Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Je n’ai pas encore trouvé le nom, ni la manière de décrire ce sentiment si particulier procuré par la parution d’un de mes poèmes sur Oniris. La joie, bien sûr, mais pas seulement.
Présenter quelques mots écrits dans la plus parfaite des intimités, ne se fait pas juste pour le plaisir. Il y a de la tourmente aussi. Mais cela reste mon affaire… Je remercie chaleureusement, chacune et chacun d’entre vous qui avez participé à cet évènement d’importance pour moi. Vous tous, qui donnez de votre temps, de votre énergie, de votre attention dévouée, dans les coulisses, pour dépiauter l’indécrottable ; Vous tous, qui décidez, visant l’impartialité, j’en suis persuadée ; Vous, lectrices et lecteurs de passage. Vos regards muets posés m’intimident et m’affament davantage. Non pas qu’il faille plaire au plus grand nombre, cela ne voudrait alors rien dire, mais parce que je suis toujours en attente de celui ou celle qui me donnera une nouvelle piste pour comprendre l’incompréhensible. Et comprenne qui pourra ^^ ; Et enfin, vous, commentatrices, commentateurs. Vous, qui rajoutez du sel à mes mots. Car vos retours sont autant de clés qui tintent vivement à mon trousseau d’émotions. Devant chacune de vos interventions, je suis comme l’enfant émerveillée qui va ouvrir son premier cadeau… Et quels cadeaux ! Myndie. Etre commentée à l’aveugle, devinée par toi, tu le sais, est une cerise sur le gâteau. Sans compter le vouvoiement, décalage irrésistible. Tu as été touchée. Alors c’est bien une « once de magie » ce langage particulier qui nous relie malgré les distances, les différences, et qui m’épate à chaque fois. Zorino. Faut-il avoir une grande sensibilité pour entrer en résonance, comme tu le fais, avec des mots qui te restent incompréhensibles. Mais tu as cerné l’essentiel, et c’est très touchant cette manière que tu as de le dire. Tu relèves une sincérité qui m’est indispensable pour respirer. Avec elle, j’aime creuser l’authenticité. D’ailleurs je crois que toute ma vie tourne autour de ça… Hersen. Je ne sais pas ce que j’espère avec les mots. Je crois même que si je le savais, la question ne se poserait plus et je laisserais tomber ma plume. Parler d’eux, parler avec eux, est mon passe-temps favori et fait tourner en vrille les interrogations, mais n’éclaire en rien ma lanterne. Si par nyctographe, tu entends écrire la nuit, alors, oui, je crois bien que je le suis. Car la nuit qui m’entoure peut se déchirer à toute heure du jour, pour m’envelopper dans sa bulle de petits bonheurs simples et sans prétention.==> écoute. Du temps où j’étais garçon manqué, je l’imitais plutôt pas mal. Ça m’arrive encore, mais en cachette. Y paraît que les madame doivent pas… ^^ Arielle. Avec une grande poignée d’auteurs talentueux sur Oniris (que je ne nommerais pas pour n’oublier personne), tu représentes pour moi la Poésie dans toute son élégance. Celle où je n’ai pas peur de tremper un pied avant de me baigner avec délice dans le raffinement éclairé. Alors, c’est du vrai bonheur, à chaque fois, de te voir apprécier les frémissements de mes mots. En fait, tu es telle que je me représente la Vraie Poésie : une belle et bonne vivante. J’ai des preuves à l’appui ! ==> Arielle #154. ^^ Papipoete. Merci pour votre passage dans mon univers de papier, il y a tant à dire avec des peccadilles ! Le vôtre, d’univers, semble avoir déjà une relève bien affirmée. Ninon, pleine de punch, a de qui tenir. ==> Papipoete et Ninon Brume. Fidèle parmi les fidèles à décrypter l’émotion pure, comme toujours, ton passage me ravit le cœur. Je te l’ai dit, là-bas Brume que je t’imagine telle que tu es, droite et sensible, et attachante avec ta myriade de couleurs d’oiseau des Iles. Comme quoi, à tourner les mots on dessine bien sa propre image. Troupi. Heureuse, tellement heureuse, de te retrouver ici ! ça faisait un bail, dis-moi ! Et tellement heureuse aussi de te voir apprécier mes mots décousus. Tu as mis dans le mille, auteur et narrateur, même combat ! ^^ Tu tiens le Champagne au frais ? J’arrive… Dupark. Mais non, surtout ne pas lire à haute voix ! Mon effroyable accent pourrait tuer mes pensées dans l’œuf. La vache, le cabaret de Michel ne fait pas de quartier ! Me confronter ainsi à ma propre voix, pourrait donner lieu à des représailles terribles… :)) Tu sais, quand on livre ses mots au public, il y a toujours la crainte de voir ses amis rebutés. A partir de là, tu peux mesurer à son juste niveau le plaisir que me procure ton « passionnément ». ^^ Depuis toujours j’aime la beauté des sangs-mêlés, tous les sangs mêlés confondus, il y en a tant qui circulent dans mes veines depuis la nuit des âges. Ils font la richesse de notre monde qui s’étiolerait comme une fleur assoiffée sans cette nature qui renouvelle sans cesse ses plus belles ressources. Ludi. Bon sang, comme j’attends à chaque fois ton com si fouillé, si proche de ce qui se noie entre mes lignes ! Tous les commentaires me vont droit au cœur, chacun visant un point bien précis qui le réchauffe, mais dans les tiens je retrouve le hoquet si particulier qui précède l’eau dans les yeux. Dans la grande famille dont nous faisons partie, le doute n’est pas permis : tu es mon frère de cœur. Jusqu’à mettre les mots debout et donner au silence une dimension moins dramatique, du coup. Leni, mon Ami Gaston, ton « passionnément » est une ode à mon bonheur. Il me va droit dans l’âme, d’autant plus que ta réputation d’inventeur de belles images n’est plus à faire, alors, quand tu te laisses toucher par les miennes… Waouh… j’en suis toute retournée ! Grange. C’est dommage, et terrible cette impression de « fabriqué » que peut vous donner mon texte. Car, voyez-vous, instinctive de nature, je ne sais rien fabriquer. D’ailleurs, souvent cela me désole tant j’aimerai savoir compter, mesurer, retirer, trancher tout sur mesure, pour ne garder que l’essentiel de ce que les gens veulent lire ou entendre. Il y a tellement de grands qui me font rêver ! Bien sûr, comme tout le monde j’ai une préférence pour les compliments, mais je respecte profondément votre point de vue, qui me donne à voir une autre des nombreuses facettes de la lune. Merci d’avoir pris le temps de le partager. Cristale. La preuve que tu es douée pour la poésie dite libre, puisque tu y es sensible. Venant de toi, grande Dame du Classique tout comme Arielle et Myndie, t’avoir fait cueillir un brin de plaisir dans mon sillage, m’honore. J’espère ne pas trop te décevoir en t’apprenant qu’il n’y a aucun travail dans ma poésie. J’ai un besoin impérieux de liberté, car elle se pose comme elle vient, quand elle veut, au petit bonheur la chance… et c’est cela qui anime ma joie dans l’écriture et me fait atteindre le Nirvana. Les tercets qui embrassent les quatrains, les allitérations et autres assonances, tout cela correspond davantage à la petite musique exigeante de ma plume qui n’en fait qu’à sa tête de caboche … Bien sûr, il y a le mot qui heurte la vue et que je dois impérativement changer de place, celui qui ne traduit pas pile poil ce qui me passe par la tête, la césure ici plutôt que là, le vers d’en haut qui coulissera vers le bas et vice versa pour mieux se marier, mais je ne vois pas ça comme un travail, à peine une force supérieure à laquelle je dois coûte que coûte me plier. Eccar. Il y avait longtemps ! Brave petit olni, qui te ramène à mes yeux. Tu avais disparu de mes radars. Tu étais passé où, dis ? En vrai petit animal de papier, toi aussi tu connais la musique qui dit qu’un seul être aime et que cela suffit à impulser un petit rab de bonheur, pas vrai ? Absolue. C’est une petite douleur intime, rien d’autre, vous savez ! Je la traîne accrochée à mon oxygène au moins depuis le premier jour où mes souvenirs m’entraînent… Je suis heureuse d’avoir partagé sa lumière avec vous. Pour les accords, faut pas leur prêter trop d’attention. J’ai la poésie rebelle, elle ne veut rien savoir et n’en fait qu’à sa tête. Mais je vais me pencher sur Mylène Farmer, pour chercher l’assonance. Merci, merci, merci et encore, merci à toutes et à tous pour cet incroyable partage.
