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Les Dames blanches : précisions et remerciements.
Expert Onirien
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Un grand merci aux lecteurs et commentateurs de ce poème sans autre prétention que d'être agréable à la lecture. Que le thème n'en soit pas nouveau m'importe peu : j'écris ce dont j'ai envie de parler sans me soucier de la pseudo originalité que d'aucuns réclament à grands cris. Je n'aime pas cette « poésie » absconse où l'on sent le travail du percheron pour fabriquer du poétique soit disant inventif. Quant à la poussière elle ne gêne que les enrhumés. Je préfère être poussiéreux que lourdement laborieux.
Quelques remarques de détail : Miguel, Wall-E, Alexandre, pour la répétition de « matin » au vers 4. Elle est volontaire et adopte la structure du chiasme pour insister sur la malédiction qui frappe durablement le personnage. La répétition est une figure rhétorique dont il convient évidemment de savoir user.Je garderai donc ce vers en l'état.
Wall-E, chacune des strophes sauf la dernière émettent une hypothèse quant à la question « Quelle est cette lueur ? » et donc effectivement le ? pourrait laisser la place à une virgule. En revanche on ne place pas en général de virgule devant une conjonction de coordination. De même je vous signale que le « é » est une rime masculine et que par conséquent l'alternance est respectée. Enfin la rime « jais /j'ai », satisfaisante à l'oreille et qui respecte la conjugaison du verbe avoir au présent de l'indicatif ne me semble pas fautive en néo-classique. Je n'ai pas trop bien compris la teneur de ces remarques qui me paraissent assez approximatives pour ne pas dire erronées.
Cher Alexandre comme vous je me méfie de la lourdeur des participes présents et si au départ j'avais écrit « implorant » j'ai finalement opté pour le hiatus qui m'a semblé moins désagréable à l'oreille.
Au total ces « Dames blanches » n'ont guère convaincu ; tant pis pour elles mais j'aurais apprécié qu'un lecteur relevât l'allusion à la « Dame blonde aux yeux noirs en ses habits anciens » du merveilleux poème « Fantaisie » de Gérard de Nerval. A propos, la reine d'Argine, c'est seulement la dame de trèfle, mais le mot est joli.
Merci donc à Miguel, Hananké, Pizzicato, Wall-E, Vincendix, Pouet, Colline-Dé, Alexandre, à qui je souhaite un bon réveillon, une nouvelle année fructueuse en plaisirs littéraires et fertile en compositions remarquées. Bonne année.

C.

Contribution du : 31/12/2015 19:02
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Re : Les Dames blanches : précisions et remerciements.
Visiteur 
Bonsoir Curwwod et merci pour ces précisions...
Pour ce qui est du vers 4, ce n'est pas la répétition de "matin" qui me gêne, elle est tout à fait justifiée, mais sa place dans le vers...
Cela dit, ce n'est qu'un détail !

Bonne soirée et à l'année prochaine !

Contribution du : 31/12/2015 19:12
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Re : Les Dames blanches : précisions et remerciements.
Expert Onirien
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Francis, Papipoète, J fmoods, Cristale, Arielle, je vous remercie de tout cœur pour vous être arrêtés sur cette fantaisie et de partager le goût de ces vieilles choses, sans doute un peu démodées mais si précieuses dans notre monde qui manque cruellement de merveilleux. Merci pour vos conseils et pour avoir été sensibles à ce texte improbable. Arielle je suis heureux que vous ayez vu la dame blanche de Saint Ulrich, Jfmoods, merci pour ce commentaire savant et pertinent auquel je ne veux ajouter que ce détail : Eléonore pourrait s'appeler Ophélie et la Reine d'Argine être la dernière épouse de Barbe Bleue. Quant à Psyché, tout le monde connaît son histoire qui heureusement se termine mieux que je ne l'ai dit.
Vous remerciant encore, je vous souhaite une année de paix et de bonheur, d'inspiration fructueuse et de succès.

C.

