Bonjour !

Tout d abord un grand merci à tous les lecteurs qui ont pris la peine de lire et commenter mon conte ( promis je participerai davantage et commenterai les textes des autres : j ai juste beaucoup de mal à juger un écrit car je sais à quel point on peut y mettre du cœur).

Pour répondre à socque qui pense que je fais l apologie de l anorexie :
Je suis ravie dans un sens d avoir réussi à écrire un conte à plusieurs lectures possibles. Il y a certes un côté sinistre( comme dans beaucoup de contes classiques qui touchent à des sujets grave comme l inceste, le viol etc...) mais il y a aussi un côté léger et poétique où la princesse est sauvée d une famille oppressante par un homme compréhensif qui voit la vie de la même manière qu elle.

Mon conte dérange car derrière il y a un thème grave qui est l anorexie et oui il y a de la complaisance chez les anorexiques. Mais il n y a aucune apologie de cette maladie loin de là. Juste la description d un état psychologique tel qu on désire disparaître. On peut y voir à la fin la délivrance par la mort mais aussi par l amour. A vous de voir !

Une délivrance par la mort, à la fin ; cela, je n'y avais nullement songé. J'avais plutôt vu une délivrance par l'amour...

Merci de vos explications.

C est davantage la délivrance par l amour que j ai décrit effectivement !

Pour répondre au commentaire de David:

Merci d avoir pris le temps de lire et commenter mon conte.
Concernant le titre choisi, il Ne s agit que d un clin d œil à la princesse au petit pois d'Andersen. Aucune intention de ma part de rivaliser avec ce grand auteur ! Ici le sujet est bien plus grave puisqu il traite de l anorexie. Rien à voir avec le conte très léger d Andersen.
Concernant mon choix pour les troubles de la princesse :
Ce n est pas par hasard qu elle soit muette ET anorexique. Les deux troubles proviennent d une même cause qui est liée à l oralité au sens psychanalytique du terme. Un extrait intéressant d un traité sur les troubles alimentaires :

L'anorexie comme la boulimie se manifestent par une perturbation de l’oralité : privation de nourriture pour l’une, excès pour l’autre, mais ne peuvent se réduire à de simples pathologies de l’oralité car leur oralité est aussi un dire et une adresse incessante et désespérée. Cette clinique illustre particulièrement ce que le symptôme doit au Réel, comme l’indique Lacan : « J’appelle symptôme ce qui vient du réel [1][1] J. Lacan, La Troisième, 1974. », et pose à la psychanalyse des questions conceptuelles et pratiques qui nous poussent à nous orienter de la structure et à faire porter l’interprétation non pas sur le sens du symptôme mais sur l’objet, en visant le hors-sens du symptôme voire le sinthome."

Ma princesse ne parle pas car elle s exprime déjà au travers de son anorexie. Pas besoin de paroles. Elle aurait pu être boulimique effectivement car les deux troubles sont motivés par la disparition du corps. Pas de complaisance mais un appel à l aide. J ai choisi l anorexie pour décrire une jeune femme qui a le désire de disparaître ou tout le moins vivre dans un monde de légèreté et d amour. Et c est le prince,différent lui aussi, qui rend son monde merveilleux possible: ils regardent dans la même direction, se comprennent et se guérissent mutuellement et peuvent passer à l âge adulte en pleine santé et sereinement, libérer des poids de l'enfance où l adulte attend beaucoup de l'enfant.

Merci pour les précisions !