Haha, qui n’a pas connu le petit (pourquoi petit, d’ailleurs ?) pincement au cœur pour un texte refusé, ne connais pas les vraies joies d’Oniris ? Il y a quelques semaines, ne sachant trop que faire d’un texte trop court pour être une nouvelle, j’ai tenté de poster Manque dans la catégorie poésie en prose. Ben, c’est pas passé pour des raisons techniques évidentes. ;=)

Mais en échange, j’ai reçu 5 adorables commentaires. Cerise sur le gâteau, 3 commentaires étaient signés. Je devrais fréquenter plus souvent le coin des poètes(ses) , il a l’air bien sympa.
Un truc, cependant. Beaucoup d’entre vous ont cru que j’étais une Mère… je ne sais pas trop comment il faut que je le prenne…

@ Myndie : hahaha, tu sais maintenant que la citation de Pimpette n’était pas du racolage. ;=) « Quand on est mère soi-même, on comprend. » ha bon ? Et les Papa alors, y comprennent rien de rien alors, quoi hein ? « Personnellement, j'en aurais fait un poème » là, tu m’cherche ?!! « J'ai aimé vous lire. » et moi donc ! Au fait, depuis quand que tu me vouvoie ? ;=))) La biiise !

@Papipoète : j’ai beaucoup aimé la comparaison de la photo et du parapluie. La « main qui se détache » aussi, sans parler du verbe « mélancoliser » ;=). Un grand merci pour ce commentaire.

@ Domi : « je n'y vois pas de poésie » ouf ! mon honneur est sauf ! « peu importe, j'aime beaucoup néanmoins » Re-Ouf ! ;=) « Le fond, surtout. Parce qu'il traque le manque pour lui tordre le cou, le plaquer au sol. » Grand merci pour ce commentaire, bien plus poétique que le texte lui-même.

Me reste 2 commentatrices inconnues (bien que je parie une bière que le N°5 est Silvieta ;=) :

Commentaire 4 :
J'ai apprécié le texte.
Mais je n'y vois pas de poésie. J'y vois une micro nouvelle, quelque chose d'un peu poético-prosé, mais pas vraiment une prose au sens où je l'entends.
Cela dit, c'est une très jolie manière de parler de ses enfants, mon coeur de mère s'est serré en pensant à la mort... mais non, le passage à l'âge adulte du coup. Bien vu !
Merci et au plaisir !

*****
Commentaire 5 :
Un poème en prose qui s'est trompé d'adresse. Je l'aurais imaginé davantage en catégorie "nouvelle."
Les trois premiers paragraphes sont poignants. On imagine le pire. On n'imagine même pas, on le ressent comme une certitude.
On est en totale empathie avec le "manque" éprouvé par cette maman.
Et, coup de théâtre, gentil, mais coup de théâtre quand même vient la révélation de l'avant dernier paragraphe, rassurante. Un happy end.
Et la dernière ligne avec sa touche d'humour achève de lever la tension.
Un texte qui tout simplement parvient à nous faire éprouver toutes sortes d'émotions et dont la chute est magistrale. Qu'est ce que j'aurais aimé que ce soit une nouvelle...
( PS sans scriptum : "je réalise l'évidence", je crois que "réaliser" dans cette phrase est un anglicisme. )

A ces commentaires il faut ajouter ceux de mes 2 gamins pour qui le texte a été écrit à Noël :

@ Max : « Haha c'est vraiment très mimi et touchant. » grand merci mon bonhomme… et bonne chance pour aujourd'hui. ;=)

@ Antoine : « J’ai pas eu le temps de le lire, mais je ferais ça à l’occasion… » Pfffff ! Faites des gosses, qu’ils disaient ! ;=)

… et bien sûr celui de Pimpette, à qui j’ai présenté un brouillon pas totalement fini. Merci à toi Pimpoune, tu es vraiment une super copine. Repose-toi bien et ensuite, rapplique dare-dare. N’oublie pas que tu me dois toujours un petit tour de french-cancan !

Ousp ! Je viens de voir qu'il me manque la fin.

Et grands merci à toi Bidis, pour ton aide et tes corrections plus que précieuses !

Je suis l'auteur du commentaire numéro 5 ( désolée pour avoir dit "cette maman" ( ha ha ), cela prouve que les lectures se font sur des textes en anonyme et, bien que d'habitude je ne sois pas si fan que ça des poèmes en prose, j'avais émis un avis favorable à la publication ( un "j'aime beaucoup" ou "j'aime bien", je ne sais plus... ). J'aurais haussé d'un cran l'appréciation si le texte était paru en partie "nouvelles" du fait de sa chute adorable.

Il semble évident que ce "poème en prose" a reçu davantage de commentaires, donc probablement de lectures intégrales en espace lecture, que les nouvelles dont on peut voir une fois leur publication autorisée, qu'elle naviguent entre zéro et deux commentaires les jours de beau temps.

Je maintiens qu'il est dommage que de petites nouvelles comme celle-ci figurent en partie poésie, car si elles allaient en partie nouvelles elles pourraient rehausser l'intérêt du public d'Oniris pour la publication de nouvelles. On ne dispose pas forcément de 24 h de temps libre d'affilée...En ce moment il y a dans ma liste de nouvelles à lire plusieurs nouvelles qui tendent à se rapprocher dangereusement de la taille d'un roman en nombre de signes et je dois dire que malgré ma bonne volonté et mon intérêt pour le genre "nouvelles" cela me force à faire une pause de lecture dans cette catégorie, au profit de la catégorie "poésie".

Eternel débat de la longueur du texte : ayant tendance à faire long, je me pose évidemment la question, mais je pense que c'est une erreur de vouloir s'adapter : quand un auteur se soucie du goût du public et s'adapte en circonstances, c'est qu'il est déjà mort.

Aux auteurs "longs" de présenter suffisament de suspens ou d'idées originales pour retenir l'attention du lecteur (et du CE, lol !) jusqu'au bout.

Et puis, on s'ennuie parfois plus avec un texte à 10 000 signes qu'avec un texte à 50 000 !

Je suis le commentaire 4 si tu veux en parler

Hello Silvieta, j'ai donc gagné ma bière ?!

Grand merci pour votre commentaire. Je suis très heureux d'avoir réussi à vous faire passer autant d'émotions en si peu de mots. Et moi aussi, j'aurais aimé que cela puisse être une nouvelle ;=). Mais il m'a semblé que "rallonger la sauce", juste pour arriver à la taille requise, n'avait pas de sens.

Coté "quantité" de commentaires et donc, effectivement, de lectures, je ne peux pas me plaindre. Même sur des textes refusés, j'ai beaucoup de chance de ce coté là...

Salut Pépito,

Tu as su attiser ma curiosité en ouvrant ce fil et le sujet m'intéresse.
Si c'est possible, j'aimerais lire ton texte.

hersen

Je viens de le lire et j'ai beaucoup, beaucoup, aimé...
Dommage qu'on ne puisse commenter en ligne un texte recalé.

Que te propose le Comité, Pepito, pour l'inscrire au catalogue d'Oniris ?
Car tu aurais intérêt à le retravailler si nécessaire. Je le répète, j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup...

Par contre je n'ai pas bien compris en quelle catégorie tu l'as proposé ?


Cat


EDIT : oups ! je viens de relire en catégorie "Poésie en Prose"

Mais, Cat, où tu l'as trouvé ???

Citation :

Tu me donnes combien, si je te le dis ?