Contribution du : 01/01/2016 17:44
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Re : Les Dames blanches : précisions et remerciements.
Maître Onirien
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De du côté de Brocéliande
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Elle ne devait pas être blonde et je vous laisse imaginer son prénom. Je l'ai vue un matin, dans la brume qui noyait le château

"La Belle Sarrasine

Un seigneur de Ribeauvillé partit un jour en croisade. Il avait bien juré fidélité à son épouse, mais le temps est long et la chair faible. Fait prisonnier il séduisit une jolie Sarrasine. Elle était si amoureuse qu'elle l'aida à s'évader. Il partit, non sans promettre de revenir la chercher un jour. De retour à Ribeauvillé, le seigneur retrouva les bras de son épouse et oublia promesse et Sarrasine. Les années passèrent. Un jour, il regarda la plaine depuis son château de Saint Ulrich, et eut l'impression de voir une mer recouvrir les terres de telle sorte que les montagnes devenaient des îles. Eau et nuages se confondaient. Sur les flots… apparut un bateau, pareil à celui qui le ramena d'Orient. Le bateau allait accoster devant le portail du château quand le seigneur se sentit défaillir. Il glissa à terre et s'évanouit. Quand il revint à lui, il était gravement malade. On le soigna, mais rien n'était plus jamais comme avant. Un an, jour pour jour, après l'apparition du mystérieux bateau, il disparut lors d'une partie de chasse et personne ne le revit jamais. Certaines nuits, on peut voir un bateau de brume, la-haut, près du château de Saint Ulrich. Une femme vêtue de blanc en descend et parcourt tristement les environs comme si elle cherchait… un amour perdu. Qui sait ?? (source contes et légendes d'Alsace Roger Maudhuy)."

Contribution du : 02/01/2016 09:43
_________________
"La poésie est aux apparences ce que l'alcool est au jus de fruit"
Guillevic
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Re : Les Dames blanches : précisions et remerciements.
Visiteur 
Je sais reconnaître lorsque je dis une bêtise, et effectivement l'alternance entre les rimes masculines et féminines est respectée, après vérification, de même que la rime "jais/j'ai" est satisfaisante à l'oreille et respecte les règles de prosodie en néo-classique. Ceci vient du fait que je débute dans ce domaine et que mon jugement est encore assez approximatif. Je tournerai donc sept fois la langue dans ma bouche avant de dire une sottise. Enfin, j'apprends vite et ne désespère pas un jour de pouvoir écrire un sonnet en bonne et due forme.

Bien à vous,

Wall-E

Contribution du : 02/01/2016 20:04
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Re : Les Dames blanches : précisions et remerciements.
Expert Onirien
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Arielle merci pour cette belle légende. J'ai passé mes vacances à Obernai et ai visité entre autres Ribeauvillé. Superbe.
Wall-E, même avec ces "erreurs" vous avez aimé mes Dames Blanches "Bien". C'est déjà une satisfaction. Rassurez-vous vous allez avec la pratique et l'expérience pouvoir écrire des tas de sonnets.
Bonne Année.
Cordialement.
C.

Contribution du : 02/01/2016 21:22
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Re : Les Dames blanches : précisions et remerciements.
Chevalier d'Oniris
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Je n'avais pas lu votre texte, ce que je viens de faire.
Vous dites : "j'écris ce dont j'ai envie de parler..." et je vous donne raison.
Il est vrai que le thème n'est pas nouveau, mais cela importe peu.
Je pense que c'est la façon de le traiter, de s'en emparer, de le transformer qui importe, pour moije...

En revanche, je ne comprends pas la suite de votre discours : "... sans me soucier de la pseudo originalité que d'aucuns réclament à grands cris. Je n'aime pas cette « poésie » absconse où l'on sent le travail du percheron pour fabriquer du poétique soit disant inventif."

La poésie, c'est aussi de la créativité, du jamais lu, du renouveau, de la bousculade, de la ruade, des coups de pieds au cul du langage,
sans cette fulgurance volcanique, où en serait-elle, la poésie ?

La poésie passe par le travail, et encore, et encore, et moije creuse, et je creuse, et encore, et encore, je creuse jusqu'à trouver une invisible poussière de pépite jamais lue jusqu'ici...

D'accord avec vous, je suis laborieuse, il m'arrive de passer des heures, des jours, des semaines sur un mot, sa place dans le vers, une virgule, pas de ponctuation... mais non, vous ne pouvez pas dire que "la poussière elle ne gêne que les enrhumés." parce que je suis entourée de poussière, de tas de poussière, il s'entassent dans ma caboche, sur les feuilles qui s'empilent, envahissent mon espace vital qui est mon espace vital : l'écriture.

