Salut à tous et merci pour les commentaires - plus ou moins intéressants - que vous avez laissé.
Je suis toujours surpris du côté assez moralisateurs des lecteurs de ce site. D'un autre côté, je sens des gens avides de lire quelque chose de différents, qui sortent un peu des clous, à ceux qui me disent "au plaisir de vous lire", si vous saviez le nombre de texte qui m'ont été refusé ici parce que trop 'immoral" ou pas assez "littéraire", vous en chialerez. On 'a dit que j'écrivais comme Houellebec ou Djian, étrange, vu je n'ai jamais lu le premier et connais du second simplement la chanson "déjeuner en paix"... L'histoire d'un mec un peu trop sensible qui prend la tête à sa copine de bon matin sur les infos au lieu au lieu de savourer la vision de sa belle en train de boire son café... mouais...

Pour un ce qui est de "Un boulot comme les autres"
- Ceci est une nouvelle, qu'elle soit fictive ou non, elle est ce qu'elle est. Le fait que certain soient frustrés de ne pas avoir plus de réponse sur le "pourquoi du comment" des requins, du boulot, ou du côté "ça colle pas à la réalité, prenez votre clavier et torcher la suite les gars. Faut il vraiment tout expliquer? Pour moi, cette nouvelle est comme une photographie d'un instant, il n'y a qu'a savouré ce que l'on voit, l'on ressent, et apprécier ce moment. C'est un peu comme lorsque l'on rencontre une fille pour la première fois, veut on connaitre tout son historique? OU l'important n'est-il pas d'être captivé? Subtil mélange des deux? A lire vos réactions, j'y suis arrivé.
Quand au décor, il s'agit d'une ile fictive, mélange d'ambiance entre l'ile de la Réunion et Mada, c'est pour cela que les noms de lieux ont été modifiés et, honnêtement, est-ce que cela à un intérêt quelconque à être stipulé, l'important n'est-il pas simplement de kiffer?

Voilà, si vous voulez réagir, c'est avec joie.
Ne prenez pas de gants, quand j'écris j'en prend pas.
Si vous voulez lire d'autre choses de moi, c'est par là:

https://www.wattpad.com/user/fabienm

Régalez-vous

Bonjour,

Je ne vois rien d'immoral dans cet écrit, j'ai lu bien pire (écrit bien pire même). Si vous pensez avoir un style un peu trop trash pour nos mœurs chastes, je vous conseille d'aller publier aux éditions l'abat jour (peut-être connaissez-vous déjà).

En suivant votre lien, j'ai vu que vous aviez publié un roman dont voici le résumé qu'en font certains sites:

"Une ile au bout du monde, été tropical. Léon donne des cadavres à manger aux requins. Il rencontre Julie, sosie parfait d'un amour jamais oublié. Le mari de Julie a disparu. Est-ce que Léon a envie de l'aider, ou voit il une chance, enfin, de vivre cet amour qui lui a échappé ? Mais, est ce que ça marcherait cette fois? Peut il vraiment lui faire confiance? Et puis tout remonte, le passé et le présent s'emmêlent. Julie est elle vraiment celle qu'elle prétend être? Entre rhum et bouffes épicées, ils croiseront sur leur chemin des personnages aussi fascinants que dangereux. Une quête acharnée pour la soif de vivre, de vibrer, de grandir et au bout, tout au bout, cette vérité, cette vérité qui fait tout exploser. "

Duc coup cette nouvelle serait le fragment d'un roman?

Si certains demandent des explications sur votre texte, il ne faut pas vous en offusquer, c'est juste le signe d'un intérêt ou bien que certains ont buté sur la narration. Dans mon cas, c'est un mélange des deux. Je maintiens que j'ai bien aimé votre texte et que, sans le "rationnaliser", je me suis interrogé sur un État qui couvre de pareils méthodes ; ça pose question sur le message que vous souhaitez faire passer. Si ce texte fait parti d'un roman, du coup l'explication doit se trouver dans l'ensemble de l’œuvre... Nous n'aurions donc pas toutes le clés en tant que lecteurs oniriens.

Salut.
En fait, cette nouvelle est le premier chapitre du roman. Mais au depart, c'était juste une nouvelle donc elle est complètement indépendante du reste.
J'avais cette idée de nouvelle depuis des années, mais je la situais sur le Brésil ou un truc comme ça, c'est en arrivant sur l'ile qu'elle s'est matérialisée.
Pour la petite histoire, c'est ma meilleure amie, ma plus grande fan, critique, correctrice et castratrice littéraire qui m'a demander une suite, donc je m'y suis coller comme une envie de pisser.
Sur le reste, disons que vous avez raison et tord. Pourquoi s'interroger contre un Etat qui ne sais plus quoi faire de ses cadavres et ne pas se soulever contre un Etat bien plus réel qui fait en sorte que l'on finisse tous pas s'entre-tuer?


