Bonjour,
Si des lecteurs se meprennent sur le sens d'un texte la faute en revient à l'auteur. J'assume la responsabilité de ce manque de clarté. Au contraire de ce que CURWWOD à cru percevoir LEOPOLD PARTISAN à tout à fait saisi le sens que j'ai voulu donner à ce contemporain. Il n'est pas une incursion dans la dimension miroir de Star Trek ou de Stargate mais le ressenti d'une affection qui peut frapper tout un chacun: l'attaque amnesique.
Le miroir évoqué c'est le reflet intérieur, le SOI bouleversé par ces moments d'oubli de quelques minutes à quelques jours qui n'ont rien à voir avec alzheimer PIED EN VERS, ni avec l'âge où la déraison. Ils sont passagers et rarement réitères. Mais il provoque une fois revenu à la surface une sorte de manque douloureux, un sentiment déroutant. J'ai voulu traduire ce moment où l'on perd la notion de ce que l'on est, d'où l'on est et de ce qu'on a fait.
VINCENTDIX je comprends votre frustration mais mon but n'était pas d'écrire une nouvelle mystérieuse mais comme l'écrit AMELIAMO de rendre compte d'une confrontation avec cet autre qui est nous même.
LEOPOLD je vais aller faire un tour sur les références indiquées.
Merci à vous tous pour votre passage et vos avis.

Bonjour Robot et merci pour les précisions.

Lors de mon commentaire, je pensais à 2 personnes : l'extérieure que l'on connaît, et que l'on montre plus ou moins aux autres, et l'intérieure que l'on ne connaît pas trop soi-même, par contrôle ou calcul ou crainte ou simplement ignorance de ce que l'on est, et cette dimension inclut l'inconscient.
C'est pourquoi je ne vois dans la perte de mémoire évoquée qu'une perte globale de la première de ces deux personnes : la consciente, car l'autre étant au moins partiellement inconnue de nous-même comment la perdre, et surtout s'en rendre compte ?
Donc je comprends que ce qui est évoqué est un sentiment de perte totale qui est ressenti par l'homme total que l'on connaît consciemment, mais qui n'est souvent qu'une partie de nous-mêmes, la plus extérieure.

Dans les faits les choses sont sûrement moins tranchées.

Et du fait de vos explications je compte au moins trois personnes, sorte de trinité...celle que l'on connaît et que l'on montre (la persona de Jung), celle que l'on connaît mais que l'on ne montre pas aux autres, et enfin l'inconsciente qui recèle en son sein bien des pans de l'être total dont des possibilités de réalisation souvent ignorées.
Et pour moi, pour le moment, les racines de l'homme intérieur plongent dans l'inconscient dont elles puisent la sève (du devenir).

J'arrête car là il me semble que je commence à friser l'ictus... ;o)

Merci pour vos remarques WANCYRS CORBIVAN PAPIPOETE FRANCIS WALL-E ALEXANDRE LALA.
Analyse intéressante ci dessus CORBIVAN.
Je remarque que cette affection n'est pas si rare puisque plusieurs d'entre vous semble en avoir fait l'expérience. Je vais me sentir coupable ALEXANDRE si je suis la cause d'une angoisse !
WALL-E Je confirme le propos sur l'incipit mais je précisais que je ne le lisais pas "avant" de lire le texte. En tout cas merci pour l'appréciation généreuse dont je ne suis pas sûr que ce texte la mérite.
Bien amicalement à tous et rendez vous à bientôt sur vos textes.

Pas "jamais" mais "avant", c'est vrai, nuance subtile qui ne veut pas dire la même chose, c'est vrai. Vous lisez les incipits après la lecture.

Encore bravo pour cet extraordinaire poème, du moins à mon sens.

Bien à vous,

Wall-E