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1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements pour "La dernière leçon ..." |
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Maître Onirien
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15/12/2010 11:48 De Pézenas, France
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Je remercie chaleureusement les lecteurs et commentateurs de mon poème de l'indulgence avec laquelle il ont accueilli cette petite farce. Je m'y suis exprimé dans la forme que m'est la plus familière, la prosodie classique. Je pense être moins performant dès que je m'aventure dans les formes modernes. Pour répondre à ludi à propos de la diérèse, je dirai que la diérèse en "ion" me gêne infiniment, mais celle en "ien", moins ; et ici, l'allongement de l'adverbe "patiemment" me semblait aller dans le sens de cette évocation d'un long temps. Il m'a été également demandé pourquoi j'avais employé "fol" au lieu de "fou". J'avais d'abord mis cette forme, mais je ne sais pourquoi elle ne me satisfaisait pas, je ne la "sentais" pas. "Fol" m'est venu, avec en plus sa connotation archaïsante, écho de l'âge du personnage, et je l'ai gardé.
Je tiens à préciser que ce récit n'est pas du "vécu" : je ne suis pas assez "fol" pour aller draguer les minettes de vingt ans, quand je le faisais, je n'étais pas nécessairement irrésistible comme mon personnage, et enfin, je crois sans fausse modestie être encore un peu plus "regardable" que le portrait que j'ai dressé. Encore merci à tous, en particulier à jfmoods qui se donne à chaque fois la peine d'une explication rigoureuse. J'aurai plaisir à vous retrouver plus souvent à partir de courant ou fin 2018, quand l'heure de la retraite aura sonné (si elle sonne alors, ce qui est pour l'heure dépendant de l'issue politique que nous savons).
Contribution du : 05/03/2017 19:34
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Re : Remerciements pour "La dernière leçon ..." |
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Visiteur
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Miguel, je suis bien d’accord avec toi pour cette abomination de la diérèse en ion. En plus, moi je n’ai jamais compris comment des auteurs classiques qui luttent sans arrêt pour chausser correctement leurs pieds, ont pu inventer cette autre abomination qu’est la licence poétique. Je trouve qu'on baisse les bras facilement.
A ce propos, je voulais juste poser une question au professeur, de la part d’un ami déglingos qui veut présenter un poème classique à un concours. Il me demandait combien de fois on pouvait raisonnablement utiliser une licence comme encor dans un poème d’une trentaine de lignes. Il aimerait défendre cette thèse en citant un exemple d’auteur classique. Je lui ai dit que je pourrai peut-être lui trouver ça (c’est pour son concours, tu comprends). Ludi
Contribution du : 07/03/2017 11:31
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