous appréciez les textes autobiographiques. Quant à moi, j'ai ce travers, de me raconter. Je le regrette souvent, après coup et essaie de m'excentrer de mon nombril. Mais c'est comme si il était aimanté. J'y reviens, à ma plus grande honte. Il se pourrait donc que je récidive un jour, malgré mes efforts pour éviter cela Merci pour votre commentaire. @ Pizzicato (J'aime bien votre pseudo : j'imagine des cordes frappées par des doigts de musicien). Alors vous, en parlant de doigts vous avez mis le votre sur l'absurdité de mes propos. Et votre couplet (restons dans le domaine musical) sur Avant et Autrefois m'a fait jurer de bannir ces termes de mon langage. Surtout que j'envisage de tourner le dos désormais au passé et à la nostalgie. @ Pussicat : Nous avons déjà échangé nos idées au sujet de la Madeleine, et des deux derniers vers. C'est fait. Concernant les vieux hiboux : devraient-ils être vaccinés contre les désagréments des catastrophes naturelles ? Mais... On peut arriver à un âge avancé en ayant eu la chance de passer à travers les gouttes, tout comme on peut être jeune et avoir essuyé plusieurs orages ! Pour ce qui est des oranges : très juste votre remarque. J'ai un peu honte... Mon poème ne vous a pas plu. Et je vous remercie de l'avoir dit avec franchise. A une autre fois peut-être ? Quoi que... je ne me sens pas prête à envoyer un autre texte de si tôt. C'est trop de stress pour moi. Au plaisir de vous lire. @ leni : Merci d'avoir apprécié le ton du texte. @ fugu : J'aime beaucoup votre interprétation. Je trouve fascinant de voir que certains lecteurs partent sur des pistes différentes et arrivent à rendre le tout cohérent. Merci beaucoup ! @ Papipoète : Tout comme Fugu, vous avez donné votre version du texte. Et j'avoue avoir lu votre commentaire comme une courte nouvelle que j'ai beaucoup aimée. Vos deux dernières phrases m'ont particulièrement émue. @ ManonLunalice : Je ne vous infligerai pas le pensum de lire toutes les réponses que j'ai faites ici. Mais sachez que votre remarque sur l'inutilité de l'explication finale a été soulignée par quelques autres lecteurs. Et je l'ai trouvée pertinente, au point que je supprimerai de l'original les deux derniers vers. Tout comme tizef, vous avez ressenti la progression dans le déroulement de "l'histoire", et je vous en suis reconnaissante. @ OmbeLunaire : Vous rejoignez le sentiment de nombreux lecteurs, à savoir l'inutilité des deux derniers vers. Merci ! Je tiens compte de votre remarque. @ mélancolique : Vos deux remarques sont très justes. Elles ont été évoquées par de nombreux lecteurs. j'en tiendrai compte. Merci pour votre commentaire. Au plaisir de vous lire !
Contribution du : 08/08/2015 15:29
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Re : S'il fallait dire... |
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Je viens d'essayer d'éditer mon post précédent et cela n'a pas été pris en compte.
Je venais remercier mélancolique pour son commentaire récent. Lui dire aussi que ses deux remarques étaient pertinentes et qu'elles avaient été évoquées par de nombreux autres lecteurs. J'en tiendrai compte. Je m'excusais aussi pour cette profusion de smilies ridicules. J'avais ponctué mon texte de signes graphiques souriants et ces têtes ont fait leur apparition.
Contribution du : 08/08/2015 15:41
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