Ouch, la volée de bois vert ! N’en jetez plus !
Bon.
OK.
C’est un four.

Un bide.

Dont acte.

Je pourrais pester, gesticuler dans tous les sens, prétexter - à tort ou à raison - que j’ai le sentiment que beaucoup ont abordé le texte comme un poème dans son sens le plus « traditionnel » (voire strict) du terme et qu’à mon sens - mais là encore je peux me tromper - et non comme une chansonnette (j’aime bien cette appellation, cela donne une plus grande humilité à l’oeuvre) pour laquelle j’ai le l’impression qu’on est naturellement (consciemment ou non) plus indulgent, car plus détendu.
(ce qui n'est pas toujours exact, je l'entends)

Qui objectivement a regardé le genre en haut à droite ?

Après, peut-être, qu’il aurait fallu y coller une musique pour que ça fasse vraiment chanson. D'ailleurs, il me vient une idée. Tentons l’expérience, si vous en êtes d’accord ?

Pouvez-vous me donner votre avis sur cette chanson svp (lien ci-dessous) ?

https://www.youtube.com/watch?v=zFGqquLIVYo

Après écoute est-ce que ça passe mieux ? Toujours pas ?

Mon texte « Dans ton lit » est une forme de suite et d’hommage assumé à ce titre de ce chanteur dont j’aime l’ironie, la causticité, la sensibilité. Vous verrez très vite combien mon texte est carrément inspiré de celui de Vincent Delerm (on peut réciter mes vers avec sa musique). À titre personnel, même si je respecte le point de vue de chacun, je dois dire qu’hormis une ou deux phrases ou traits d’esprit perfectibles ou plus évocateurs (par exemple, je pense que je peux mieux faire que le gangster repenti, idem pour le Smecta qui nuit à la subtilité que je voulais donner à l’ensemble, je vais donc cogiter là-dessus…), je suis pas trop mécontent de ce texte qui me semble moins « con » qu’il n’y parait à première vue. L’idée centrale était de parler d’être bien « dans son élément ». Ici, il s’agit du lit (Delerm évoquait les bras de sa copine) comme vecteur de plaisir, d’intimité, de sexe. En gros, si je devais résumer, c'est une proposition à peine déguisée à l'autre :

Si on (re)faisait l'amour? (surtout au vu de ce qui passe à la téloche).

Mais je voulais le faire d’un ton enjoué, caustique, décalé (mais bourré de référentiel, c'est pourquoi je conteste avec force le côté "ras des pâquerettes" que j'ai pu lire). A la Delerm, en somme. Cela n’a manifestement pas parlé à la grande majorité d’entre vous. C’est ainsi.



Merci à tous



W





Pour répondre sincèrement à ta question Widjet, pour moi après Delerm, ça passe un peu comme de l'héroïque fantasy après notre littérature médiévale, Conan le Barbare qui tenterait de se glisser dans le lit de Guenièvre ou de la blonde Yseult ...
Cinq minutes de Kaamelott me font sourire mais relire le Tristan de Joseph Bédier ça a quand même une autre allure !
Tout comme il y a un monde entre un lit ou une zapette prend toute la place et les bras de la copine à Vincent
Ne m'en veux pas pour ma franchise mais je ne vois pas bien l'intérêt de ce pastiche

Bonjour à tous, et meilleurs vœux à toutes les Oniriennes, et Oniriens.

Salut Widjet,

Décidément, c'est à n'y rien comprendre. Avec 2 commentaires négatifs en el, ton texte passe quand même. J'aimerai comprendre ?
C'est désespérant pour ceux qui ont des commentaires positifs en el, et cependant se font gentiment interdire d'édition sur le site.
De la rancoeur ? Pitié, pas le moins du monde. Mais l'injustice me fait bondir. Bon, en même temps, j'ai peut-être tout faux.
Pardon Widjet, mais je n'ai pas noté ton slam (?), l'ayant trouvé d'une débilité déconcertante.
Allez, sans rancune, bien que je m'attende à un retour, qui j'espère, aura plus de sel que ta fade composition poétique.

Salut, je viens de renoncer à commenter, j'avais lu la catég mais je me perdais dans mes perceptions de tes intentionnalités...

En gros : "Putain j’suis bien dans ton lit" ça m'évoque "Janine, je suis bien dans ta chatte", c'est plus près de Bedos que de Delerm, et le passage sur le smecta, c'est clairement scato, et c'est volontaire dans la construction :

"Comme un type syndiqué
Dans une grève prolongée
(comme) Un sachet de Smecta
Après une tourista"

Tu mets le lecteur dans le duodénum de ton personnage un jour de gastro !

