Je fais suite à mon premier texte qui je trouve a été injustement refusé d’être publié…
Je ne vais pas vous cacher que je suis très déçu par vos commentaires. Je m’attendais sincèrement à un autre accueil de ce texte, qui en outre était le premier que je vous soumettais. J’aurais préféré que vous me laissiez le défendre d’avantage en ayant la bienveillance de le publier sur votre site.

J’ai effectué 1700 à pied, en une seule fois, en partant du Puy en Velay jusqu’à Santiago, en passant par Fisterra et Muxia. J’ai eu le courage d’aller jusqu’au bout de ce périple. Ça n’a pas toujours été facile mais les sourires rencontrés en route m’ont beaucoup aidés et sont des souvenirs qui resteront gravés en moi à jamais.

Je n’ai jamais prétendu savoir écrire mais je l’ai toujours fait avec le cœur et mes tripes. Je suis très déçu, voir affligé par vos commentaires parce que je suis persuadé que ce texte détenait de très fortes images qui auraient fait beaucoup du bien par les temps qui courent. Ce texte n’est absolument pas narratif. Il ne raconte pas d’histoire. Il est d’actualité. Il parle de vécu, de courage, de solidarité, de cœur, de liberté. Par les temps d’obscurantisme que nous vivons, il aurait été de bon aloi de lui prêter plus d’attention.

J’ai envie de défendre ce texte parce que je le trouve d’actualité. Les mots sont une chose, les ressentis autres. Certes, il n’a pas un grande sonorité poétique mais il dit des choses, des choses qui me semblent très importantes. Je le trouve à la fois léger, plein d’humour et très fort. Et je pourrai le relire 1000 fois que je le trouverai toujours aussi bon parce qu’il est sincère et qu’il me correspond.

Vous dites qu’il est narratif alors qu’il est au contraire très subjectif. Le passage que vous soulignez :
"Mais j’ai marché dans l’église du monde
Avec des catholiques à leur tête,
Des impies qui faisaient la ronde
Et des Muslim sans arrêtes,
Sans parler des juifs qui ronflent."

Vous ne comprenez pas ce qui se cachent derrière les termes « arrêtes » ou « ronflent ». En ce qui concerne les « Muslim », les musulmans, on parle plus facilement d’eux en terme négatif en les associant très souvent au radicalisme. Or, j’ai fait un tour du monde, et je peux vous certifier que la majorité d’entre eux sont « sans arrêtes », c’est à dire les personnes les plus humbles et les plus tolérantes du monde. C’est eux qui pâtissent le plus des retombées du radicalisme aujourd’hui… D’autre part, sur le chemin de Saint-Jacques, j’ai couché pendant plus de deux mois dans des gîtes avec je ne vous le cache pas une certaine promiscuité, surtout en Espagne. Le terme « ronflent » est donc un petit clin d’œil à la difficulté que l’on rencontre parfois pour trouver le sommeil.

Quand au « maître» que vous ne voyez pas, si vous avez un jour la chance d’effectuer ce chemin, ce que je vous souhaite, vous comprendrez qu’il s’agit de la foi ou de la joie éprouvée à effectuer ce chemin. Il ne faut pas oublier que l’objectif est d’arriver au bout du chemin pour y voir le maître, en l’occurrence Saint-Jacques.

Peut-être y-a-t-il deux ou trois ternes à changer dans mon texte. Je suis tout à fait près à en discuter avec vous pour voir comment on peut l’améliorer. C’est un texte qui me tient à cœur parce qu’il défend des valeurs universelles et je ne pourrai pas comprendre que vous ne lui donniez pas la possibilité d’exister sur votre site, et encore plus après les évènements tragiques que nous avons vécus. Merci d'avance pour votre compréhension.

Bonjour LAMEMOIREDUVENT
Je comprends votre déception mais soumettre un texte à Oniris n'implique pas forcément une publication automatique. Votre texte j'en suis persuadé est certainement écrit avec passion et sincérité.
Peut être quelques éléments de réflexion comme guide.
Bien que ce ne soit pas un élément primordial de sélection votre texte n'avait pas obtenu de commentaires lecteurs et peut être faut-il y voir qu'il n'a pas suscité l'intérêt que vous espériez.
Peut-être aussi la poésie ou le type de poésie choisi n'était pas les bons vecteurs d'expression.
Quand j'ai lu votre texte en sélection je sortais de la lecture de l'essai de Jean Paul RUFIN "immortelle randonnée - Compostelle malgré moi".
Ce n'est donc pas le thème de votre texte qui est en cause. Vous pouvez envisager de le revoir dans une autre forme. Poésie en prose ou Récit plus étoffé. Ce ne sont là de ma part que des suggestions sans garantie aucune de validité car tout texte et toute lecture génèrent une grande par de subjectivité fonction de la sensibilité de l'auteur et du lecteur.
En toute sincérité.
ROBOT.

Bonjour

Je comprends votre déception, exprimer ses sentiments par le biais de la poésie en espérant le partage est le souhait de chaque auteur.
J’ai vu votre texte en espace lecture et je ne l’ai pas commenté, pourtant, j’avais senti combien vous l’aviez écrit avec votre cœur et avec vos « tripes ».
J’aurais écrit que le fond est noble, que le message est clair, qu’il prône la fraternité sans aucunes frontières si votre texte avait été plus cohérent, mieux construit, si vous aviez évité certains mots, certaines phrases. Peut-être qu’en le transformant en nouvelle, en glissant éventuellement quelques vers, il serait accepté ?
Bon courage et ne restez pas sur un échec.
Vincendix

(Je vois qu’une réponse claire a été fournie, mais comme j’avais préparé la mienne depuis ce matin, je la poste)

Merci pour votre réponse et vos conseils. C’est vrai que pour moi, pour un premier texte proposé, je suis très déçu par le peu intérêt qu’il a suscité. Avant de partir sur le chemin de Saint-Jacques, moi aussi j’avais lu "immortelle randonnée - Compostelle malgré moi" de Jean Paul RUFIN mais je suis plutôt dans l’idée d’un recueil de poésie qui révélerait le coté spirituel du chemin de la vie, agrémentée de ci, de là, de quelques photos de ma composition. Je me sens plus dans le ressenti que dans le descriptif. Pour l’instant, à chaud, je ne vois pas comment je peux l’améliorer, mais je continue à penser que ce texte, si naïf soit-il, mériterait de vivre et d’être partagé.