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1 Utilisateur(s) anonymes
Interconnexion... tentative de réponse ? ... et remerciements, bien sûr. |
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Merci à vous, chers organisateurs, évaluateurs, correcteurs pour avoir pris le temps de lire ce texte et de le publier. Merci aussi à vous tous, chers commentateurs, pour vos petits messages toujours gratifiants. And the winner is Mister Louis. En effet, cher Louis, comme à votre habitude, vous avez disséqué mon texte et vous avez su analyser chaque mot, chaque expression avec grande justesse. Et je vous remercie une fois de plus pour votre travail impressionnant. Bien sûr, chacun de vous mériterait que je m’attarde sur son commentaire mais je pense qu’une réponse globale sera pour moi plus simple. Quelles sont donc ces cinq entrées ? Bien sûr, les cinq sens du corps de l’être humain par lesquels est perçu l’environnement, le monde, l’Univers ; son, vision, goût, odeur, et cette peau qui reçoit tant du dehors, dureté, mollesse, froid, chaleur, une multitude d’informations incessantes qui pénètrent le cerveau, (« ces fils invisibles où tremblent des décharges, des lueurs flamboyantes, obsédantes, ») l’activité électrique neuronale qui fait de ce mélange de données infini l’inconscient duquel jaillissent les idées, flamboyantes, obsédantes, et une sensation d’être, la conscience. Sans cesse, par l’intermédiaire de ces cinq sens, l’extérieur pénètre en nous sans que nous n’ayons jamais rien demandé, un monde si mystérieux que nous ne pouvons le comprendre, un incommensurable univers (vasque aux bords sans fin, un récipient qui contient tant et se déverse, une sombre averse aux accrocs si brillants, l’espace noir empli d’étoiles) qui pénètre en fait une de ses parties et qui ainsi, par cette interconnexion avec lui-même, prend conscience de son existence. Qui suis-je ? Conscience d’être seulement moi, petit humain transi, enfermé dans cette boîte noire avec juste cinq ouvertures pour appréhender… quoi ? Un univers gigantesque, inconnaissable, aux informations fabuleusement précises, en interconnexion avec lui-même à travers nous, créant sans cesse cette sensation d’être et cette question infernale… Certains d’entre vous ont parlé de vertige. Il est vrai que cette prise de conscience donne le tournis. Etienne Roda-Gil, le parolier de Julien Clerc, dans une de ces anciennes chansons, incroyable et oubliée, écrivait que « le monde est un vertige accroché sur une tige… un dieu vieux, sourd et débile, de ses dix mains malhabiles, jongle pour des imbéciles… dans le noir…» C’est une vision terrible et qui nous emporte vers le même tourbillon. J’espère avoir répondu en partie aux questions qu’a suscitées en vous ce petit texte. Encore merci à chacun d’entre vous pour votre lecture et vos commentaires enrichissants. A bientôt Bernard
Contribution du : 02/12/2015 09:55
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