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Remerciements : La flèche et la cible
Chevalier d'Oniris
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Bonjour à toutes et à tous,

Je ne manquerai pas à mes devoirs.
Je considère cet espace comme un devoir envers les lecteurs qui ont retenu ce texte pour publication, ceux qui ont lu et commenté ce texte, et envers tous ceux qui ont lu ce texte sans laisser traces - ce qui m'arrive à maintes reprises... même si je préfère rédiger des réponses personnalisées en MP, par expérience...

Publié le 16 Août, j'ai commencé à rédiger un brouillon de réponses dès le 17 après avoir lu le commentaire de Johannes :
la ponctuation !

Ponctuation-s, rimes, incompréhension sur le dernier sizain... autant d'interrogations que je retrouve dans les interventions de Marie-Ange et Brume.

Pas de dérobade ! Mais je vous demande un peu de patience...
Chacun ses petits soucis.
Je connais un problème de santé qui occupe une grande partie de mon quotidien, aussi quand certaines forces vitales vous disent : "ciao !",
on compense comme on peut et l'on fait avec.

Je tiens à rassurer l'ensemble des lecteurs et membres de Oniris : je serai bien présente au rdv.

Aussi je vous dis : à très bientôt !
Pussicat

Contribution du : 26/08/2016 10:25
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Re : Remerciements : La flèche et la cible
Chevalier d'Oniris
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Remerciements pour  : La flèche et la cible

Remerciements aux lecteurs du Comité Éditorial pour avoir retenu "La flèche et la cible" pour sa publication sur Oniris ; poème, catégorie poésie contemporaine.

Remerciements à tous les lecteurs qui ont lu mon texte et à tous ceux qui ont pris le temps de rédiger un commentaire : avoir un retour sur mon travail est essentiel, comme essayer de faire vivre ce site, même si un petit coup d'mou ralentit mes activités.

Et remerciements, par anticipation, aux futurs lecteurs qui n'ont pas encore laissé leurs impressions à l'heure où j'écris ces mots... ;)

Réponse aux commentaires de "La flèche et la cible", poème rédigé en octosyllabes, deux quatrains, quatre sizains, sans rimes, et qui tisse le thème de l'éloignement, la séparation ( envisagée ou sur le point de...), entre deux êtres.

JulieM : Je vous suis pour votre remarque : "dans la 4ème (strophe), le mot "manger" est trop trivial pour terminer cette "route...bordée d'angoisses inconnues à connaître".
Pour ma défense, pas grand chose sinon l'urgence, par manque de temps, mon temps, à moi, petite graine dans un sablier.
Si j'avais entrepris cette démarche qui est mienne - dois-je dire "qui était" - de lecture, de corrections, puis de relecture et de corrections, ce texte aurait rejoint les piles de pochettes, classeurs, cahiers... qui "mangent" une grande partie de notre chambre faisant le désespoir de mon ami...
Vous terminez votre commentaire par ces mots : "La 5ème ( strophe ) est en totale rupture de ton avec le reste du poème, je la trouve très en-deçà des autres, sans poésie, et j'avoue ne pas en comprendre le sens."

Vous évoquez le dernier sizain, et je comprends très bien ce que vous écrivez, et pas loin de le partager : "... en totale rupture de ton avec le reste du poème...", oui..., "sans poésie", oui... définitivement oui, mais avec des ponctuations ! ( vous aurez remarqué... ).
Trop elliptique ? C'est possible. Par pudeur, je suppose.
Cette strophe évoque le cœur, la moelle de la douleur... impuissante, la narratrice s'interroge et jette en vrac des solutions ( comme cette évocation du passé : ".... ou lui jeter un sort fatal / aussi puissant que ton regard / qu'elle abandonne par pitié ? "), pour combattre cette douleur "...elle...") qui s'est incrustée, invitée, comme une plante intrusive, dans une relation qu'elle pensait sans ombres jusqu'alors, et pour qu'enfin tout redevienne comme avant : retrouver ce paradis perdu...
Mais c'est trop tard ( enfin, le pense t-elle ), chaque jour, "elle", cette douleur lui vrille le cerveau et "lui" tord ses pensées, jusqu'à l'intranquillité.

Un commentaire intéressant à plus d'un titre, dans lequel je sens poindre un investissement sincère. Vous dépliez votre lecture avec justesse et cernez bien ce qui vous a échappé, "La 5ème..." !