Contribution du : 08/05/2017 15:25
|
|
Transférer |
Re : Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Visiteur
|
"Mon effroyable accent"
Tu es montée de 10 barreaux sur mon échelle de l'estime depuis que j'ai entendu ta voix. Comme tu étais déjà en haut, j'ai dû bâtir des marches en plus. Et paf, un étourneau dans la tronche ! Merci Toulouse !
Contribution du : 08/05/2017 16:25
|
|
Transférer |
Re : Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Contribution du : 08/05/2017 16:25
|
|
Transférer |
Re : Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
02/10/2012 20:34 De Là-bas
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Primé concours Post(s):
26634
|
Cat, le plus beau travail est celui qui se fait naturellement avec une once d'âme, un soupçon de coeur, un fil de sensibilité, comme ici, dans ton poème.
C'est la lectrice que je suis qui remarque les "couleurs" et les "sons" que ta plume a dessiné souvent, peut-être même, à ton insu, pour mon plus grand plaisir. Encore bravo et merci !
Contribution du : 08/05/2017 16:35
|
|
_________________
"La poésie est avant tout effraction. Elle cherche à plonger plus loin que les effets de surface. “ Jean-Pierre Siméon "parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense" Charles Baudelaire |
||
Transférer |
Re : Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Coucou Cat,
J'erre dans les limbes d'une souffrance, mais qui n'est pas la mienne... Entre ici et ailleurs, quand on aime pour le pire, on aime pour de vrai, dans le meilleur de l'amour enfin on naît... J'ai un peu de mal à écrire pour Oniris actuellement, car je suis très occupé. J'écris trois mots, j'en lis à peine deux ou trois de plus, je cours, je roule beaucoup... Un vieux renard un rien usé qui s'use chaque jour un peu plus... Merci pour ton petit message. J'adore ta poésie en général. Tes mots me touchent toujours. ECCAR
Contribution du : 08/05/2017 16:45
|
|
Transférer |
Re : Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Organiris
Inscrit:
03/05/2015 18:24 De Algarve
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Responsables Edition C.A. ASBL Onirateurs Onimodérateurs Équipe de publication Organiris Correcteurs Primé concours Comité Editorial Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
37309
|
Nyctagraphe, oui bien sûr, une invention de mon cerveau encombré de tout un bric-à-brac dont certains éléments finissent par servir.
Des bouts de ficelle, des vieux crayons rongé, une gamelle sans âge un peu cabossée, et probablement trouée...et puis des mots de toutes sortes; ça s'assemble, tout ça, et cela donne quelque chose d'un peu biscornu, mais considère cet ouvrage sorti de mon bric-à-brac comme un objet unique pour une Cat unique. Bisou, hersen
Contribution du : 08/05/2017 17:53
|
|
Transférer |
Re : Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Visiteur
|
C’est pas trop tôt, Dupark !
Depuis le temps que j’attendais celui qui me construirait ma tour de Babel perso. Bon, ne te laisse pas embêter par les étourneaux. Insiste. Je sais que tu peux, tu vas y arriver ! :)) De mon côté, je vais travailler ma phobie des hauteurs. What else ? De toutes façons, il n'y a rien à perdre ! :)) Cristale, toutes nos couleurs jointes, ça déchire grave ! Un époustouflant lever de soleil, bien bigarré comme il faut pour égayer la vie. Merci. Eccar, après la pluie, le beau temps revient toujours. Ça fait un peu formule remâchée, je sais, mais c’est pourtant une évidence toujours bonne à répéter. Alors, haut les cœurs ! Ne te laisse pas user plus qu’il ne le faut, et que ton amour retrouve vite les chemins apaisés. Suis-je étourdie, hersen ! Nyctagraphe, avec un a, bien sûr ! ça m’apprendra à Googeliser… Le nyctagraphe, c’est cet animal de papier, un peu barré sur les bords, qui se repaît d’encre et du bric-à-brac qui déglingue sa pauvre tête de nycta. J’ai bon, cette fois ? Tout bien compris ? On dira que c’est toi, l’unique. Normal avec tout ce qui se passe chez toi, c’est comme une évidence… ^^ En fait, je pense qu’ici chacun est unique, et ça donne un mélange détonnant, un capharnaüm où il fait bon tous se retrouver. Et puis aussi, hersen, je ne te l’ai pas encore dit, parce que là-bas, sur les forums où l’on s’amuse, tout va toujours très vite, à peine si l’on peut exprimer un pour cent de tout ce que l’on aimerait dire. Alors, voilà, ta voix ressemble à ton expression écrite, belle, chaleureuse, et grave aussi. Toute en retenue, mais allant à l’essentiel. Un essentiel de qualité, riche et franc, qui ne manque pas d’humour.
