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Remerciements pour "Hors piste" |
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Maître Onirien
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Bonsoir à tous,
Tout d'abord je tiens à remercier tous les membres du Comité d'Oniris d'avoir permis à mon poème de figurer dans la liste des publications. Merci aux correcteurs pour leur efficacité, au CL, au CE, à tous ceux qui contribuent au bon fonctionnement du site ; je pense aussi à Nico qui fait un sacré boulot dans la machinerie, les rouages sont bien huilés, bravo à lui ! Concernant mon poème, 5 commentaires en espace lecture ! Je crois bien que cela ne s'est jamais produit pour aucun de mes textes. Un merci particulier à ces commentateurs pour leurs lectures et appréciations en aveugle et, à vous tous qui êtes venus me laisser vos impressions, ma plus vive reconnaissance : lucilius (en EL) Vous vous sentez un peu « hors piste » mais c'est bien normal car la maladie dont souffre le poète : la dépression mélancolique, est tellement hors piste et hermétique pour qui l'accompagne que la décrire ne peut se faire avec les phrases de l'ordinaire. La « meilleure alchimie » est tous ces médicaments utilisés contre la dépression mais dont le rôle sédatif présente l'inconvénient d'anesthésier les « dons naturels » du personnage de ce poème qui ne connaît plus aucune inspiration, lui qui écrivait auparavant aussi naturellement qu'il respirait : d'où « la muse endormie ». Merci et au plaisir de vous lire. Donaldo75 (en EL) La synthèse de votre ressenti me plaît bien car vous avez apprécié les couleurs de ma composition et que vous en ayez lu la poésie m'est un beau compliment. Merci à vous pour ce regard attentionné. Socque (en EL) Vous avez eu le courage de ne pas avoir fuit au mot « poète » et je vous en remercie. CE poète a un nom mais pa soucis d'anonymat, je ne pouvais le nommer, ni lui donner un nom qui n'est pas le sien. La forme vous plaît, pour moi elle imite un souffle qui s'amplifie puis qui s'épuise, je pense que vous l'avez «ressenti » ainsi. « Le rire grinçant » oh ! que cette expression colle bien à mon texte ! Vos appréciations me sont précieuses. Encore merci à vous. Arielle (en EL) Le quinzain décroissant ou Gérardine n'a plus de secrets pour vous et je suis ravie que vous appréciez cette forme. Pour répondre à vos interrogations, c'est la maladie qui a fait entrer le poète dans cet « asile » où il a perdu toute inspiration et désir d'écrire : la muse est endormie dans ses bras, l'alchimie qu'on administre à son aède risque bien de la tuer par abus de sédatifs. Elle était pourtant sa joie de vivre dans l'écriture. Merci pour votre lecture et vos précieuses appréciations. Dom1 (en EL) Un commentaire qui dit bien les choses, « oui, cet appel est un piège orné des pires attraits » Je suis heureuse que vous ayez ainsi appréhendé le sujet de ce poème et je vous en remercie vivement. Merci également pour votre haute notation. Papipoète Vous avez tout compris de mon poème et j'en suis très heureuse. Vous ne m'avez pas reconnue dans ce style un peu hermétique et je le comprends fort bien. Sortie un peu de mes « sentiers battus », je me doutais de l'étonnement de certains de mes lecteurs. Comme je l'ai déjà dit, ma palette poétique comporte des nuances différentes mais tout n'est pas publiable. Merci pour votre judicieux commentaire. Hananke Je suis désolée que vous n'ayez pas trouvé la clé de cette forteresse. Peut-être à une autre fois, sur un autre texte qui vous parlera un peu plus. J'essaierai de vous envoyer par mp, dès que j'en trouverai le temps, une explication de ce texte, à vous et ceux qui sont restés également « hors-piste ». Merci d'avoir pris sur votre temps pour me lire et me donner vos impressions. Somnium Votre engouement pour mon poème me va droit au cœur ! Et comme vous voyez juste ! Merci merci pour vos appréciations. Je suis très touchée, vraiment très touchée. ventdularge « Gérardine » oui, voilà, je ne l'avais pas nommée mais d'autres, que je ne