Bonjour à tous, j'ouvre une discussion suite au poème de Fanch et aux commentaires qu'il a suscité.
Pour rappel et si je ne trahis pas les propos de l'auteur, Fanch regrettait que l'idée de Dieu ait été laissé de côté et que les hommes aient fait preuve d'une noirceur inégalée.
D'autres estimaient que c'est au nom de Dieu que les pires atrocités ont été commis.
Après une discussion sur le tabac, certains penseront que l'on aborde encore un sujet qui nuit à la santé. Quant à moi, je partage en partie l'avis de l'auteur en pensant que la spiritualité sauvera l'homme ( et non l'action collective religieuse).

Pour ce qui est des commentaires, je ne comprends pas non plus que l'on considère le désenchantement du monde comme un progrès car la concurrence est rude entre idéologie athée et religieuse dans la lutte pour le plus bel événement fâcheux de l'histoire. Fascisme, nazisme et le capitalisme qui est en train de détruire notre planète ont pour point commun avec les croisades, le djihad et autre inquisition, l'homme. Et c'est là que réside le problème, il y a autant de perception du bien ou de Dieu qu'il y a d'êtres humains. La religion (du latin religare, relier) est l'oeuvre humaine et relative qui croit faire le lien entre les hommes et Dieu.
Du relatif à l'absoluité. Impossible. Le seul moyen est la foi. La foi est acte poétique, celui qui se met en à genoux, en silence, et cherche Dieu devra faire le chemin entre le néant et l'infini en passant par le beau, l'amour, la paix, la joie. Pimpette écrivait qu'être poéte c'est engueuler le néant et bien, avoir la foi c'est ça aussi. Etre mystique, c'est faire le saut entre le beau et l'infiniment beau.
Dieu a crée l'homme et il lui a donné le pouvoir de créer Dieu. Pour certains c'est une malédiction ( et pour leurs voisins aussi), pour moi c'est le plus beau cadeau jamais donné. Quoi de plus beau que de créer jusqu'à l'infini.
Pour ce qui est du combat entre la foi et la raison, seul les limites de l'homme les opposent, ce sont les meilleures amies du monde dans l'absolu.
Merci, bonne journée.