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1 Utilisateur(s) anonymes
"A contre-saison" : remerciements |
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Visiteur
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Bonjour à toutes et tous,
Je remercie vivement celles et ceux qui ont permis, dans l'ombre, la parution de ce texte, et qui, dans la lumière, l'ont fait vivre par leurs commentaires. L'accueil très favorable qui a été réservé à des vers très personnels, volontiers "sophistiqués" (comme on me le dit) me surprend et me ravit. Quelques réponses à vos réactions : *J'ai préféré proposer ce texte dans la catégorie néo-classique en raison des trimètres et de la rime réconfortants/printemps. *J'ai signalé les trimètres avec un astérisque par précaution, ce rythme un peu particulier pouvant être une source d'interrogations pour les dilettantes les moins éclairés en prosodie dite classique. Au sujet de celui-ci : D'une corolle pour chasser sournoisement. Il s'agit d'un trimètre avec récupération de la valeur rythmique de la terminaison du mot "corolle". (modèle que j'utilise de temps en temps). Il faut donc découper le vers comme suit : D'une coro//lle pour chasser// sournoisement Pour les curieux, j'avais ouvert un sujet sur la question ici : http://www.oniris.be/forum/a-propos-du-vers-5-d-orage-nocturne-t22154s0.html#forumpost294652 *"Thomise" est bien du genre féminin : coquille oubliée par votre serviteur au moment de publier. *Je préfère écrire "gros clou d'or" plutôt que "bouton d'or" (comme on a l'amitié de me le suggérer) car d'une part, cette proposition renverrait trop au nom vernaculaire de la renoncule et d'autre part, à une poignée de porte, tandis que le mot "portière" fait ici référence à une grande pièce de tissu qui drapait jadis l'entrée ou les murs d'une pièce, et non à une porte. *J'ai écrit "Aux ivrognes ailés vos vases liquoreux" pour tenter d'établir une harmonie imitative : son zzz en rapport avec le bourdonnement des insectes butineurs. *Cette réponse s'adresse plus particulièrement à Chimen : J'opte pour le remplacement d'"apaisement" par "enchantement" (plus cohérent, en effet, et doublon annulé avec le quatrain précédent) "Anémone, toi qui t'essores la première" : ici, le verbe s'essorer signifie "déployer son envergure", et non "se sécher", comme vous avez peut-être l'air de penser. (?) J'ai assimilé tout le ciel bleu à une portière d'azur, qui aurait été accrochée par le "tapissier Avril" sur une portière grise. Merci encore pour vos encouragements. Bien cordialement, A.
Contribution du : 03/11/2016 15:01
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Re : "A contre-saison" : remerciements |
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Anthinoos
Au sujet du verbe s’ essorer, j’en avais bien compris le sens, c’est un langage vieilli que j’ai vite mis en opposition avec l’expression jeune « se tailler un manteau ». Si l’on reste dans le contexte de cette expression, qui se taille un manteau aujourd’hui ? Se faire tailler, peut-être... Et comme en poésie, il convient toujours de se méfier du sens d’un mot, je n’ai pas oublié de m’amuser. Voici le tableau où mes fantaisies ont coupé l’essor de l’anémone pour un autre univers: un peu après une bonne giboulée, avec "cœur arrêté" à la suite, ça ne pouvait mieux « tomber » C’est mon côté taquin. PS: J'ai longtemps fréquenté un site où plusieurs membres relevaient ce genre de double sens avec un malin plaisir
Contribution du : 03/11/2016 22:58
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Re : "A contre-saison" : remerciements |
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Visiteur
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Je remercie Ioledane pour le temps qu'elle m'a consacré et son agréable commentaire. Voir ci-dessus pour la question des trimètres.
Contribution du : 10/11/2016 16:06
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