Je vous remercie aussi pour les compliments : "De très belles images dans ce poème, une réelle sincérité dans l'expression."
Bien à vous, JulieM

dom1
"On perçoit la flèche, un peu moins la cible. Pour bien viser dans le mille, il faudrait mieux la cerner. Dommage."
J'attends autre chose d'un commentaire qu'un jeu de mots sur le titre d'un texte. Que répondre ? ...Dommage !

papipoete
Rien à dire sinon que vous remercier pour votre commentaire qui touche sa cible... et me touche, sincèrement ; à très bientôt de vous lire papipoete...

MissNeko
Je vous remercie pour votre lecture et votre commentaire, mais ce poème est tout sauf "joli" ; en revanche "la solitude et l'absence de l'autre." sont bien là... la strophe qui a votre préférence me plaît aussi, mais elle n'est que l'évocation du passé... elle fait partie d'un tout.

PIZZICATO
Je comprends votre désarroi devant cette "difficulté à saisir les protagonistes de " l'affaire "."
"Y a-t'il une troisième personne qui serait l'instigatrice ?
" Tordre son cou la faire rire / ou lui jeter un sort fatal "

J'ai ouvert quelques pistes de réflexion précédemment, dans ma réponse à JulieM, un exercice qui m'est peu familier à dire vrai.

Je vous remercie pour vos encouragements de fin.

Leni
Vous écrivez : "je peine à comprendre J'ai formulé plusieurs pistes j'attends les coms de l'auteur..."
N'attendez pas de moi de vous expliquez ce que vous ne saisissez pas, ou de me lancer dans l'exégèse de ce texte.
Je ne pense que ce soit le rôle d'un auteur, et pour dire vrai, je pense cela impossible, sinon ridicule - sans vouloir vous offenser.

J'apprécie également le chiasme que vous relevez, écrit sans le vouloir.

Merci à vous d'avoir déposé ces lignes, Leni.

jfmoods
Que dire, que dire, que dire... ?
Vous allez à l'essentiel, et cet essentiel me bouleverse jusqu'à me remettre en question.
De plus, vous faites référence à l'un de mes maîtres...
"merci pour ce partage !" ;)

Lulu
"Pour ma part, je n'ai pas du tout compris le sens du titre... Peut-être pourrez-vous nous apporter quelques précisions par la suite ?"
Je ne publie pas des textes avec ses fiches d'analyses et d'explications.
Tout au plus plus puis-je ouvrir des voies pour une autre lecture, des pistes de réflexion, modestement.

En revanche, je partage une grande partie de votre commentaire :
"Quant au poème, j'ai ressenti une vive solitude mêlée de nostalgie."
Pour marquer combien le présent est ici mal-être.
Ou plus loin il me semble :
"Ce poème me semble triste," mais tout à fait Lulu ! Vous avez mil fois raison, et vous seriez, ne serait-ce qu'un milliardième de seconde dans la caboche de la narratrice, que vous comprendriez sa "tristesse" et son "désarroi" devant la mort annoncée de cette relation amoureuse, d'une vie...

Et puis, vous abordez un sujet de réflexion intéressant par votre remarque : "mais ce qui compte, finalement, c'est le souvenir avec la force de ses vifs détails."
Il me semble que vous employez "souvenir" dans sa définition de "Survivance, dans la mémoire, d'une sensation, d'une impression, d'une idée, d'un événement passés..." ( réf : Larousse ).
Il y aurait tant à dire, mais ce n'est-ce pas le lieu d'échanger sur ce que vous entendez par "souvenir" ici.
Est-ce : "...ce qui compte, finalement,..." ? Je ne sais... il faudrait pousser plus avant, comme : souvenir et expérience.

" L'expérience est une lumière qui n'éclaire que soi-même. " Lao-Tseu
" L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. " Wilde

ou, ce qui se rapprocherait au plus près de votre commentaire :
" Nos plus grandes expériences sont nos moments de plus grande paix. " Nietzsche
Mais Kant dit aussi :
" L'expérience, comme preuve de la vérité des jugements empiriques n'est jamais plus qu'une approximation asymptotique de la totalité des perceptions possibles qui la constituent. Ce n'est jamais une certitude. "
Alors passons et poursuivons...

J'apprécie particulièrement ce passage :
"On sent un désarroi face aux questionnements concernant la vie à faire sans l'autre "Aujourd'hui est un autre jour..." (...) Je crois que je ne me suis jamais posée cette question."

