Bonjour à tous.

Comme de coutumes, un grand merci au C.E. d'Oniris pour avoir
accepté la publication de ce sonnet.
Un autre merci aux lecteurs/commentateurs qui ont pris de leur temps
pour le lire et commenter.

Quelques explications sur le questionnement de lecteurs :

Paraissant vivoter dans un pot de substrat.

Je sais que ce vers est moins bon mais je l'ai gardé pour montrer
la pauvreté des feuilles et racines de la plante, vivant d'écorce
et de rien (puisque c'est un parasite) à coté de sa floraison
ô combien spectaculaire.
Le contraste est encore plus saisissant lorsqu'il s'agit
de refleurissement : avant que la hampe ne s'élève doucement
vers les sommets, on dirait une petite chose insignifiante.

Et qui cesse, éphémère expirant un matin...

Il est vrai comme le dit Mona qu'elle fleurit longtemps mais
je me suis intéressé aux derniers instants de la fleur, lorsque
celle-ci commence à se recroqueviller, la fin survient très vite.

Cher papipoète et ALexandre, les inversions font parties
intégrantes de l'écriture poétique, j'ai déjà souligné et cité
un sonnet Baudelairien où elles sont très nombreuses.

Je remercierai les divers intervenants en M.P.

Bonne soirée.

H

Bonsoir Hananke... Les inversions font en effet partie du paysage poétique et je les pratique moi-même mais certaines, quelque peu forcées pour la rime ou la métrique, sont tout de même plus ou moins agréables à l'oreille...
J'essaie de construire mes commentaires pour aider l'auteur (quel qu'il soit) et non pas pour le contrarier ce qui semble être ici le cas...
Désolé, mais j'en tiendrai compte à l'avenir !

Bonsoir Alex

Je peux t'assurer que je n'ai ressenti aucune contrariété
dans ton intervention sur mon texte, interventions qui sont
le plus souvent pleines d'à-propos.

J'ai simplement voulu reparler des inversions car c'est un sujet
qui revient sans cesse dans l'écriture poétique.

Bonne soirée en attendant de te lire.

H

Bonjour et merci Jf Moods de votre passage devant mon orchidée.

Vos commentaires sont toujours d'une stupéfiante clairvoyance.

J'ai réécrit le premier quatrain en tenant compte
des observations d'Alexandre sur les inversions :

Des papillons posés sur un mat de misaine
Éclairent de leur aube un gaillard élégant,
La fleur semble ondoyer tel un voilier voguant
Sur le plan de cuisine ou la table d'ébène.

Suppression de l'inversion du dernier vers du second quatrain :

Qui la fait par les ans devenir souveraine.

Bonne journée.

H

J'apprécie encore plus la nouvelle version de ce quatrain.

Citation :


Oh oui !

Merci Cristale et Robot de vos appréciations.

Les inversions me sont tellement naturelles et nombreuses chez les plus grands de l'écriture poétique que j'avoue
ne guère y prendre garde lorsque j'écrit.

Le citron de l'amertume amer comme l'écrivait Mallarmé

pour ne citer que lui.

Bonne journée.

H

Salut collègue ! Cette nouvelle version me semble plus naturelle et surtout plus élégante... Bravo !

Vous citez Mallarmé, il est vrai que l'on pourrait en citer beaucoup d'autres :

"Oh ! Triste, triste était mon âme." (Verlaine)

"Vienne la nuit, sonne l'heure
Les jours s'en vont, je demeure." (Apollinaire)

"Les cormorans qui vont comme de noirs crieurs." (Hugo)

"En vain il a des mers fouillé la profondeur." (A. de Musset).

"J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre." (Baudelaire)

" Claque le revolver des départs, et je tressaute." (Henry de Montherlant)

Voici un site concernant l'emploi des inversions pour ceux que cela intéresse :
http://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-31864.php

Merci Cristale de toutes ces inversions en vers parmi les plus grands

et surtout du lien très précieux que vous nous ajoutez.
Je l'ai mis illico en favori car toutes les règles de grammaire,
conjugaison, etc.. sont tellement lointaines...

Depuis mon arrivée sur le site on ne me les a jamais endurées
mes inversions, mais ce n'est pas grave, il y a pire dans la vie
et de plus les remarques forcent à reprendre le travail
jamais définitif.

Bonne journée.

H