Mais ce passage, c'est aussi une bascule... enfin, c'est pas idiot du tout mais ça me semble étrangement dosé, j'en étais là.

...

Et en plus, il le chante Delerm le "putain ch'uis bien dans tes bras"

Citation :

Euh, tu t'adresses à moi pour répondre à cette question ?

Enfin, quel retour veux tu que je donne ?

Tu n'as pas aimé, c'est ton droit. Je n'ai rien à redire à cela.

W

@Personne: je rappelle la règle de l'EL: les commentaires en EL comptent pour une voix. Ici négative. Il a donc fallu que les sélectionneurs émettent au moins trois voix positives pour que le poème de Widjet soit accepté.
Il faut trois votes positives pour qu'un texte soit retenu, ou trois voix négatives pour qu'il soit refusé. Dans tous les cas les textes sont anonymés. Pour l'EL comme pour la sélection.

Je ne doute pas que tu aies bossé ta chansonnette, mais en l'état et après t'avoir lu ici, je confirme et plusseoie à l'intervention de David sur la gastro.
Ça peut parler léger et grivois, humoristique et tout ce que tu veux si l'émotion ne passe pas ça peut coller sur l'hymne à l'amour niveau rythmique et être à chier (rapport à la gastro)...
Ton texte évoque (dit en fait, il évoquerait ce serait mieux) sans poétique, mais avec rythme !

Bienvenue dans le monde de Maitre Gims hum je sors...

Citation :

Maitre Gimms sacrilège !!

Plus sérieusement, ce que je cherchais surtout, c'est pas l'émotion dans le sens "larmichette du terme", mais quelque chose de l'ordre du coquin décalé, déphasé.

Mais j'entends ton point et pas de souci.

W

Pour répondre à quelques uns, voici comme je voyais les choses.

A mes yeux, ce n'est pas une poésie comme je l'entend moi ou alors, poésie contemporaine, mais il a été conçu avec une musique bien précise en tête c'est pourquoi la catégorie Chanson sied davantage (cela a d'ailleurs été a juste titre proposé par les correcteurs)

Pour ceux qui y ont vu un côté "fourre-tout" ou une absence de cohérence ou de fil conducteur, je souhaiterai m'en expliquer (sans chercher à les convaincre, ni justifier, juste développer un peu)

Le topo : le type est juste bien dans le lit avec sa copine à lui et se faire faire des papouilles. A cet instant, le lit, l'amour, bref cet environnement, cette ambiance, ce cocon là, c'est ce qu'il préfère. Son état d'esprit c'est un peu comme celui de :

- De Niro qui (pour les cinéphiles) fut durant des années l'acteur fétiche de Scorcese (plusieurs films ensemble dont le somptueux Ragging Bull d'oùla notion d'un De Niro Balèze).

- un potage de radis dans une thalasso D'Annecy comme pour personnifier cet aliment très "nature", non calorique dans un environnement et une ville idoine ('thalasso" et "Annecy", ça fait assez branchouille, prout-prout...en outre, ça m'amusait de taquiner ces stations thermales)

- le tracer défoncé dans la salle des marchés, c'est vraiment l'image de l'excitation intense, le mec dans son trip, accroc à l'adrénaline (sous entendu comme le personnage principal du texte avec ma copine dans un registre plus intime ou Baloo avec Mowgli dans un parallèle plus "tendre")

- le type syndiqué dans une grève prolongé : idem, et j'admets (et assume carrément) la provocation et le cliché de l'image du mec de la SNCF membre actif de la CGT qui se réjouit de pas bosser. Oui, je caricature, mais des branleurs y'en a. Enfin, je rappelle que c'est une chanson légère donc ne pas prendre tout au pied de la lettre, je pense.

- je ne pouvais pas ne pas faire un clin d'oeil à Roger Federer, le dernier grand attaquant du tennis (dans ce monde de défenseurs marathoniens ou de "bourrins" au service), et la quintessence du toucher de balle notamment à la volée d'où l'allusion.

Après, j'admets la lourdeur sur Smecta (je réfléchi à autre chose, des propositions ?) et la nébulosité de l'image d'un ex maffieux qui ne peut réprimer un plaisir nostalgique quand il se retrouve "en famille"

En un mot comme en cent, ce sont des associations d'images pour représenter le bien-être, l'envie (ici légère, coquine, espiègle, puérile même) du personnage pour retourner faire des galipettes !

Bref, j'espère avoir été plus clair à défaut d'avoir séduit.

W

Bonjour jaimme,

Je vois pour le texte qui nous concerne, 2 textes ''négatifs du 10, et du 11/01. Où sont les positifs ?
Et pardon Widjet d'accaparer ton fil.