L'espoir est un moteur puissant qui vous pousse au-delà de l'imaginable, pour qui veut bien s'en saisir. La narratrice semble essayer...

Vous terminez par ces mots :
"malgré les réflexions finales qu'il suscite. Il pose des questions, mais je crois que j'aurais préféré qu'il contienne surtout des images fortes comme dans la seconde strophe ; les souvenirs étant forts en eux-mêmes, et chargés de sens."
Le souvenir, encore... je vous conseille ce lien / Daniel Kahneman : L'énigme de l'expérience et de la mémoire :
https://www.ted.com/talks/daniel_kahneman_the_riddle_of_experience_vs_memory/transcript?language=fr

Un commentaire que je retiens Lulu et que je garderai.
Grand merci !

J'en viens à la ponctuation puisque les trois derniers commentaires de Johannes, Marie-Ange et Brume, sont en grande partie dominés par ce même point commun pour la/les ponctuation/s de : La flèche et la cible

Johannes : ... "J’ai également un souci avec l’usage des ponctuations dans ce texte. Elles sont utilisées au début et à la fin, mais pas dans les deuxième, troisième et quatrième strophes. Y a-t-il une raison çà cela ?"

" ...Y a-t-il une raison çà cela ?""
Sans doute, mais est-ce à l'auteur d'éclairer le lecteur ? Je ne sais...

La lecture de votre conclusion m'a suffit pour comprendre votre propos :
"... mais pourquoi adopter un style aussi alambiqué alors que l’auteur n’avait même pas l’excuse de la difficulté de devoir faire rimer ses vers ?"

"... alors que l’auteur n’avait même pas l’excuse de la difficulté de devoir faire rimer ses vers ?" "
J'avoue en être restée bouche bée... que répondre ?

Marie-Ange : "Plusieurs lectures, n'ont pas réussi à me convaincre, car le défaut de ce texte est le manque de ponctuation, les lectures se font difficiles et désagréables comme dans ces trois strophes :... "

Là vous évoquez les trois premiers sizains.

En conclusion, vous écrivez :
"Tous ces mots qui se suivent, les uns à la suite des autres, laissent au fil de la lecture comme sensation de confusion, cela fait très "brouillon".

" Tous ces mots qui se suivent, les uns à la suite des autres," vous
" laissent au fil de la lecture comme sensation de confusion, cela fait très "brouillon". "...
Je vais tenter de défendre mon texte en vous rappelant que la construction de "La flèche et la cible" suit une construction précise :
un quatrain d'introduction
quatre sizains de développement du thème
un quatrain final qui offre à la narratrice une voie, non pas une échappatoire, l'oubli ou l'effacement ( mémoire-souvenir ), mais un chemin : "... une autre vie à s'inventer (...) bordée d'angoisses inconnues..."
Reconnaissez cette construction, à tout le moins...
Et si le thème vous échappe, je pense m'en sortir pas si mal que cela en vous lisant : "...cela fait très brouillon". "... Oniris n'est-il pas un atelier ?

Enfin, vous concluez votre commentaire par ces mots :
" Je me suis pourtant attardé, mais l'émotion reste en retrait, ce poème n'arrive pas à m'entrainer dans un ressenti.""

J"essaie, je tente, de conter une histoire en développant un thème précis : l'intimité de la vie d'un couple dont les sentiments l'un pour l'autre s'effilochent jusqu'à la séparation, tout en choisissant une forme et une rythmique que je tiens du début à la fin.

Maintenant, que ce texte ne vous embarque pas, je n'y puis rien...

Que vous pensiez que "l'émotion reste en retrait, ", alors - qu'à mon humble avis d'auteure - tout dans ce texte n'est qu'émotion... que puis-je vous répondre d'autre que cela EST votre lecture.

À moins que mon écriture, mon style - à prétendre que j'en possède une, un, ce qui serait présomptueux de ma part - puisque je considère l'absence de ponctuation(s) comme non recevable, à moins de ne point lire de poètes vivants... j'entends par là que je cherche à comprendre, avec respect et sans vous offenser... je ne sais pas pas, Cécile Guivarch', Nadaus, ou contemporains entrés dans l'histoire comme Aragon et ses textes composés de vers de 16 pieds sans ponctuations, à moins que mon écriture, disais-je, vous déroute tant qu'elle vous pousse à écrire : "les lectures se font difficiles et désagréables comme dans ces trois strophes :"
... suivent les trois premiers sizains. (?)

