Bonjour à tous,

Tout d'abord, comme il se doit, un très grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont permis la publication de cette nouvelle ! Qu'ils soient bénis sur 447 générations (et que le Père Noël soit généreux !).

Ensuite merci aux commentateurs qui ont pris le temps de lire ce texte, mais aussi de me donner leur ressenti !

Ce texte est ma première nouvelle depuis 4 ans. En effet, la dernière que j'ai écrit c'était "Maman" en 2012 et ensuite j'ai stoppé. Parce que je ne faisais pas ce que je voulais, parce que je n'avais pas trouvé mon rythme narratif et mes marques, bref je faisais un peu n'importe quoi, et ça se lisait.

Puis j'ai eu un déclic, d'abord poétique et ensuite en prose. Devant l'excellent accueil reçu par "Jed", j'ai proposé "Quand Marie" dont je n'étais vraiment pas sûr...Bien m'en a pris visiblement, puisque dans l'ensemble cette nouvelle vous plait.

Ce texte est en partie personnel, en partie inventé: je suis divorcé, je suis aussi un papa poule, et j'écris aussi, mais les ressemblances s'arrêtent là. Cependant, je connais plutôt bien le déchirement de ne voir ses enfants qu'une partie du temps, mais comme l'ont soulignés certains d'entre vous, je n'en fais pas un drame.
C'est triste, mais c'est comme ça, et ça ne nécessite donc pas de surajouter dans le pathos, chose que j'ai à priori réussi à éviter dans cette nouvelle.

Passons aux mercis individuels:

- Plumette: merci pour ce joli commentaire...Oui vous avez rencontré Jed ailleurs, mais ce n'était pas le même ^^ (je donne des explications juste en dessous)

- Barzoi: merci pour votre commentaire, je vous rejoins sur les points à améliorer !

- Charivari: alors non ce n'est pas le même ! ^^ En fait, j'ai piqué le prénom Jed dans un roman de Houellebecq "La carte et le territoire" où le héros se nomme ainsi. C'est un clin d'oeil à un de mes mentors littéraires (un gros clin d'oeil !). Je suis ok avec toi ce texte aurait sa place dans une oeuvre plus longue, mais ça me fout un peu les chocottes d'écrire un roman...

- Blacksad: merci ! J'aime raconter le banal, c'est un peu ma matière première...

- Pouet: Ok pour les adjectifs, c'est un de mes vices (avec le chocolat et les blondes à forte poitrine). Blond presque germanique: très blond quoi ! :p merci en tout cas.

- Perle-Hingaud: (on se vouvoie maintenant? t'es plus Bonbon ?) cette nouvelle doit beaucoup à Olivier Adam en effet, c'est sa lecture assidue qui m'a fait comprendre l'importance du style et du rythme, du travail aussi, alors c'est vrai que j'ai un peu copié ici (un peu !). Merci pour les progrès, je pense en avoir fait, mais je ne me rends pas bien compte.

- Toc-Art: merci pour le commentaire. elle n'est pas morte mais c'est presque pareil...pour ce papa...

- Miss Neko: merci beaucoup. Au plaisir aussi de te relire^^.

- Personne: quel commentaire ! Merci ! Ca me touche beaucoup.

- JfMoods: les deux personnages sont en effet complémentaires et antinomiques, Jed c'est l'assurance, le terrien, le narrateur c'est la poésie...et pourtant ils sont, quelque part, les mêmes: des humains dans une voiture. Merci pour votre commentaire détaillé et très intelligent.

- Vincentdix: merci beaucoup, j'espère avoir montré l'aspect touchant mais en évitant le côté larmoyant.

Hello MonsieurF,
ça alors, je ne m'étais pas trompée pour Olivier Adam... trop fière de moi !


Pour le tutoiement... ah la la, ça devient difficile tout ça, je m'y perds. Je n'arrive pas à tutoyer tout le monde (trop vieille école), mais du coup, je n'arrive pas non plus à vouvoyer parce que les anciens comme toi se demandent quelle mouche me pique...
Au secours !

(stony m'a posé la même question il y a quelques mois...)

Mais Bonbon est toujours là, quelque part dans la mémoire enfouie du site, c'est l'essentiel, non ?

- Lulu: merci beaucoup de ton commentaire, tu as raison pour les adjectifs, comme Pouet, je vais me calmer ! Par contre, c'est une volonté de ne pas décrire Marie: si je l'avais fait je perdais l'aspect minimaliste du texte (deux hommes une voiture point) auquel je tiens (il se rapproche de mes photos ou un peu de mes poèmes).

@Perle:

Citation :

Comment? Donc "Jed" était un vieux texte que tu as recyclé pour le concours? Quelle honte!

Sinon oui j'avais bien compris pour le côté "très blond" du germain, y a les suédois aussi (c'est juste le côté un peu cliché qui m'a gêné) mais c'est vrai qu'un "blond presque sicilien" ça marche moins bien forcément...

Au plaisir

Citation :

Nope ! J'ai écris Jed dans la foulée de Marie, mais comme le concours primait sur cette nouvelle Jed s'est retrouvé number one.

- Hersen: merci pour ton commentaire. :)
Par contre je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur deux points:

- le minimalisme, pour moi, peut s'appliquer tout aussi bien au style qu'à l'histoire. Ici mon idée était de tout centrer sur ce père et sa souffrance en évitant toutefois le pathos. Donner plus de corps à Jed aurait été, je pense, une erreur, en effet Jed n'est là que pour donner un peu plus de volume à mon narrateur. Si je parle plus de lui tout devient plus embrouillé, plus complexe et donc loin de ce que je veux (c'est aussi pour ça que je ne décris pas Marie par ex.)

- pour la dernière phrase c'est le narrateur qui parle, mais il n'est pas amer, c'est un constat rien d'autre. Mon personnage n'est globalement pas amer, il est conscient que la situation est de sa responsabilité en grande partie, plus que de celle de son ex. il n'a donc pas à être amer, je pense, pas plus avec elle qu'avec lui d'ailleurs.

Ce n'est pas mon texte, mais je vais dans le sens de Monsieur F : donner plus d'épaisseur à Jed, c'était embrouiller les choses. Il n'est qu'un personnage secondaire qui vient faire le contrepoint au "héros". D'ailleurs il en est quasiment l'opposé.

- Alcirion: merci pour ce sympathique commentaire. Il est vrai que la chute arrive assez vite, ou alors il faudrait une suite.