Merci pour l'info d'abat jour, je vais aller y jeter un coup d'oeil.

Parce que l’État bien réel fait son œuvre plus subtilement et avance masqué. N’exagérons rien tout de même, ce n'est pas la guerre civile.
Donc il y a une vraie vision politique derrière votre texte.

Ah, mais que voilà de la hargne !
Rassurez-vous, on est bien réveillés et c'est pour ça qu'on fait des commentaires. En faire me prend du temps, je ne balance rien sans l'avoir pesé. Alors les questions, ça va avec. Et puis si on ne peut plus poser de questions, je ne vois pas l'intérêt puisqu'elles reflètent ce que notre imaginaire a formé au fil de la lecture. Et c'est ça, la magie de la lecture. D'autant plus qu'on n'attend pas forcément de réponses, on formule.
Bon, alors vous voulez être lu, ou pas ?

Oui, on se fait refuser des textes, bon, chacun a sa part je suppose. Alors une petite boule d'amertume se forme et on se dit :" Bon sang, ils n'ont rien compris à ce point-là ? Et puis, si on n'est pas trop dégoûtés, alors on envoie autre chose.

J'ai vécu 15 ans sur une petite île perdue dans le Pacifique. Des histoires authentiques trop trash pour Oniris, j'en ai des kilos. Je ne vous cache pas que ça a certainement exacerbé mon intérêt pour votre nouvelle;

Et puis dîtes donc, pour un peu, on se ferait rembarrer parce qu'on a aimé la nouvelle ? Eh bien oui, et j'en redemande.
On est donc content d'apprendre qu'en fait, il y en a tout un roman derrière. Eh ben voilà, on va aller voir ça de plus près.

Bon, on décompresse.

Kaoha

hersen

Marc-Selkis a écrit : Citation :

Un petit rappel de la Charte du site vous aiderait peut-être à comprendre :

"Le site se voulant tout public, les textes ultra-violents, contenant des scènes sexuelles détaillées ou faisant l'apologie de comportements criminels seront refusés, et ce, sans recours possible de la part de l'auteur. Nous engageons les candidats pour ce type de texte à s’adresser à des sites spécialisés".

ouah, ça c'est du débat qui me fait kiffer ! Pour remettre un point en ordre: aucune hargne dans mes propos, aucune. Je me sers de mes écrits pour hurler, la poésie à un format qui correspond bien à ça.
Mais après c'est vrai que cela fait un moment que je n'ai pas été sur un forum, j'avais oublié ce côté "tout ce que vous direz seras mal interprété et retourné contre vous" Les discussions intelligentes sont difficile à trouver...
En ce qui concerne mes publications refusées sur Oniris, personnellement, si le texte me plait, ça a tendance à me passer par dessus la jambe.
Ce qui m'attriste en revanche, c'est la tronche de vingt kilomètre que tire la littérature et la poésie moderne.
Tout semble "sans fond". On est provoc ou grossier à l'extrême, ou a l'inverse on en fait des tonnes et on fabrique de jolies phrase en dentelles, mais ou sont les tripes? La volonté de partager un ressenti, une expression, une idée?
Céline, Fante, Hemingway, St Ex (je lui doit mon prénom) et le vieux Buk me manquent terriblement. Ils ont ouvert une voie, et au lieux de s'engouffrer pêle mêle dedans et d'expérimenter, sans chercher à savoir si cela est bon ou mauvais, on recopie, et on fait du "à la façon de..."
Cela m'attriste en fait, car, comme je regarde le monde en train de s’étouffer, je fais ce constat, qu'il soit véridique ou pas, tout se formate et rappelle automatiquement quelques chose. L'originalité est elle morte? Ou ne la laisse t'on pas s'exprimer?

C'est sans doute parce que tout le monde peut s'exprimer qu'on ne trouve plus rien d'original.
Je m’exclus du "on" dans cette phrase car musicalement, cinématographiquement (ouh c'est pas beau ce mot) ou littérairement ou gnnn...ment, je trouve toujours des choses qui me plaisent. Et si c'est pas dans le contemporain, je vais tapé dans le vieux. Y'a largement de quoi faire.

Tout œuvre a son public. Au public de la chercher.

Qu'elles sont les livres, ses derniers temps, que tu as aimé?

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