dénoncerai pas :) l'ont fait . Cette forme se nomme aussi « quinzain décroissant » et obéit à quelques règles strictes de prosodie. Merci d'avoir pris le temps de me lire, de commenter et d'apprécier ce poème de façon bien sympathique. Personne Votre commentaire est comme un poème. Il chante à mon oreille et me réchauffe l'âme Votre regard sur ma poésie est un réel encouragement ; avec de telles appréciations, comment pourrai-je baisser les bras ou abandonner ma plume ? Alors mille merci pour la délicatesse et la joliesse de vos mots qui me sont un baume pour le cœur. archibald Là tu me déçois, toi qui ne voulais plus de mes baisers volés ou envolés au vent, je pensais te faire plaisir avec ce texte un peu moins...un peu plus...enfin tu vois : autrement moins léger, un peu plus riche de matière métaphorique. Tu ne connais de ma plume que le côté encre rose aux douces nuances romantiques, je comprends que l’âpreté de celui-ci t'interpelle, (j'ai d'autres couleurs sur ma palette, elle n'est pas figée) mais la gravité du sujet ne se prêtait pas à la préciosité que tu me soulignes si souvent et de bien délicate façon. Quant à la forme, je la nomme « quinzain décroissant ». Mais bon, tu « aimes bien +) cet écrit, cela me console un peu beaucoup. Sois rassuré, je ne suis pas en dépression, contrairement au personnage de mon poème. Merci pour ta sympathique appréciation. Alexandre Je vois que vous connaissez bien la forme dite « gérardine ». Je vous souhaite de ne jamais rencontrer une lamie, ces créatures sont monstrueuses ! Quant à l'orémus, on en entend plus guère de nos jours, quoi que...dans les cauchemars... Merci pour votre interprétation que je sais juste et fidèle à l'essence de ce poème. Francis Vous évoquez ces funambules en équilibre sur leur fil, l'image est saisissante de réalité. C'est aussi cela la dépression profonde. Votre émotion me dit des choses tout bas...et cela me touche. Alors je vous remercie pour cette délicate appréciation. Grange Je ne pouvais pas republier « Réminiscence » retouché, les lectures sont encore fraîches. Mais cela m'aurait plu afin que ce poème se trouve dans la catégorie lui correspondant. Je suis désolée, comme je le suis pour Hananke et Miguel, que vous n'ayez pas trouvé la porte d'entrée de mon poème « Hors piste ». Il s'agit d'une forme moderne basée sur des règles de prosodie classique, le quinzain décroissant mais vous connaissez certainement Monsieur Gérard Laglenne, poète contemporain. Le récit est hermétique, je le reconnais et je vous remercie sincèrement d'avoir pris le temps de sa lecture. Miguel Je suis désolée que vous n'ayez pu entrer dans mon récit, peut-être que mes réponses à certains commentateurs vous éclaireront un peu. À une autre fois peut-être sur un poème qui vous parlera un peu plus. Merci à vous d'avoir pris le temps de lire mon texte. leni Je tiens à vous remercier vivement pour votre écoute attentive et votre regard très juste. « C'est affectif et troublant de vérité » votre phrase me touche profondément et vos mots me vont droit au cœur. Votre interprétation touche du doigt cette âme mise à vif... Que vous dire...sinon un grand merci ! Vincendix Que vous ayez apprécié la forme me convient parfaitement, je conçois que le fond de ce poème ne vous aie pas procuré du plaisir à la lecture. L'histoire, c'est vrai, est assez sombre. J'évoque un peu le sujet sur ce fil à d'autres commentateurs. Merci pour vos appréciations. Au plaisir. Pouet Désolée pour le petit glossaire absent mais cela ma été reproché sur un texte précédent alors je n'ai pas voulu pécher par excès. Je loue votre courage et votre curiosité pour avoir cherché les définitions dans un dictionnaire. Vous avez donc vu ce monstre qu'est une lamie...Oui, ringard parce que l'orémus du diable ne prend plus sur nos cerveaux à notre époque. Qu'il essaie donc ! Quant aux seins de la torera, oui, vous les voyez sur les affiches torse bombé prêtes à défier et donner la mort. Entre-nous je hais les corridas. Cette « mie », elle est à l'origine « ma douce amie », mais