...Oui, me voilà qui refais surface depuis le mois de... septembre 2015 avec mon poème "Prémisses". Accaparée par de vrais soucis de santé à cette période, j'ai omis de cocher la case "Me prévenir lorsqu'un nouveau commentaire est posté pour ce texte". Je me suis depuis blottie en centrale de correction en omettant de revisiter les chaleureux commentaires reçus abondamment pour cette poésie. Mea Culpa, mes modestes et piteuses excuses à vous tous qui avez donné de votre temps pour mes lignes - commentateurs autant que lecteurs et sélectionneurs. Je vais tenter de répondre à tous ceux qui ont laissé trace de leur lecture, pour mon plus grand bénéfice... soit parce que mon Ego aura (sur)gonflé grâce à vous et une petite cure de baume adoucissant ça ne fait jamais de mal ; soit (et surtout) parce que chacun à votre manière, vous m'aurez fourni des indications sur la manière d'améliorer ce texte.

@Bleuterre : merci pour vos compliments sur ces écrits. Oui, il y a en effet une intention de "faire passer" le désir au travers des mots. Cependant, il n'y a pas absence de concrétisation mais au contraire aboutissement. Je n'avais pas conscience que "cette étrange lueur noire..." pouvait aller jusqu'à une violence - pourquoi pas ? - ; quant à moi je voulais juste exprimer un mystère, un secret planant dans l'air derrière le bleu des yeux.

@jamesbebeart : merci aussi pour vos compliments sur le texte. Vous me voyez ravie que vous ayez perçu les sens, le corps en éveil, c'était ce que je voulais transmettre. Mais je suis bien d'accord avec vous : j'ai été sacrément négligente à la relecture, pour avoir laissé cette répétition d'un mot fort comme "ventre". Je le remplacerais dans une prochaine version.

@corbivan : merci beaucoup pour "l'érotisme délicat teinté de spiritualité" : en effet, la relation qui m'a inspiré cette poésie possédait cette part de "jeu entre deux esprits qui se cherchent par le média des corps" comme tu le dis si bien, corbivan ! et tu as raison aussi pour "il y a du jeu ici" et "de la pudeur" (rien de plus plaisant pour un auteur, je crois, que de se sentir "compris" dans son propos.) Pour "cette étrange lueur noire", qui a interpelé aussi Bleuterre, il s'agit simplement du pressentiment d'un secret intime, qui ne sera révélé que plus tard.

@myndie : un immense merci pour tous vos encouragements ; tous les auteurs rêvent de recevoir de tels compliment sur son écriture - j'ai rougi et je suis bien aise que mon écriture vous touche autant, et vous aie transmis les sensations que j'ai voulu y mettre.

@Pimpette : Dame Pimpette, que me voilà toute fière que ma poésie bénéficie d'un tel commentaire de votre part, et que vous vous adressiez à moi pour de tels encouragements ! Je vous avoue que nous avons la même strophe-chouchou pour le coup. Merci beaucoup.

@Wall-E : ce qui me flatte le plus dans tous vos compliments sur mon écriture, c'est Je reconnaîtrais votre style d'écriture entre mille !" et en même temps cela reste totalement énigmatique pour moi, tant je ne perçois pas moi-même le "style" ni la particularité au point que vous puissiez la reconnaître. Tant mieux, vraiment, si vous avez trouvé ceci "rafraîchissant" et si la lecture vous a fait passé un bon moment, vous m'en voyez ravie. Merci.

MissNode

De rien MissNode, et j'espère que vous allez mieux.

Pour ce qui est de reconnaître une écriture entre mille - la vôtre, en l'occurence - disons que j'ai une mémoire assez sélective et un très bon flair pour appréhender des formes (ou formules de phrases), des styles, des caractères particuliers, des univers propres à chacun qui me permettent souvent de remonter à la source d'un auteur, par exemple. Et comme votre univers est "très" particulier, il devient plus aisé d'y déceler l'auteur.

Un très beau poème...

Bien à vous,

Wall-E