Merci aux membres du CE d’avoir sélectionné « La Femme », merci aux commentateurs et aux lecteurs.
Parmi les commentaires reçus, beaucoup se rejoignent et je réponds en globalité.
Pour le titre, j’ai choisi LA et non MA pour plusieurs raisons, d’une part, j’estime que LA femme qui vit avec moi ne m’appartient pas, ce n’est pas comme MA voiture. D’autre part, je ne parle pas seulement d’ELLE mais également de celles que j’ai « connues », elles ne sont pas tellement nombreuses, mais, à mon avis, elles sont représentatives.
Chercher à comprendre LA femme, ce n’est pas ce qui me préoccupe le plus, je suis plutôt préoccupé de savoir ce qu’elle pense de moi !
Il faudrait au moins cinquante quatrains pour parler de toutes les facettes de notre alter ego féminin, mon propos était surtout d’évoquer la complexité et les contradictions de LA femme, plusieurs vers sont révélateurs je crois. Je pense que cette complexité et ces contradictions sont tout d’abord physiques avant d’influer sur l’esprit, mais je me trompe peut-être ?
Bon, je n’ai pas réussi à faire l’unanimité mais je savais d’avance que je prenais ce risque.
Merci encore
Vincendix

Bjr et merci Vincendix.

Je suis d'accord avec vous pour la notion d'appartenance que revêt l'expression "ma" femme (ou "mon" mari, "ma" fille etc..). Mais je ne vois guère d'autres alternatives langagières à part l'appeler par son prénom.

Bonne continuation.

MON épouse, MA compagne sont moins possessifs que MA femme, ils expriment une situation précise.
Les dames disent plutôt MON mari que MON homme.

Dans l'environnement où j'ai longtemps vécu, bien loin de nos latitudes, un homme marié parlait toujours de son " épouse" et non de sa "femme". Ce dernier terme avait une toute autre connotation alors que le terme "épouse" impliquait une forme de grand respect.

Merci encore pour vous commentaires toujours utiles.

Ora, je comprends votre retenue, mon hommage est celui d’un l’amant à son amante, je ne peux donner le point de vue de la femme puisque justement je suis incapable de le connaitre. Je pourrais rendre hommage à la femme dans la société ou comme mère, ce n’est pas le sujet de mon texte.
Hananke, vous avez raison, pourquoi chercher à comprendre ce qui est incompréhensible, c’est d’ailleurs ce que je veux exprimer, pourvu que la complémentarité fonctionne bien et que l’une et l’autre y trouve son compte.
Annick, remplacer MA femme par LA femme ne correspondrait plus à l’esprit de mon texte, la femme n’est pas ma propriété, elle peut être mienne mais pas la mienne, ce qui ne l’empêche pas d’être unique, à tout point de vue.
Brume, vous confirmez mon opinion sur LES femmes, difficile de connaitre le fond de leur pensée, je savais que je m’exposais à quelques réflexions comme la vôtre mais j’ai pris le « risque ».
Ramana, qui possède l’autre ? je ne pense pas que possession soit le bon terme, il arrive tout de même que dans certains couples l’une domine l’autre et inversement.
Arielle, je ne peux que répéter ce que j’écris au-dessus, l’âme de la femme est impénétrable et c’est très bien ainsi.
Leni, ce n’est pas évident de mettre en poème des sentiments personnels, je reconnais que ce texte à des défauts.
Papipoete, comme je l’écris plus haut, je trouve que MA est synonyme de possession et ce n’est pas le cas.
Wall-E, il faudrait au moins cinquante quatrains pour parler de LA femme, j’ai essayé, en cinq, de résumer quelques aspects particuliers des rapports entre la femme et l’homme.
Pouet, comme souvent, ce genre de sujet recueille des avis divergents sur les mêmes passages, vous avez aimé les derniers vers, d’autres non…
Pizzicato, je me suis expliqué sur le choix de l’article LA au lieu de MA.
Alexandre, ta suggestion est judicieuse, comme toujours. Tu estimes que j’ai privilégié le côté charnel mais c’est tout de même l’une des bases de la vie conjugale, surtout à notre époque, c’est le premier motif du divorce parait-il.
Plumette, je ne reviens plus sur le titre… contradictions, réactions imprévisibles, c’est dans la nature humaine et surtout féminine, et à tous âges, de la fillette à l’aïeule.
Marité, la parité existe maintenant sur le plan sexuel et je pense qu’avec l’évolution actuelle, elle ne durera pas… vous m’avez compris !
Robot, doutes et incertitudes, c’est ce que j’écris dans l’incipit, puis le corps apaisé, ils s’estompent…momentanément.
Mandoline, vous résumez parfaitement ma « démarche » l’interrogation dans les premiers quatrains puis la conclusion qui rassure, qui balaie (pour un certain temps) les incertitudes dans les deux derniers.

Ah ! La parité ... à quand une étude sérieuse sur les dégâts, la plupart du temps psychologiques, engendrés par ce diktat du modernisme dans notre société. Il y manque souvent, dans son application, le bon sens ainsi que le respect de la différence. Appliquée aveuglément et de façon mathématique, elle provoque parfois, je pense, un certain mal-être impossible à exprimer sous peine de se faire vilipender par l'entourage.
Quant à l'aspect charnel il me semble aussi que nous évoluons trop souvent comme en réaction et rebellion aux anciennes directives imposées par la religion catholique, histoire de montrer que l'on est "libéré", alors que ce ne devrait être ressenti que comme un aspect naturel et simple de notre nature humaine.

Citation :

Bjr Marite,

Il me semble que cette "libération" dont vous parlez, ce "libertinage" (du latin libertinus, « esclave qui vient d’être libéré », « affranchi ») ne date pas franchement d'hier... le libertinage est un courant de pensée né au xvie siècle en Italie (Cardan, Paracelse, Machiavel), puis continué au siècle suivant par Gassendi. Affirmant l’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse.

Je ne pense que l'époque actuelle s'inscrive particulièrement dans cette mouvance là, bien au contraire, mais je me trompe peut-être.

Je ne pensais pas au libertinage Pouet mais plutôt à cette tendance actuelle à faire de la "publicité" à cet échange charnel qui peut se manifester dans certains échanges entre deux personnes qui se sentent attirées l'une par l'autre. Pour ma part, j'ai toujours pensé que ceci doit rester dans le domaine de l'intimité mais, l'intimité a-t-elle encore droit de cité ?
"Pour vivre heureux vivons cachés" ... ce qui ne veut pas dire que l'on vit dans la solitude absolue mais que l'on conserve jalousement un "jardin secret". A mon sens, c'est le garant d'un équilibre physique et psychologique.

Citation :

Très bien Marite, je comprends.

Je réagissais principalement au passage que je (re) cite ci-dessus. Le "libertinage" (la pensée libertine, pas forcément la sexualité) en réaction aux diktats religieux.

Il me semble toutefois, malgré ce que vous faites remarquer par rapport à la publicité, que l'époque actuelle en matière de mœurs (et pas que d'ailleurs) est assez conservatrice voire rétrograde (notamment la jeunesse), mais ce n'est que mon point de vue.

Bien à vous.

Désolé Vincendix d'avoir ainsi dévoyé votre forum.

Je me tais pour l'éternité (ou presque)...

Pas de souci Pouet et Marité, votre conversation correspond au thème de mon poème.
"Au niveau du sexe" les femmes ont un avantage certain sur les hommes, la parité est mise en défaut.
Il y a quelques décennies, ce ne sont pas vraiment les directives des religions qui bridaient la sexualité des femmes mais le risque de grossesse, la pilule a "libéré" la femme.
Bonne soirée