Alors oui, je dois être "lourdement" laborieuse ! oh oui !!!

Pour en revenir à votre texte, il ne manque pas de qualités. La ponctuation est étrange, parfois, je veux dire dans le vers 12, pourquoi la virgule à la fin ? : "Ses jours de la fureur d'une main assassine,...".
Un point d'interrogation s'imposait puisque vous commencez le quatrain par ce vers : "Ou le spectre tremblant de la reine d'Argine,"

D'accord aussi avec d'autres lecteurs sur le vers 4 :
"Et chaque matin meurt de sa désespérance ?"
j'aurais préféré :
"Et meurt chaque matin de sa désespérance ?"

Sinon, je lis deux parties : l'évocation de la Dame blanche, impersonnelle, et le passage à un souvenir personnel au vers 13 :
"Est-ce ma dame blonde aux prunelles de jais"

Les rimes ABBA sont respectées et riches.

Voilà, c'est tout ce que j'avais à vous dire.
Je vous souhaite une belle année 2016, et à bientôt de vous lire,
Pussicat

Contribution du : 02/01/2016 23:28
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Re : Les Dames blanches : précisions et remerciements.
Chevalier d'Oniris
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Bis:
"l'allusion à la « Dame blonde aux yeux noirs en ses habits anciens » du merveilleux poème « Fantaisie » de Gérard de Nerval."

Je suis passée à côté... je pensais à un souvenir personnel qui aurait donné une direction nouvelle à votre texte. Ben non, c'est référence...
Pussicat

Contribution du : 02/01/2016 23:37
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Re : Les Dames blanches : précisions et remerciements.
Expert Onirien
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Un grand merci à Léni, Marie Ange et Ramana pour s'être arrêtés sur ce texte. Bien sûr le sujet peut paraître démodé (quand je vois la mode actuelle, son pathos, son misérabilisme, ça me rassure!) mais comme je l'ai déjà dit la satisfaction du besoin de merveilleux me paraît vitale dans le monde ou nous vivons.
Marie Ange, vous n'avez pas aimé c'est votre droit mais une langue française sans prépositions, conjonctions et pronoms relatifs qui sont les liens logiques de l'expression, ça s'appelle du charabia. Vous pas être persuadée vilains mots excessivement superflus être nécessaires compréhension langue? Par ailleurs ces répétition sont commandées par l'architecture du texte. Mais je ne veux pas m'étaler et souhaite à tous les trois un excellente et fructueuse année 2016.


Contribution du : 05/01/2016 14:36
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Re : Les Dames blanches : précisions et remerciements.
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Bonjour Pussicat.

Ne nous méprenons pas : quand je parle de caractère laborieux, je ne mets pas en cause le travail de reflexion et d'expérimentation de la meilleure formulation absolument nécessaire à l'éclosion d'un texte. J'y travaille comme tout le monde (peut être pas assez d'ailleurs).
C'est l'impression du caractère artificiel, laborieux, forcé, parfois snobinard de certains textes aussi bien classiques que libres, rencontré à maintes reprises aussi bien ici qu'ailleurs qui m'insupporte.
Je crois qu'entre la grandiloquence ridicule de certains et la prétention de révolutionner la langue en saucissonant arbitrairement les phrases et en procédant à des associations sémantiques hasardeuses, pour ne pas dire absconses, d'autres, il existe un moyen terme qui permet une poésie signifiante sans être lourdissime.
Par ailleurs, je déteste par dessus tout le suivisme prétentieux de préjugés abusifs qui consiste à dire "c'est poussiéreux, ça a 150 ans". Et alors? Ce qu'ont écrit tous nos grands modèles des siècles écoulés (je pense surtout au XIXème et début du XXème) c'est de la daube, ça sent la poussière comme un vieux tapis? Vraiment on rencontre des arguments d'une stupidité sans égale même chez des gens très bien par ailleurs!
Je veux aussi vous rappeler qu'une référence on peut se l'approprier, la faire sienne au point de l'évoquer en maintes circonstances émouvantes de l'existence et que ce n'est pas seulement du pédantisme. C'est précisément mon cas, ça me touche profondément.
Bien cordialement à vous et surtout bonne année.

C.

Contribution du : 05/01/2016 15:02
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