Merci à tous ceux qui ont commenté ce poème. C’est la première fois que je poste mes commentaires sur un poème personnel mais il semble nécessaire d’expliquer certains choix.

A chimen : dans l’addiction à l’informatique que j’ai tenté de décrire dans le deuxième quatrain, il n’est absolument pas question de rencontres virtuelles qui d’ailleurs à l’époque étaient rares je crois. Il s’agit plus prosaïquement de chiffres sur tableur Excel qui, passé une certaine heure, deviennent aussi redoutables que les zombis. Ils peuvent sucer littéralement l’énergie et le rapport que l’on a au monde extérieur. En qui concerne les rimes en ant, j’ai lu dans les recommandations Oniris que les rimes en ant au pluriel étaient dispensées des règles classiques de consonnes admises. Cela m’a convenu tout à fait !

A lala : merci pour votre partage de cette émotion

A Hananke : j’avoue avoir été un peu surpris par votre commentaire sur les inversions. En effet la première inversion (A l’horizon rougi) permet de mettre le complément de lieu en premier dans la phrase pour ménager le suspense. Que se passe-t-il à l’horizon rougi ? La réponse est « riaient les oiseaux blancs » ! La deuxième inversion est voulue. Je trouve mélodieux l’allitération rougi riaient mais c’est une affaire de gout personnelle. La troisième est voulue également et se trouve être le reflet de la première : «A l’horizon rougi », « Vers les cieux endormis » avec le son "i" qui permet de rythmer la phrase. Il me semble en outre que le mouvement vers les cieux du son des plains-chants est mieux rendu par l’inversion. J’ai voulu rendre par cette image le bruit du vent doux qu’on ressent le soir le long des plages des landes et que l’on dirait chanté par les sirènes que mon imagination voit dans les embruns irisés au soleil couchant. Le dernier ver reprend les chagrins de mon enfant que je n’ai pas souvent consolés. Les larmes d’un mouchoir après consolation donnent toujours naissance aux baisers. Que de bonheur et de reconnaissance dans ces baisers qui éclosent !

A Francis, Jaseh, Pivoine : vous avez parfaitement compris et synthétisé ce que j’ai tenté de vous faire partager. Merci

A corbivan et PIZZICATO: comme dit précédemment, Excel est le grand et seul coupable ! merci pour votre commentaire

A Wall-E : votre commentaire me va droit au cœur

A RB : Pour les inversions, cf supra. Pour le reste, il n’y a dans ce poème AUCUN message, juste un témoignage et une souffrance auxquels visiblement vous n’êtes pas sensible. J’emploie des mots français et les ajustent dans le but de faire partager une émotion. Aucun ne me semble interdit, et je trouve condescendant de votre part de réduire ce texte à un « bidouillage » pratique pour écrire à tout prix. C’est ma façon d’écrire, ma façon de penser et de ressentir. Elle ne dépend pas d’une époque ou de modes. Libre à vous de me croire…

A Alexandre : je conçois fort bien que la coexistence entre parties romantiques et deuxième quatrain puisse choquer. C’était le but en vérité ! Merci de me l’avoir dit avec autant de délicatesse.

Bonjour cervantes

Je n'ai rien contre les inversions mais de lire les vôtres m'a remémoré tous les posts inamicaux que j'ai du subir pour ces fameuses inversions sur mes premiers textes proposés.

Dans mon poème "Euthanasie" :

Mes doutes entretient : elle est pour moi absolument rédhibitoire !
je site un commentateur de l'époque.

Et bien d'autres encore.

Alors de relire celles de votre premier quatrain m'a fait sourire.

Bonne journée.

H

Bonjour cervantes
Je n’avais saisi quand partie le fond de votre poème. En tous cas, nous avons un point commun, sauf que pour moi, je me lasse bien plus vite des lettres que des chiffres. J’adore les tableurs et logiciels comptables.
Merci pour les explications

Cordialement .