Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Sur Hopper, le Voyage, remerciements
Maître Onirien
Inscrit:
31/10/2009 09:29
De du côté de Brocéliande
Groupe :
Groupe de Lecture
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Post(s): 16330
Hors Ligne
Merci à tous pour vos commentaires sur cette impression que m’a laissé un voyage en compagnie des œuvres de Hopper qui n’est pas, et de loin, mon peintre préféré.
Ce qui me fascine en lui c’est cette capacité à saisir et à rendre la profonde solitude des individus qui semblent figés dans leur propre rêve sans communication possible avec leurs voisins. Chacun vit sa propre vie comme on fait un voyage, croisant les autres voyageurs, les coudoyant sans les voir. J’ai lu quelque part qu’on peut le considérer comme le « Houellebecq de l’âge d’or américain » je retrouve effectivement le même désespoir, le même ennui entre les pages de notre auteur national.
Pour en revenir à mon petit texte dans lequel je tentais de rendre modestement les émotions que produisent sur moi ces tableaux, si j’ai pu les faire partager à certains d’entre vous, j’en suis ravie.

Merci Corbivan pour cette immobilité en mouvement, c’est exactement ce que je voulais suggérer. Quant à la portée de fils happée par un hoquet il s’agit des lignes électriques qui suivent comme une portée de notes les voies de chemin de fer et qui, retenues par des pylônes de bois, s’affaissent et se redressent brusquement à chaque support derrière la vitre des wagons. Peut-être en voit-on moins aujourd’hui …

Mina, Lala, vous semblez regretter que je n’aie pas évoqué l’intensité, le contraste des couleurs qui caractérisent les tableaux d’Hopper mais ce n’est pas ce qui me retient le plus chez lui et je vous avouerai même que je trouve un manque de subtilité dans sa palette, une agressivité que je n’apprécie pas trop …

Alexandre, je suis heureuse de t’avoir fait découvrir un peintre que tu ne connaissais pas. Même s’il n’est pas incontournable (tu as raison, il a un peu une gueule de vestige !) ce qu’il exprime est facilement transposable dans notre société actuelle et cela ne t’a pas échappé puisque tu as accepté ce café en ma compagnie !

Meaban, je suis touchée d’avoir eu le privilège d’un de tes commentaires aussi précieux que rares. Il est vrai que le voyage, les paysages qui se déplacent sont un domaine où tu excelles et cette connivence avec ton univers me flatte énormément.

La deuxième strophe semble avoir posé problème à plusieurs d’entre vous. Je voulais dépeindre le reflet du comptoir carrelé de jaune et de rouge m’apparaissant à travers la vitre sur un paysage de champs de blés émaillés de coquelicots (nous étions en été), les tasses de café se mêlant aux troupeaux de vaches croisés un peu plus loin … Difficile de faire entrer tout ça dans quelques mots … Je ferai mieux la prochaine fois !

Mauron, tu poses la bonne question « Que faire ? Peindre et donc figer, ou bien durer et vivre en mouvement ?... Les deux à la fois » je pense que la réponse est la même en écriture comme en peinture ainsi que dans tous les arts et si la fin est attendue et classique, n’est- elle pas à l’image de celle de notre propre vie ? Quel que soit le mal qu’on se donne pour la hausser un peu au- dessus de son marasme, l’ennui risque bien de nous rattraper.

J’ai lu avec beaucoup d’attention tous les commentaires qui m’ont été adressés y compris ceux de Phoebus, Ppolymnie, Francis, Coline et Wall-E
Un grand merci à tous ainsi qu’aux lecteurs anonymes et à l’équipe des Oniriens besogneux sans lesquels je n’aurais pas le plaisir de partager et d’échanger mes impressions de voyage en toute amitié.

Contribution du : 25/11/2015 12:15
_________________
"La poésie est aux apparences ce que l'alcool est au jus de fruit"
Guillevic
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Sur Hopper, le Voyage, remerciements
Expert Onirien
Inscrit:
22/05/2015 16:04
De REGION PARISIENNE
Groupe :
Auteurs
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 3313
Hors Ligne
Bonjour Arielle,

Heu... J'ai dû très mal m'exprimer parce que c'est juste le contraire que je voulais souligner !
J'ai mis en parallèle les caractéristiques de la peinture de Hopper et leur restitution dans votre poème.
Par exemple, les contrastes des couleurs : chaume et coquelicot...

Mon commentaire :
Hopper peint le silence et le vide.
Il peint la lumière, le contraste, les couleurs fortes.
Hors du train, ça court et ça sautille.
Alors qu'à l'intérieur, c'est « figé, morne, languissant ».
Chaume, coquelicot, couleurs l'une douce l'autre vive, troupeaux, mais ne nous trompons pas, ce n'est qu'un reflet, la lumière joue des tours, et à l'intérieur, s'il y a beaucoup de personnes, coude à coude, chacune est enfermée dans sa solitude.
On a l'impression que le temps file dehors et qu'il est suspendu à l'intérieur.
La vitesse du train, l'ennui dedans, l'attente.
Qui « s'éternise au bout de ton pinceau ».

Contribution du : 25/11/2015 13:10
_________________
"Penser est difficile, c'est pourquoi les gens jugent"
Carl JUNG
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Sur Hopper, le Voyage, remerciements
Maître Onirien
Inscrit:
31/10/2009 09:29
De du côté de Brocéliande
Groupe :
Groupe de Lecture
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Post(s): 16330
Hors Ligne
Pardon Lala si je me suis focalisée sur cette phrase : "Il peint la lumière, le contraste, les couleurs fortes." dans laquelle j'ai cru deviner un regret de ne pas trouver la même intensité dans mes mots. Il est évident que le reste de votre commentaire aurait du m'éclairer sur le caractère de vos intentions !

Contribution du : 25/11/2015 16:54
_________________
"La poésie est aux apparences ce que l'alcool est au jus de fruit"
Guillevic
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023