Tout d'abord un grand merci au CE qui a décidé d'inclure ce texte au catalogue d'Oniris, c'est le troisième sur 3 proposés, ça fait indubitablement plaisir !

Un merci aussi aux gens du groupe de correction qui oeuvrent dans l'ombre pour rendre nos textes présentables.

Merci à tous les commentateurs, ce texte reçoit un accueil putôt favorable et j'avoue que j'en suis surpris, je m'en explique ci-dessous.

Pouet: non non pas de MonsieurF aussi haut que Rimbaud, je suis trop vieux, trop mauvais poète et pas assez aventurier pour lui disputer sa place !

Wall -E: je suis navré que vous n'éprouviez rien en lisant mon texte, j'en suis le premier déçu, mais je me tiens à votre disposition si vous souhaitez en parler.

Purana, Robot, Lulu, Marie-Ange, Personne, Alcirion, Bolderire : merci, vous me flattez !

Genèse: ce poème est né, comme ma production de ces 3 derniers mois, par l'évocation mentale d'un lieu et par extension des sensations, émotions qui y sont liées. A mon habitude, mon autre média favoris (la photographie) est très présent: je vois d'abord des images que je traduis ensuite en mots, d'ailleurs je me demande, qui fonctionne ainsi ?

J'ai donc repensé à une maison de famille quelque part aux confins de la Haute Loire, j'ai repensé aux étés là-bas, et à la possibilité d'y amener un jour la femme que j'aimerais (voeu pieu ? )

Généralement le images deviennent des fragments de mots, des phrases à la syntaxe imparfaite. Sauf que là c'était structuré, et très prosaïque.
J'ai donc écrit mon premier poème en prose sans trop le vouloir et sans trop savoir si ça avait une valeur.

Vous me confortez dans l'ide que oui !

Pouet note la présence de la vie animale: ce lieu est pour moi une sorte de sanctuaire de la faune, j'ai appris à y reconnaître les animaux, aidé par mes aïeuls, et ils font partis de cette sensation.

les sensations: le titre tout d'abord est un hommage à un poème éponyme de Rimbaud (celui qui commence par: "Par les soirs bleus d'été"). Je ne suis pas un maniaque de son oeuvre, mais ce poème est une révélation depuis mes 17 ans: on peut avec des mots très simples, des situations presque banales, évoquer des sentiments, sensations, aussi vastes que l'amour ou la liberté.

Dans mon texte j'ai essayé de transmettre l'amour que je porterais à cette femme imaginaire, la sensations presque magique de se réveiller avant elle et de la regarder dormir, ainsi que l'attachement à ce qui fait que le moment est unique: la sensation de légère fraîcheur juste avant la chaude journée d'été, la sensation de liberté d'être deux, l'odeur du pain frais etc...

Voilà je m'arrête ici, je n'abuse pas plus de votre temps.

Merci encore à toutes et à tous.

Je ne sais pas. Difficile d'expliquer pourquoi l'on ne ressent pas les choses quand c'est le cas. Aujourd'hui je les ressents un peu plus, mais le poème ne m'a pas transporté. Je ne doute pas de pouvoir mieux ressentir les choses la prochaine fois, du moins je l'espère.

Bien à vous,

Wall-E

Merci Wall - E d'avoir relevé votre note en tout cas. Et au prochain poème, avec grand plaisir.

Merci Egfrild de votre commentaire.

Merci Leni de ton commentaire !

Merci Epitete pour votre très sympathique commentaire