L’été « mis en cage » vous remercie…

Craignant le pire concernant le manque d’originalité, de nouveauté et de singularité, n’ayant je le crains que mes rimes simplistes et mon style scolaire à vous proposer, malgré les trois commentaires reçus pour lesquels j’exprime tous mes remerciements lors d’un premier refus du C.E et qui m’apparaissaient plutôt bienveillants bien que dénonçant déjà la longueur ( joli / long poème bucolique…) et le manque de rigueur dans la présentation enchaînée sous la forme d’une longue phrase mais qui contenait les strophes proposées que l’on me conseillait de présenter ainsi, je me suis interrogée s’il fallait le garder pour soi ou oser le représenter pour s’assurer du verdict…
La surprise n’en a été que plus agréable de le découvrir publié, car, peut-être suite à des problèmes d’installation d’anti-virus, je n’ai pas reçu de mail m’annonçant votre décision de sélection ; je remercie donc tous les acteurs qui l’ont rendue possible et de plus j’ai la chance de ne découvrir que du « bleu » dans vos commentaires !
Je tiens bien sûr à remercier chacun d’avoir pris le temps de laisser leurs impressions en me faisant l’honneur de leur passage :

- Vincendix : merci à vous pour votre lecture attentive malgré la longueur et vos conseils de « sabrer » plusieurs vers accessoires, ce que je ne sais sans doute pas encore faire… ; concernant le pied du nénuphar, j’entendais la partie basse visible de la plante plutôt que sa morphologie botanique, mais je comprends votre réticence…
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- Phoebus : je suis impressionnée par votre art de signifier en quelques mots percutants une profonde réflexion philosophique sous une forme synthétique qui interpelle, notamment pour vous citer : « cette harmonie vouée au recommencement », l’oxymore du « silence bruissant ouvert à une autre vérité », la notion de « rédemption » lorsque l’amour de la nature rachète l’homme dans une nouvelle alliance pour son salut… ; merci pour votre mise en perspective enrichissante, suivant également avec intérêt vos échanges littéraires avec Mauron et Pimpette…
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- Papipoète : ravie que mes simples vers bucoliques obtiennent vos suffrages avec un grand merci pour votre accompagnement qui restitue toujours de façon agréable et respectueuse le cheminement du poème. Vous n’avez pu malheureusement bénéficier de la réciprocité sur votre dernier texte et cela m’a peinée pour vous. Peut-on justifier le mépris au nom de la liberté d’expression surtout lorsque l’on écrit soi-même et que l’on ne peut nier ce lien « d’enfantement » qui se noue entre l’auteur et son écrit ? Il me semble que le lexique offre suffisamment de mots pour dire ce qui peut nous déplaire, surtout si l’objectif invoqué est d’aider l’auteur en question à améliorer son écriture, mais vous avez reçu des excuses et je souhaite vous féliciter pour votre courage et votre dignité…
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- Alexandre : Bonjour et merci à vous pour votre généreuse appréciation, vous m’offrez un beau compliment que « ces alexandrins sans faille », pour lesquels cette fois ( petit clin d’œil d’autodérision) les « forceps » n’ont pas été nécessaires…
Concernant la catégorie, il me semblait avoir lu que le néo-classique n’exigeait pas l’alternance des rimes, mais j’ai pu me tromper de traité de versification…

- Hananke : Bonjour à vous et merci d’avoir apprécié l’harmonie d’ensemble de mes petits tableaux d’été, que demander de plus en effet… ?