Cécile Guivarch'
extrait

trois jours allongés dans la grande pièce

des fleurs autour et vos pieds vers les champs


vous étiez beaux dans la blancheur


de vos morts répétitives

est-ce moi qui morte

viens et reviens à vous


combien de fois déjà

Cécile Guivarch'
extrait

cette nuit vous êtes venus me voir
je dormais j’ai fait semblant de rien
__

donniez-vous les miettes aux oiseaux
souffliez-vous sur vos mains l’hiver

*

Je termine par le commentaire de Brume, plus nuancé.

Brume : "Sur la forme: alors il y a un gros soucis de ponctuations."
Que me faut-il faire ? Me transformer ? Changer ? Devenir "autre" ?

"Certaines strophes en comportent et d'autres non. En même temps je pense comprendre ce choix. Les strophes qui contiennent des ponctuations offrent une lecture posée et celles qui n'en comportent pas m'emportent sur un rythme fougueux."
L'argumentation de votre commentaire m'aide à comprendre votre lecture ; en cela, vous m'accrochez !

"Par contre je ne comprends pas pourquoi vous mettez des majuscules en début de certains vers alors qu''ils ne sont pas précédés d'un point ?"

Et vous prenez pour exemple :
"sous les branches du saule bleu / Et ces poissons dans les courants"

Et pourquoi pas ?
Imaginez un point après "bleu", ne pensez-vous pas que le rythme suffise à comprendre cette majuscule... non ?

Vous poursuivez pour conclure :

" Cela manque de relecture."
Permettez de ne pas partager votre avis.

" Je ne comprends pas ce "elle" qui apparaît à la 5e strophe. "
Je m'en explique dans ma réponse à Julie

" J'adore le fond, son souffle, son amertume, et son désir d'avancer, que vous me faites ressentir, le coeur battant. "
Voici la nuance que j'évoquais au début : Enfin cette impression que vous saisissez ce que je veux faire passer au lecteur ; rien que pour cette phrase, je retiens votre commentaire Brume !

" La seconde strophe est la plus jolie."
Je ne comprends pas ce vous entendez par : "...la plus jolie.", et m'en expliquerai en conclusion.

Et ces "ponctuations", ces absences de "points" alors que le mot du vers suivant commence par une majuscule !

Et toujours ce premier sizain qui revient comme chez beaucoup de lecteurs comme le plus apprécié : "Il y a de belles choses dans ce texte, notamment la deuxième strophe qui est ma préférée."

Conclusion

Je ne pense pas que soit à l'auteur de faire l'exégèse se son texte.

Sur la compréhension :
Combien de textes, d'extraits de poètes me passent au-dessus, à côté, de l'entendement alors que j'ai la gorge nouée à les lire !? Comment l'expliquez ?

La poésie est-elle affaire de clarté, de compréhension, de totale maîtrise du sens pour qu'elle existe et vibre et touche, bouleverse et renverse vos sens au point d'un pleurer de joie ou de tristesse à sa lecture ?

Je ne sais...
J'ai hésité avant de proposer ce texte au Comité Éditorial, jusqu'au moment où j'ai compris que la question ne se pose plus : ce que j'écris depuis toujours, les textes que je propose aux lecteurs de Oniris depuis mon inscription ( comme aux lecteurs d'autre sites), sont moi, mon vécu, mon expérience, mes souvenirs, mon existence ; en cela, pourquoi ferai-je exception pour "La flèche et la cible" ?

J'entends par là que chacun de mes textes est un engagement.
"J'appelle poésie cette intrigue de l'infini/où je me fais auteur de ce que je vois, de ce que j'entends"...
"Le meilleur le pire, tout est possible le dé lancé l'événement nous jette plus loin que lui-même (...)"
Boulanger.

Je n'écris pas pour plaire, pour faire "joli", je n'écris pas sur commande... les rares cas où je m'y suis exercée étaient motivés par le jeu.

