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1 Utilisateur(s) anonymes
Réponse sur "transcendance" |
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Expert Onirien
Inscrit:
22/06/2009 11:05 Groupe :
Auteurs Évaluateurs Membres Oniris Post(s):
8467
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Bonjour à tous,
Je n’ai en général pas l’habitude de répondre aux commentaires ni d’expliquer mes textes sur un forum dédié à cela, préférant dialoguer au cas par cas avec les commentateurs et auteurs par messagerie. Certains de ces commentaires me confortent dans ce sens, non pas parce qu’ils sont négatifs mais bien parce que j’y ressens parfois, d’une part une arrogance de donneur de leçon, d’autre part parce qu’ils traduisent une incompréhension totale de ce que j’ai dit et non de ce que j’ai voulu dire (je tiens à la « nuance »). Je répondrai en prenant quelque exemple Corbivan Merci d’avoir compris une partie de mon propos par la phrase suivante « Vous semblez déplorer la perte de spiritualité plutôt que celle des gourous » Mais pourquoi avoir, précédemment écrit également cette phrase « Pourquoi virer les dieux et illusions…pour faire peut-être pire en leurs noms » Ma première strophe dit : Pourquoi donc espérer d’une divinité Quand notre humanité, en tout lieu de la terre, Engendra plus d’anges du mal en ses calvaires Que nul dieu n’en bannit dans son éternité ? Fabien Vous semblez trouver excessif l’emploi des mots suivants Emploi « anges, démons, calvaires » A partir de vos deux commentaires je résume ainsi le sens que je donne au texte : On "espère" et on se fabrique des dieux alors que, dans la réalité-et elle est significative en ce moment, un certain nombre de peuples vivant de réels « calvaires"- nous développons nos propres « démons ». A partir du fait que l’on est, pour les chrétiens, à l’image de dieu, j’essaie de dire qu’il est , s’il existe, lui-même à notre image puisque, étant pire que lui, on l’a peut-être créé… Ensuite, je situe la spiritualité comme une quête/légende d’un idéal divin qui peut ne pas exister mais qui est présent dans nos rêves et la fabrication de nos identités dans sa part culturelle. Pour terminer, je veux imaginer (c’est de la poésie, pas un texte philosophique et/ou littéraire) que cette fusion entre la prétendue glaise de notre corps et le divin, légende (ou croyance pour certains) fondatrice a laissé dans l’histoire la part belle aux rêves, angoisses, peurs, joies, brefs, autant de sentiments forts et humains que la réalité, (avec ses démons et calvaires, notamment) a asséché et ruiné… En conclusion, il faudrait ne plus croire aveuglément au divin et ne plus suivre les dogmes religieux pour se faire une idée de la spiritualité, avec ou sans dieu, mais, plutôt sans, parce que tellement davantage avec l’humain…! Cervantes « j’ai peur que votre texte ne renvoie au fanatisme qui nous gangrène » Réponse donc ci-avant RB « tout faux, tout à l’envers, tout mal compris" Sans commentaire sur le commentaire… Merci à leni, Maritte et pizaccato d’avoir été direct et simple en considérant légitimement de leur point de vue, que mon texte, du point de vue poétique et prosodique, n’était pas motivant et intéressant Enfin, de façon générale, je remercie chacun pour avoir pris la peine de me lire et d’écrire sur ce texte (c’est un respect dans tous les cas)
Contribution du : 18/09/2015 10:04
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Transférer |
Re : Réponse sur "transcendance" |
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Visiteur
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Bonjour Fanch,
une précision : précédemment j'avais écrit : 'pour faire peut-être pire qu’en leurs noms.' et non 'pour faire peut-être pire en leurs noms.' Merci de votre post. A+ C.
Contribution du : 18/09/2015 10:11
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Transférer |
Re : Réponse sur "transcendance" |
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Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2009 21:13 De Canada
Groupe :
Évaluateurs Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Primé concours Post(s):
20340
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L'écriture est pure, c'est l'interprète qui la corrompt... Ce ne sont pas les lois religieuses qui ont semé la pagaille dans le monde, ce sont les doctrines qui en sont découlé qui l'ont fait... Parlant du Christianisme, croyance que je connais le mieux, à aucun endroit dans le nouveau testament il est demandé aux hommes d'aller soumettre les autres par la force du glaive ; au contraire, le Christ dit : "Lorsque vous arrivez dans une demeure(pour dispenser la bonne nouvelle...), si on vous accueille, entrez et donnez votre message. Mais si on ne vous le permet pas, allez vous-en, secouez même la poussière de vos sandales pour ne rien ramener de ces maisons là...
Jésus a plusieurs fois montré que la loi était faite pour les hommes, et non les hommes pour la loi. Avec cette logique, il a confronté l'essence même de certains préceptes(je fais allusion à la prostitué que personne n'a plus eu envie de lyncher car personne ne s'est trouvé "sans péché"), démontrant ainsi la grande ouverture d'esprit de Dieu...
Contribution du : 18/09/2015 11:49
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L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement ! |
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