Bonjour à tous,

Tout d'abord je tiens à remercier l'ensemble des membres d'Oniris qui ont permis la publication de ce texte, je trouve ça bien que ce site fonctionne si bien, alors même qu'il ne contient aucun Pokémon !

Ensuite un merci aux personnes qui ont commentées ce texte, et bien sûr merci aussi à celles qui le commenteront dans le futur (enfin s'il y en a...des commentateurs...parce que sinon le vieux punk en moi dit "No Future !!!" Yeah...), mais je m'égare...

Un merci tout particulier à Lulu qui, ailleurs, m'a donné un inestimable coup de pouce pour ce texte.

En parlant de futur, ce texte est né du passé, le mien à moi, là haut dans les terres de la Haute-Loire que j'ai parcouru enfant avec bonheur, et où je retourne fréquemment.

Ma grand-mère avait l'habitude de m'amener au cimetière qui était pour elle presqu'autant un lieu de vie que le bistrot pour d'autres...Elle y retrouvait des copines, des copains mais moins quand même, les hommes préféraient le bistrot cité précédemment, et ses chers défunts. Bref, on y passait beaucoup de temps. Et pour un môme de 8 ans un cimetière c'est un vaste terrain de jeu. (Je sais, y'a plus de respect ma pauvre dame...)

Ce cimetière j'y vais maintenant pour voir la tombe de ma mémé, qui donc n'était pas éternelle, et ce qui me frappe à chaque fois (enfin c'est une ou deux fois l'an hein, pas toutes les semaines !)c'est le silence qui règne dans ce lieu, et plus généralement dans le village, déprise rurale oblige.
D'où le titre et le premier vers, le "frôlé des yeux" faisant référence aussi à ma passion pour la photo..c'est très photogénique un cimetière !

MissNeko je suis ravi de vous avoir procuré ce coup de coeur, merci du fond du mien pour votre beau commentaire.

Marite: il vous séduit, c'est l'essentiel, qu'importe le pourquoi...merci à vous.

Troupi: vous l'avez dit, mais ça fait toujours plaisir ! Alors merci pour ça.

Pouet: merci ! C'est plaisant de te plaire !

Jean Meneault: moi j'aime bien qu'on dissèque ce que j'ai écrit, des fois je découvre des choses que seul mon inconscient concevait. Merci à vous de vous être arrêté sur mon poème.

Socque je vois très bien ce que vous voulez dire...en fait cette référence aux serpents est la clé: ma grand-mère et ma mère (sa fille) ont passé leur temps à nous mettre en garde contre les serpents (à les entendre la Haute Loire serait une sorte de vivarium géant !) et elles avaient réussi à nous coller une frousse de tous les diables de ces animaux à mon frère et moi. J'assimile cette frousse au passage à l'âge adulte, où le danger et la peur sont conscients (un enfant, de ce que j'en ai vu avec les miens, n'a pas conscience du danger jeune...il apprend celui-ci) et le passage à l'âge adulte c'est aussi celui vers la raison et un jour la mort (et la conscience de sa mortalité...avec le décès de ses proches par exemple). Merci donc de votre très intéressant commentaire.

Leni: content de te plaire encore une fois ! Et merci !

Vincente merci d'avoir apprécié ce texte.

Alexandre: non pas une farce ! Sinon je suis une dinde...je suis pas une dinde !! Merci :)

Alcirion: c'est un peu mon parti pris pour le futur: l'épure. J'aime tout ce qui se rapporte au zen, aux choses minimalistes, et je crois que la poèsie peut tendre vers ça aussi, tout en restant très visuelle...Merci du beau commentaire.

Voilà, bien sûr il y a d'autres choses dans ce texte, des morceaux de mon passé avec des tontons qui ronflent, ou des arbres foudroyés, mais je ne vais pas tout expliquer, ce serait sans intérêt !

Merci encore à tous, et au plaisir de vous lire vous.

Citation :

Oui, enfin le poème hein...

Ah mince...

Un grand merci à Hersen, le cimetière évoqué ici est un peu moins abandonné que le votre, mais peu sans faut.

Papipoete: c'est une partie de ce que j'ai voulu montrer en effet, merci d'être venu rendre visite à mon cimetière.

Vincentdix: merci de votre passage d'abord. Je fonctionne beaucoup par image (ça c'est ma culture de photographe) et par association d'images ensuite. Ainsi, l'enfant dépenaillé, couvert de poussière, que j'ai pu être (ou mon frère) après une partie de chat dans le fenil ou, moins reluisant, une bagarre avec un des voisins, se mélange avec le fait que ma mère nous faisait une ravissante coupe au bol qui permettait non seulement d'avoir l'air idiot (ou Mireille Mathieu) mais en plus d'avoir les cheveux constamment en bataille, et ça donne cette image d'enfant hirsute de poussière.

Pour moi, la vache est un animal taciturne: jamais un sourire, jamais un bonjour...

Les grand-mères ne sont pas éternelles malheureusement. Ce qui m a touchée c'est le fait que vous parliez de votre mémé. C est si important une mamie. Je ne me remets toujours pas de la perte de la mienne. Et puis les cimetières résonnent en mon cœur de vieille gothique !
A vous relire

Citation :

Non, MonsieurF, non! Vous ne m'aurez pas avec vos sanglots, je sais c'est dur mais prenez sur vous que diable!

Malgré l'apparente désinvolture de votre "ah mince", je sais que vous souffrez horriblement et je vous comprends.

@ Pouet: tu n'imagines même pas à quel point le camouflet infligé me plonge dans un désarroi presqu'existentiel...


Bolderire: merci beaucoup, c'est plaisant de lire ça ! (et en passant j'adore votre pseudo, voilà c'est dit).

Noran: merci pour ce très gentil commentaire.

Cristale : merci pour ce très beau commentaire, il me touche.

Corbivan: merci, tout simplement merci.

Paul 777: merci de votre commentaire.

Raoul: je ne connaissais pas cette coutume, mais elle convient ici en effet. Merci pour le commentaire.