Un grand merci aux lecteurs qui se sont arrêtés sur ce texte et ont bien voulu me livrer leurs impressions.
Certes le thème n'est guère original mais qu'il appartient à chacun d'entre ceux qui à un moment donné de leur vie ont éprouvé ce sentiment qu'il se passe quelque chose d'essentiel qu'on ne sait pas toujours saisir.
C'est mon cas et je voulais exprimer l'émotion que je ressens encore après cinquante années. Oui, Alexandre, oui Lulu, oui Antinoos, ce n'est pas le fruit de la seule imagination : elle était allemande et j'avais 19 ans.
Je suis vraiment heureux que mon émotion ait été partagée dans l'ensemble des observations. Cela prouve la belle sensibilité des lecteurs et affirme que la poésie traditionnelle est encore capable de toucher et d'apporter du plaisir.

@Dom1, merci pour votre passage. Comme vous et d'autres commentateurs, je ne suis pas vraiment satisfait du dernier vers et n'ait pas réussi à traduire clairement ces deux idées : « elle est toujours la même dans mon esprit » et «  j'aurais voulu qu'elle éprouve la même émotion » .
Cependant je suis surpris par la correction que vous proposez car elle comporte 13 syllabes et non 12.

@Papipoète , merci pour vos remarques qui m'ont permis de pratiquer quelques correction(hiatus, inversion,,,) Je reste pourtant sans solution pour la rime Hölderlin/opaline. Si vous pouviez m'éclairer...

@ Donaldo75,Pizzicato, merci de m'avoir témoigné votre plaisir en dépit de l'usure du thème.

@ Alexandre, vous me rendez confus car je reste bien loin de la perfection de vos écrits. Un grand merci pour avoir ressenti, comme moi, que ces brefs instants sont des trésors qui méritent bien qu'on en témoigne.

@ Hananke, vous avez aimé ; j'en suis ravi et comme vous je trouve le dernier vers mal conçu, mais j'y travaille. Merci pour votre commentaire.

@ Léni, Plumette,vous me faîtes bien trop d'honneur en rapprochant ce petit texte du superbe poème d'Antoine Pol mis en musique et chanté par Georges Brassens et du thème de son « Parapluie ». Mais je reconnais bien là votre sensibilité et votre amicale bienveillance.

@ Vincendix, merci pour votre passage et le témoignage de votre plaisir. Oui, sans doute m'illusionné-je en imaginant avoir laissé une trace dans la mémoire de cette belle enfant, mais c'est si bon...

@Lulu, Proseuse,MissNéko, c'est une grande fierté d'avoir réussi à partager avec vous ces émotions pleines de douceur , mais sans tristesse car elles constituent en grande partie le trésor avec lequel femmes et hommes de mon âge quitteront la partie...

@ Chimen, merci de votre passage bienveillant et de votre remarque sur le dernier vers que je partage absolument.

@ Ramana, oui le mythe de l'androgyne, de la moitié d'orange que l'on cherche désespérément et qu'heureusement on trouve parfois. Cela ne va pas sans fausses alertes, mais comme vous le dîtes si bien c'est le but de toute une existence. Merci de tout cœur.

@ Cristale, merci d'avoir pris le temps de me dire votre plaisir à la lecture de ce poème et malgré ses imperfections.

@Antinoos, vous savez donc bien de quoi je parle même si, sûrement bien plus jeune que moi, cette émotion fugace a persisté une dizaine d'années contre 50 pour moi. Mais vous verrez, dans 50 elle sera sans doute aussi présente. Merci aussi pour vos remarques judicieuses qui vont me permettre de corriger certaines imperfections de ce texte.

Merci encore à tous les lecteurs et commentateurs de m'avoir fait l'honneur de me lire.

C.

Oui, la poésie traditionnelle fait encore plaisir... Bien sûr. Et c'est toujours avec plaisir que je parcours vos poèmes. Au-delà de leur forme, je les trouve toujours très denses, comme ici avec ce poème.

Vous aviez 19 ans, c'est formidable. Je suis persuadée qu'on n'oublie rien vraiment. C'est un très bel hommage que vous rendez là à cette jeune allemande... Si elle savait !

Oui Lulu, si elle savait...

Bonjour Curwood

Vous avez écrit : << @ Donaldo75,Pizzicato, merci de m'avoir témoigné votre plaisir en dépit de l'usure du thème. >>

Je relis mon commentaire ; je ne vois pas de passage faisant allusion à " l'usure du thème " (??)

Bien cordialement
Pizzicato.

Vous avez raison Pizzicato. C'est moi qui sait ce thème traité mille et une fois; J'ai essayé de le traiter sans tomber dans le cliché ou la guimauve. Désolé si je vous ai froissé. Merci à nouveau pour votre intervention.

C.

Bonsoir Curwood
Mais non ! pas du tout froissé. Et j'ai beaucoup aimé cette poésie.
Bonne soirée.
Cordialement.
Pizzicato