- Leni : Merci à vous pour cette appréciation qui me touche beaucoup et la citation que vous avez choisie ; j’ai eu moi aussi un faible pour la libellule qui m’a le plus séduite et qui méritait bien un quatrain pour elle –seule… ; je partagerai donc avec elle votre cordiale salutation…

- Pizzicato : ravie du plaisir éprouvé à partager ces petits bonheurs d’été, non sans relever également l’élégance de vos propos…

- Louis : Quel beau cadeau que votre commentaire et sachez que je mesure l’honneur que vous me faites ! Vous qui possédez l’art de dérouler les cheminements de la pensée par l’association d’idées qui trouvent leurs justifications dans le texte, entre les lignes et même bien au-delà, jusqu’à semble-t-il percer le subconscient et ses mystères… ; quel plaisir en effet que de se sentir exister en lien avec les merveilles de la nature, en se projetant dans ce bonheur tout simple mais si essentiel qui nous est offert… La saison estivale, grâce aux « vacances », permet cette parenthèse vers un ailleurs exceptionnel en ce qu’il n’est pas quotidien et donc ressourçant. La rareté de ce plaisir ne peut que le rendre plus intense, surtout quand il est gratuit, directement accessible, favorisant le calme et la paix ( de même que l’ombre sera doublement appréciée dans la problématique d’un été caniculaire comme celui de cette année ), en proposant un rendez-vous avec tous les petits bonheurs occasionnels qui comblent et régénèrent l’esprit, un temps de dépaysement et de disponibilité qui permet de les savourer avec exaltation, dans l’expression d’un temps fort de prise de conscience du lien qui unit l’être humain et la nature ou encore une femme à son mari dans le texte « un amour partagé… », un rendez-vous tendresse à l’image d’une mère et son enfant, cette relation à l’autre où le terme « embrassement » s’entendait au sens littéral d’entourer de ses bras l’être aimé pendant sa sieste, ce bonheur « subtil » comme dirait Leni, « délicieux tellement » comme dirait Mauron, ce bonheur dont Paul Fort disait : « cours-y-vite, il va filer… », d’où l’aspiration à le rattraper et le retrouver pour mieux le retenir avant qu’il ne s’échappe… Vous avez le don de projeter sur la simplicité d’un petit tableau la profondeur de votre réflexion personnelle et enrichissante : un spectacle de la nature simple, qui n’apporte certes rien de nouveau, mais que l’on a souvent tendance à ne plus prendre le temps de regarder dans notre vie quotidienne, urbaine, trépidante, se remplissant des domaines professionnels et familiaux…Giono, en effet, s’étant surnommé « le voyageur immobile », dans « Les grands chemins » déclare : « on s’aperçoit qu’en temps ordinaire on a à portée de main des petits riens qui sont tout… » ; pour lui, l’homme et la nature se tricotent ensemble, sont en connexion dans l’ouvrage cité « Que ma joie demeure… » et, plus proche de nous, le philosophe Frédéric Lenoir vient de publier « La puissance de la joie », dans une grande question d’actualité ainsi que « Du bonheur » : un voyage philosophique pour un équilibre de vie à méditer… ; merci beaucoup à vous … et au plaisir de vous lire…
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- Francis : Merci à vous d’avoir apprécié « cette escapade loin de la grisaille et de la morosité » parfois si envahissants…
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- Curwwod : qu’en termes galants vous savez poser vos mots, ce dont je ne peux douter à la lecture de vos poèmes ! La méditation cultive la philosophie du mieux vivre là où l’on se trouve, la recherche d’une projection heureuse d’un moment qui a su nous procurer du plaisir source de bien-être et que chacun peut pratiquer, pourquoi pas en s’appuyant sur ce réalisme merveilleux qui caractérise certains textes de Giono puisque vous le citez aussi ; merci beaucoup de votre passage qui est également pour moi plus qu’un honneur…
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- Je crains à nouveau d’avoir été trop longue et vous prie de m’en excuser, un bouquet de merci à tous en vous souhaitant bonne continuation…

Marie-Ange : Bienvenue à vous et un grand merci d’avoir suivi avec plaisir ma promenade estivale qui ne vous a pas trop ennuyée puisque le temps vous a paru trop court ; je suis ravie de votre passage me donnant l’occasion d’avoir un avis féminin et de plus une appréciation très généreuse de votre part grâce aux images que nous partageons dans nos souvenirs ; au plaisir de vous lire…