Toute nouvelle sur site, je suis ravie que mon poème rencontre des commentaires très détaillés et constructifs. Il est intéressant de constater que le sujet, à savoir l'infidélité d'une femme de marin qui préfère se jeter à l'eau plutôt que d'accueillir son mari marin comme il se doit ( et comme tout mari qui part voudrait être accueilli , enfin je suppose, ) le sujet de l'infidélité de la femme a fait réagir, je me demande si ce poème ( au delà de la forme je le répète) n'est finalement pas un poème féministe. Une femme dans chaque port serait -il plus convenable et moral qu'une homme de remplacement dans un port?
Merci bien à tous pour être passé la voir et avoir pris la peine de faire un commentaire.

Pour en rajouter un couche sur la morale de l'histoire, en tant qu'homme de terre et fervent du plancher des vaches, j'ai seulement regretté que cette femme ait des regrets. Quelques remords auraient suffi...

Citation :

Je n'avais pas saisi la fin du drame qui teinte le poème d'une bien triste chute. Le geste de cette pauvre femme devrait inciter à l'indulgence les partisans de la peine capitale et faire pardonner en partie ses incartades !

Quand j'ai lu ce texte en espace lecture, je l'ai de suite rejeté pour une seule raison, je n'aime pas ce qui est négatif.
Je pouvais m'abstenir de commentaire pour éviter de le noter mais je n'ai pas pour habitude de me "défiler".
Que la femme du marin soit infidèle, qu'elle semble souhaiter le naufrage du bateau, ce n'est pas mon affaire, mais qu'elle étale ses sentiments sur la "place publique", je trouve que c'est impudique
Je n'ai jamais lu de poème dans lequel un marin (marié), se glorifiant d'avoir une femme dans chaque port, souhaite ne jamais rentrer chez lui... Peut-être dans les chansons "à boire" ?.
Si ce texte avait été présenté comme un fantasme, pourquoi pas!
J'espère que vos talents littéraires me permettront, dans l'avenir, de vous féliciter.
Vincent

Explications, le poids de ses regrets; elle n'a pas de regrets concernant son geste , elle regrette simplement de ne pas pouvoir continuer à voir son homme de terre aussi souvent qu'elle le voudrait vu que l'autre rentre au bercail ... Ou elle regrette d'avoir épousé le marin.... Je me rends compte que ma chute en effet n'est pas si claire et est sujette à plusieurs interprétations.

Merci de votre réponse, je pense que le message que j'ai voulu faire passer n'est pas celui que vous avez compris car moi je n'ai pas retrouvé dàns vote interprétation le sens que je voulais donner à mon poème. En quoi est- ce impudique? Elle est seule avec ses sentiments , qui peut savoir pourquoi, la fin, elle se noie? Et qui a dit que le marin ne voulait pas rentrer? Ce n'est pas de lui dont il s'agit. Et elle ne souhaite pas non plus que le bateau coule...
Vous avez raison c'est négatif. Merci de me promettre une autre visite si un de mes textes proposés est à nouveau sélectionné, je ne suis pas sur le site pour espérer une quelconque glorification , juste des avis pour progresser...

Merci de toutes ces précisions.
Il y avait finalement une moralité dans tout cela !

Vous souhaitez des avis, Mina, pour progresser dites-vous... Eh bien, pour ma part, j'ai beaucoup apprécié votre poème... Je l'ai trouvé très plausible, quand bien même est-il contraire aux idées admises dans la bonne société... Je comprends fort bien cette femme de marin car j'aurais pu, naguère, me comporter comme elle...

Et si la chute est sujette à plusieurs interprétations, c'est parfait. Votre poésie laisse, de la sorte, place à l'imaginaire.

J'espère vous relire bientôt, Mina.

Automnale

Bonsoir Mina. Tout d'abord, mieux vaut tard que jamais, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue sur Oniris.
Ensuite, pardonnez-moi pour mon commentaire un tantinet lapidaire et somme toute pas très consistant... Vous avez bien sûr raison, bien des femmes de marins avaient sans doute un "homme à terre" alors que leurs maris avaient, pour certains, une femme dans chaque port car selon le dicton bien connu, la chair est faible...
Ceci dit, vos alexandrins sont de bonne facture hormis quelques hiatus évitables (quai encombré, où elle, qui attend ). Tout ceci est admis en contemporain et je ne m'y attarderai pas. En contrepartie j'ai bien aimé votre Pénélope adultère...

Au plaisir de vous lire...

Merci bien à vous tous, confirmés, chevaliers et Maître de me souhaiter la bienvenue.