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1 Utilisateur(s) anonymes
L'arbre Mort Remerciements |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit:
20/01/2015 19:14 De Gironde
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2939
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Merci à tous ceux qui ont commenté ce poème.
Je me permets de répondre à certaines critiques ou interrogations. Damy et Papipoète: le mot « pot » a une connotation vulgaire j’en conviens, mais dans les bars du niveau de l’Assomoir (en référence à Zola), il m’a semblé qu’il décrivait bien cette alcoolisation consolatrice. Vincendix : effectivement, l’Ankou doit voyager pour atteindre les rives de Garonne ! En fait, j’en ai gardé un souvenir profond lors de mon service militaire à Lorient et en suis revenu avec l’effroi et le symbole qu’il transporte. L’image m’a semblé bien s’accorder à ce sentiment de rupture (la faux de l’Ankou !) et nous changer de la mythologie dite classique. Miguel : pour moi, le mot calciné me convient car il traduit cet état de ruine et de cendre ressenti, et j’aime bien sa sonorité… Alexandre : un problème soulevé par plusieurs, le genre du mot amour au pluriel. Indéniablement, il est recommandé de retenir le féminin pluriel, mais il semble que l’usage actuel accepte le masculin pluriel comme Baudelaire d’ailleurs l’avait déjà utilisé dans Spleen : « Causent sinistrement de leurs amours défunts. » Et dans ce sonnet l’alternance rimes féminines masculine commandent de garder ce choix ! En ce qui concerne « de ta voix », j’ai hésité à écrire « d’une voix ». Bien que « d’une voix » coule plus naturellement, j’ai préféré « de ta voix » pour la sonorité plus grave de « ta » et parce que cela introduisait au vers suivant « de NOS draps ». La mécanique est subtile et peut-être parfaitement vaine… Lala : je note votre commentaire et je me suis posé la même question. Il semble correct dans cette configuration de pouvoir accorder le verbe au sujet le plus proche : « Lorsque les sujets sont associés par ou ou ni, le verbe s'accorde soit avec les deux sujets réunis (à la manière de et), soit avec l'un des sujets. » Jfmoods : j’ai été très sensible à votre commentaire sur le plan technique. Je ne suis qu’un apprenti en la matière mais vous avez parfaitement exprimé ce que j’ai tenté de faire en matière de sonorité et de musique du vers. Les sonorités graves ne sont pas le fait du hasard et les allitérations en r non plus. Vous avez magistralement commenté tout cela. Merci. En ce qui concerne la ponctuation qui me tient particulièrement à cœur parce que selon moi, c’est l’un des outils les plus importants dans la maitrise du rythme du vers, je vous répondrai : Vers 1 ; oui la virgule serait sans doute souhaitable Vers 9 : non, je ne la souhaite pas car à l’oral cette hémistiche doit se lire en continuité, sans césure Vers 11, Là encore la lecture doit se faire en continuité sans reprendre sa respiration et la virgule alourdirait le vers et sa diction Vers 12 : je ne comprends pas ce que deviendraient les quatre derniers vers avec un point ! Corbivan : Dans le premier jet, les vers étaient les suivants : Tu fouleras un jour sur une plage blonde L’épave de mon corps, vieux tronc déraciné, Trop tard pour un pardon, j’aurai quitté ce monde J’ai opté pour la Gironde qui me parle au cœur et qui dans sa sonorité en ‘r’ correspond mieux à l’âpreté du discours. De plus la Gironde rappelle le fleuve. La phrase ‘j’aurai quitté ce monde’ m’a vite gêné pour sa platitude. Le mot ronde a pour moi un côté plus dur (allitération en r) contrairement à vous et son évocation de la ronde des amours et de la ronde de la vie m’a semblé plus appropriée. Pour conclure encore une fois merci pour votre partage de cette émotion et votre soutien auxquels je suis particulièrement sensible.
Contribution du : 21/10/2015 12:06
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Re : L'arbre Mort Remerciements |
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Visiteur
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Bonjour
Un passage du Littré pour le genre du mot amour : 2. Amour a été masculin et féminin dans les deux siècles derniers. Aujourd'hui il n'est susceptible de recevoir les deux genres que quand il signifie la passion d'un sexe pour l'autre ; ailleurs il est masculin. L'Amour, dieu de la Fable, est toujours masculin. Amour au singulier n'est féminin qu'en poésie. Au pluriel, il est féminin non-seulement en poésie, mais dans le parler ordinaire et dans certaines locutions. Des grammairiens ont réclamé contre la conservation de ces deux genres, disant qu'il est temps de ramener partout le singulier et le pluriel au même genre. L'Académie ne prendra pas un tel parti, et il serait fâcheux qu'elle le prît ; car cela ferait aussitôt considérer par le gros des lecteurs comme des fautes les passages de nos auteurs où amour est du féminin, grave dommage pour leur mémoire et pour notre plaisir, comme on le voit en plus d'un cas où le rigorisme mal entendu des grammairiens l'a emporté. Amour au féminin est un archaïsme ; amour, venant de amor, était féminin dans l'ancienne langue, comme tous les noms ainsi dérivés l'étaient et le sont encore : douleur, peur, etc. L'ancien français avait un excellent substantif, amorie, substantif féminin, pour exprimer le règne d'amour, les choses d'amour. Ce mot est regrettable. H
Contribution du : 21/10/2015 12:41
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Re : L'arbre Mort Remerciements |
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Expert Onirien
Inscrit:
22/05/2015 16:04 De REGION PARISIENNE
Groupe :
Auteurs Évaluateurs Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
3313
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Bonjour,
J'ai écrit des commentaires contextuels. Il me semble que votre texte gagnerait en qualité si vous adoptiez une grammaire classique, puisque vous écrivez en poésie classique, de même si vous évitiez le vocabulaire ordinaire de "pot". L'ensemble serait plus homogène. Il est vrai que de nombreuses tolérances existent en grammaire, la langue vit, mais rien n'interdit de conserver la pureté d'origine, et ainsi de sublimer un résultat déjà très réussi...
Contribution du : 21/10/2015 13:27
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"Penser est difficile, c'est pourquoi les gens jugent" Carl JUNG |
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