C'est la faute au poète-marin ces moments de pure excitation... au poète breton qui déplume l'anatomie de n'importe quel animal pour en faire un bestiaire de mariés zuniques : éléphant-zèbre, lapin-renard, hyppocampe-Pégase... c'est lui qui m'a refilé cette passion de s'amuser avec les mots, d'inventer, de m'écarter de la norme... lui et bien d'autres... reconnus comme des montagnes : Baudelaire, Mallarmé, Char, Queneau, Michaux, Éluard, Aragon, Prévert, Saint-John Perse, ou d'autres, plus proches, comme Cécile Guivarch ou l'auteur de ce poème titré : L’Invention du Passé

"L’Invention du Passé commence avec notre amour : exister n’existe qu’au présent de toi.

Avant-toi est sans Histoire : dans le pré-Cambrien de l’Enfance dans le Paléolithique du Baiser je n’étais qu’un fossile vivant.

On nomme cela "Préhistoire" moi je le nomme "Préhistoire de Toi" :
quand tu parus le Passé prit soudain sens il partait de toi et menait à nous."

*

Plus j'écris, plus j'ai le sentiment de me connaître mieux.

Je vous lance, de ma petite chambre, à vous toutes et à vous tous qui faites vivre la poésie, la nourrissez et la chérissez un grand merci sincère !

Pussicat

Contribution du : 01/09/2016 04:42
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Re : Remerciements : La flèche et la cible
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pussicat
quelle force de frappe pour repondre aux commentaires Vifs remerciements
et salut cordial LENI

Contribution du : 01/09/2016 19:51
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La vérité d'aujourd'hui est l'erreur de demain
Le talent c'est d'en trouver aux autres R Hossein
Plaire à tout le monde c'est plaire à n'importe qui S Guitry
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Re : Remerciements : La flèche et la cible
Expert Onirien
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Bonjour Pussicat,
J'ai passé un agréable moment à lire vos réponses. Vous dîtes ne pas aimer expliquer vos poèmes, et pourtant vous l'avez fait passionnément.
Moi aussi je n'aime pas expliquer mes poèmes.
Je cite vos réponses à mon com":

"Sur la forme: alors il y a un gros soucis de ponctuations."
Que me faut-il faire ? Me transformer ? Changer ? Devenir "autre" ?


Non.
Mais je juge la forme. C'est votre expression, vous le dîtes, maintenant je le sais et je l'accepte. Au contraire ne changez pas, j'aime la personnalité de votre plume.
Ce n'est pas juste la ponctuation, c'est l'ajout en plus des majuscules en début de vers sans être précédés d'un point...cela donne l'impression d'une inattention.

ne pensez-vous pas que le rythme suffise à comprendre cette majuscule... non ?

Non, ça ne suffit pas, car votre rythme n'est pas le mien. La majuscule je la vois après, donc la ponctuation invisible qui la précède je ne l'ai pas "vu". La pause, la respiration, vous êtes la seule à les connaître, moi, la lectrice, je n'ai pas de repère, je dois lire à mon rythme, mais voilà qu'apparaît une majuscule...c'est déroutant.

La seconde strophe est la plus jolie."
Je ne comprends pas ce vous entendez par : "...la plus jolie.", et m'en expliquerai en conclusion.


J'aime le poème en son entier. Mais j'ai adoré le choix des images de la seconde strophe tout simplement.

Contribution du : 02/09/2016 00:38
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Re : Remerciements : La flèche et la cible
Chevalier d'Oniris
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Bonjour Pussicat,
J'ai bien reçu votre message et j'ai essayé à deux reprises de vous répondre en MP. Mais je suis aussi peu doué pour le maniement de l'informatique que pour les commentaires poétiques et je ne suis pas parvenu les expédier. Je vous répond dès lors sur le forum.
Il n'y a rien à faire : je suis un incurable rationaliste, et il faut absolument que je "comprenne" un poème, même lorsque celui-ci est susceptible de plusieurs signification, ce que par ailleurs j'apprécie particulièrement, p. ex. chez Mallarmé. Mais lorsque je perd pied, lorsque je ne vois pas où un auteur veut en venir, malgré la beauté des images, je finis par me lasser et j'abandonne.
En fait, je suis bien plus sur de mon goût en musique qu'en littérature. Et pour la musique, je vous félicite : votre poème est réellement très mélodieux, surtout les deuxième et troisième strophes qui sont mes préférées.
J'espère donc que vous ne me garderez pas rancune. S'il y a eu un manque de compréhension, celui-ci est dû à ma propre incurie et non à une quelconque carence de votre poème.

Contribution du : 04/09/2016 12:11
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