Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements pour "Angèle" |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
17/05/2009 18:44 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
1104
|
Merci à ceux qui se sont intéressés à mon texte, jusqu’à là bien accueilli ce qui me touche car il est vrai que j’ai une tendresse particulière pour cette nouvelle. Ce texte qui parle de rupture est né d’un coup de foudre pour une photo, celle d’une Saab 96 :
http://assets.shannons.com.au/U7988061ED9FM3AC/XFP05EW6DEBE696Z/axg9zvmvspydqe5m/jpg/550x430x1/vehicle/1964-saab-96-sport-replica.jpg J’ai d’abord été séduit par le design de cette voiture qui lui donne cette humanité qu’elle dégage. Et puis je me suis demandé quelle histoire on pouvait en tirer, comment cette voiture aurait pu se retrouver dans cette position et ce qui pourrait se passer hors champs. Mauron: Trés sincèrement (sic) je n’ai rien compris à ton commentaire, dommage c’était intéressant pour moi de décrypter un des seuls commentaires totalement négatifs. Hersen: Commentaire intéressant car regrettant l’absence de fond ou très mal exploité (je résume mais c’était très complet) ce qui me donne l’occasion d’en parler. Le fond dans un texte ne m’intéresse pas du tout. Je ne suis ni philosophe ni sociologue et encore moins psychologue. Pour moi le fond ou le sujet est à l’écriture ce que la toile et au peintre, un support. la taille peut varier on peut mettre un joli cadre mais seule la peinture compte. Apres si le lecteur y trouve des messages ou des valeurs grand bien lui fasse. La fluidité, le rythme, la sonorité et surtout la poésie m’intéressent, la structure en début et fin d’une histoire bien posée chronologiquement n’est pas ma tasse de thé non plus, là il s’agit d’un zoom sur une situation, une tranche de vie, ce texte n’a pas d’autre prétention que de procurer de l’émotion. Vincendix: Oui je reconnais, l’attaque de chapitre était un peu pompeuse, tout le monde a ses travers. Quant à « c’était agréable comme un coït matinal avec une veuve repentie » c’était une image un peu tarabiscotée pour symboliser la nuit (veuve vêtue de noire) et le fait qu’on « pénétrait silencieusement l’arrière garde d’une nuit qui s’achevait » mea culpa c’est tordu. In-flight: Oui j’aime Katie Melua , c’est mon coté midinette et oui BORDEL ! c’est qui le patron !!!! Enfin pour le coup un peu foiré son projet. Aelketa, Jeanmarcel, AlexC, Carbona, Coquillette, Blacksad,Perle-hingaud : vraiment ravi que vous ayez aimé. Encore merci à tous, je vous promets des nouvelles de moi rapidement
Contribution du : 27/10/2015 19:24
|
|
Transférer |
Re : Remerciements pour "Angèle" |
||
---|---|---|
Expert Onirien
Inscrit:
24/03/2013 19:06 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
9150
|
Dans un style plus contemporain, je me suis inspiré de cette voiture pour une scène de nouvelle: http://www.servimg.com/image_preview.php?i=198&u=13115826
(COCORICO !) Sur le fond et la forme, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous: le format de la toile participe parfois à la beauté de l'oeuvre.
Contribution du : 27/10/2015 20:16
|
|
_________________
La peur rend lâche, la lâcheté rend soumis. |
||
Transférer |
Re : Remerciements pour "Angèle" |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
17/05/2009 18:44 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
1104
|
Merci à Ameliamo et Coline-Dé pour leurs passages et commentaires encourageants.
Ameliano: Merci d'avoir résumé aussi clairement le sens que je souhaite donner à mon ecriture. Coline-Dé je m'explique plus haut sur l'image de la veuve repentie j'ai sacrifié le sens et la clarté à une fulgurance qui me tenait a coeur, j'ai pensé naïvement que ça passerait en force: raté. la remarque suivante: "j’en ai profité qu’elle soit sonnée pour enchaîner." La formulation est pléonastique ; soit " j'ai profité qu'elle soit sonnée", soit " j'en ai profité pour enchaîner", mais pas les deux ! Aie! Au temps pour moi quant à " je glissais d’une fluidité surnaturelle" Au lieu de : je glissais avec une fluidité ... Là c'est volontaire: un exemple de sacrifice de l’académique au profit de la sonorité et de...la fluidité. Merci de votre participation.
Contribution du : 06/11/2015 17:50
|
|
Transférer |
Re : Remerciements pour "Angèle" |
||
---|---|---|
Expert Onirien
Inscrit:
14/08/2009 09:58 De Bretagne
Groupe :
Groupe de Lecture Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
6593
|
Ok pour la fluidité mais dans ce cas, une petite virgule après "glissais" ?
Et je ne suis pas du tout du tout d'accord pour fond/forme dissociables : prenez une tache de peinture : il y a le dessin de la tache et il y a la ou les couleur(s) Mais pas de forme sans couleurs, et pas de couleur qui n'aurait pas de contours ! C'est pareil en littérature, selon moi. Il n'y a qu'à voir comment sont reçus les textes mal présentés, soit trop compacts soit avec trop de retours à la ligne : ils sont pénibles à lire et l'avis qu'on émet sur eux s'en ressent ! Et pourtant ce n'est qu'un aspect mineur de la forme. En revanche je suis ok sur ça : une nouvelle n'a pas besoin d'un début d'une linéarité chronologique et d'une fin et on n'a pas besoin du pedigree des protagonistes ! Il suffit que, comme ici, la "tranche " suscite l'appétit !
Contribution du : 07/11/2015 14:20
|
|
Transférer |
Re : Remerciements pour "Angèle" |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
17/05/2009 18:44 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
1104
|
"Ok pour la fluidité mais dans ce cas, une petite virgule après "glissais" ?"
Ravi de trouver plus pinailleur que moi, et pourtant je pensais être un pinailleur inaccessible, mais bon c'est à ça qu'on reconnait les amoureux des mots. Un bon texte est comme un empilement de mikado, jusqu’où peut on épurer sans faire vaciller l’édifice? Je ne dis pas que fond et forme sont dissociable à 100 %, dans l'absolu c'est impossible, je dis que je tends au maximum vers ça. Et oui, j'ai un problème avec le fond, je suis l'exterminateur du message sous-jacent , des valeurs en filigrane et c'est très compliqué d'y échapper entre ce qu'on peut glisser inconsciemment et ce que le lecteur croit y voir... En fait, m'adresser à la raison m'ennui, j ai l'impression de faire du rabachage et du racolage: "t'as vu comme je suis politiquement correct ou comme je suis un gentil humain bourré d’empathie, t'as vu mes connaissances en sciences humaine? tu vois c'est comme ça qu'il faut faire dans le vie....et pia pia pia" Ce n'est pas le rôle que je donne au roman (ou de sa fille unique la nouvelle) de transmettre des idées, je ne m’intéresse qu'aux émotions, donc à l'ambiance et la poésie, par exemple, surtout la poésie, en fait je suis un poète raté qui s'acharne à faire de la nouvelle pour placer ses truc de-ci de-là.
Contribution du : 07/11/2015 15:47
|
|
Transférer |