rythme oblige. Vous n'êtes pas obligé de la consommer :) J'apprécie votre commentaire et la façon dont vous avez appréhendé le récit, et les mots. Hermétique, oui, la situation ne permettant pas de la décrire autrement, elle-même étant plutôt sombre et hermétique.pour qui ne connaît pas la souffrance et l'enfermement qu'est la dépression mélancolique profonde, pour le malade surtout, mais aussi pour l'entourage impuissant. Ma réponse va finir par être plus longue que mon poème mais votre commentaire est tellement attachant... Merci pour votre arrêt sur mes images. Proseuse Oui, la descente aux enfers du poète, vous le dites si bien ! Et vous dites aussi de façon très poétique: « on sent ici toutes ses errances et ses égarements qui l'abattent toujours et encore un peu plus...reste juste sa muse endormie » Voilà c'est exactement çà ! Vous avez aimé le fond de ce poème, ce qui me comble car la forme est assez corsetée par des règles précises et vous ne pouvez me faire plus plaisir que d'avoir su apprécier le récit dans sa globalité sans être gênée par le rythme. Un grand merci à vous. Encore merci à tous et au plaisir de vous lire ! Cristale
Contribution du : 08/03/2017 19:53
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Re : Remerciements pour "Hors piste" |
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Maître Onirien
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Jfmoods
vous ne cesserez jamais de m'épater par la finesse de vos analyses ! Et oui, vous l'avez compris, ce "hors piste" sans tiret pour éviter la confusion avec le hors-piste des skieurs dit bien : à l'extérieur de la bonne piste que l'on suit quand tout va bien. Je savais que ce titre pouvait rebuter d'entrée mais il correspondait exactement à la descente aux enfers du poète en question. J'aime beaucoup votre regard et vos interprétations pour le moins riches et originales : "Un poète skieur... Parallèle étrange, apparemment. Apparemment seulement. Envisageons un instant que la piste de ski soit la feuille blanche devant laquelle se tient ordinairement le poète. Bâtons et skis, épousant la piste, suivent un tracé balisé du départ à l'arrivée, ainsi que le ferait une plume sur du papier. Un beau jour, par un cruel tour du destin, ce lieu, intime, ce cocon enveloppant, est remplacé par un manteau neigeux épais, dépourvu de repères, hostile, vindicatif, dangereux. Le grand désert blanc est le pendant du grand désert de sable." Je ne peux pas citer tout ce que vous exposez avec une grande sagacité mais sachez mon admiration pour votre générosité à offrir des commentaires aussi étayés. Merci également de souligner les sonorités, celles-ci ont été déterminantes dans le choix des mots pour les adapter au plus juste au récit. La forme de la gérardine représente une respiration qui s'étiole jusqu'à devenir inaudible. Vous écrivez "la muse endormie" est semblable à Blanche-Neige : seul un baiser du prince pourrait la réveiller." (ce n'est pas moi qui le dit...ça c'est pour quelqu'un qui se reconnaîtra):) ...à la seule condition que le prince ne s'endorme pas lui-même suite à l’absorption de quelques potions un peu trop sédatives...sinon oui, ce serait un bel épilogue, alors, espérons que le poète reviendra en piste et donnera un baiser à sa muse pour la réveiller. Un énorme MERCI à vous Jfmoods ! Cristale
Contribution du : 11/03/2017 18:35
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"La poésie est avant tout effraction. Elle cherche à plonger plus loin que les effets de surface. “ Jean-Pierre Siméon "parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense" Charles Baudelaire |
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Re : Remerciements pour "Hors piste" |
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Maître Onirien
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@EvaDam
Bonsoir et encore merci de votre lecture et appréciation. Quel joli commentaire ! Au plaisir de vous lire, Cristale
Contribution du : 26/07/2017 21:00
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