Contribution du : 09/05/2017 14:51
|
|
Transférer |
Re : Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Pour accompagner cette nouvelle salve de remerciements ==> Besame mucho
Merci, Plumette. Vous êtes perspicace, et nous avons le même penchant pour la complexité orthographique du titre. ^^ Vous y avez été sensible, et cela ravive mon petit bonheur. Je l’aime tellement ce mot du titre. Même si à chaque fois que je le lis, un petit truc me pince le cœur. Michel, vous avez évité la cata ! ^^ Mais j’avoue qu’il y a eu hésitation, même si au final, mon penchant naturel pour les feux d’artifices m’a entraînée vers les étoiles. Merci pour votre empreinte sous mes mots. Madawaza, vous devez prendre beaucoup de plaisir, alors, à vous essayer aux mots touchants. Je parle en connaissance de cause… Cristale, que vous retrouverez ici même, un peu plus haut, a une jolie formule pour expliquer cela " Le plus beau travail est celui qui se fait naturellement avec une once d'âme, un soupçon de coeur, un fil de sensibilité,… ". Merci d’être passé sous les miens, pour me dire d’aussi gentilles choses. Bonjour Emilia. Maintenant que vous connaissez aussi ma voix, il me reste à vous remercier pour votre impression touchante laissée sous ma poignée de lignes. Elle répond en tous points à l’émotion qui m’a transportée en l’écrivant. Merci, Bidis, d’avoir souligné ce cri qui donne toute sa dimension au poème. Car, les corbeaux me tiennent à cœur, aussi. Sans que je sache vraiment pourquoi. Certainement, par leur côté extraordinaire pas seulement teinté de malheur. Holà, Pouet ! Je suis particulièrement fière d’inspirer un poète de ta trempe. Du coup, je revis le chemin à l’envers pour essayer de m’imprégner davantage. Tu me laisses sans voix. Merci… Voilà, nous sommes tous ici, en pays connu. Tous, nous connaissons cet amour qui nous transcende sur la page blanche, le souffle suspendu, l’émotion en haleine… Alors, laissez-moi encore une fois, vous remercier de ces beaux moments de partage et de l’honneur que cela a été pour moi de voir les plus belles plumes d’Oniris se pencher sur mon berceau. tournée générale...
Contribution du : 09/05/2017 15:04
|
|
Transférer |
Re : Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Maître Volubilis
Inscrit:
23/08/2007 09:09 De France
Groupe :
Évaluateurs Primé concours Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Post(s):
22758
|
Je crois que les corbeaux sont malheureux à cause de l'insondable bêtise des humains...
Et je suis d'accord avec Pouet : votre poème est inspirant.
Contribution du : 09/05/2017 20:23
|
|
Transférer |
Re : Ecchymoses et leur baume "Merci" |
||
---|---|---|
Organiris
Inscrit:
03/05/2015 18:24 De Algarve
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Responsables Edition C.A. ASBL Onirateurs Onimodérateurs Équipe de publication Organiris Correcteurs Primé concours Comité Editorial Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
37309
|
@cat,
Oui, tu as tout compris ! Je suis un genre de brocanteur...qui aime naviguer en dehors de google... Le monde est si grand. Bravo pour ton poème et son beau succès. parce que de bon matin, c'est toujours agréable ! hersen
Contribution du : 10/05/2017 09:10
|
|
Transférer |