J'avoue avoir éprouvé très souvent un grand découragement à lire les critiques de mes nouvelles sur Oniris, alors je remercie les lecteurs pour leurs appréciations pour cette nouvelle: c'est un tel plaisir de se dire que l'on peut continuer à écrire puisque, ma foi, certains éprouvent parfois du plaisir à me lire!

Grand merci à mes 7 lecteurs!

Mimosa

Je pense que ce 'fil' va rapidement porter de très riches échanges entre commentateurs ; indéniables « signes » d'une profonde interpellation affective de chacun.

Je suis un peu curieux des distinctions que feront les uns et les autres de Lise, selon que l’héroïne sera abordée par une lectrice ou un lecteur.

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Tant pis si je passe pour un nunuche …
Le rédacteur « Mimosa » est-il un homme ou une femme ?

En tout cas, d'instinct, le gros primaire que je suis répond « femme » ...
… car je n'imagine pas un homme construire, ou plus exactement « déshabiller » le galbe velouté d'une sensibilité féminine avec une telle sensuelle délicatesse.

… … … …

Je viens de relire ...

Tout est gagné : Lise est vivante !

La remarque est amusante et m'interpelle:
Mimosa est une femme!
Mais je promets de tenter la sensualité masculine une autre fois!
à plus!
et merci.

C’est avec un grand talent qu’Arielle nous a récemment dressé un scripturaire culinaire d’une pertinence et justesse telles que j’en agite la clochette de l’élévation :
« Lectécrivain est servi ! »
La carte d’Arielle est si riche qu’elle ouvre à la méditation, mais le point cardinal m'en semble un partage d’amour que porte le plaisir d’offrir … 
… reste à valoriser ce cadeau !

… … … …

J’admets qu’un amour de fin gourmet est la clef d’une bonne cuisine, comme c’est l’amour du beau phrasé qui fera la qualité de l’écrit.
Cependant, je pense que la qualité d’une réalisation repose surtout sur une connaissance factuelle de ce que l’on traite.

Ainsi, il faut avoir aimé pour pertinemment parler d’amour …
… et avoir vécu la solitude pour correctement décrire le paradoxal poids du manque.

Au sujet de votre texte, certains commentateurs ont exprimé des réserves quant à la vraisemblance de certains événements.
Pour l’un c’est la tentative de suicide, pour l’autre que Lise ouvre sa porte.
Pas pour moi.
En bon ancien suicidé comme ancien ouvreur de porte à l’inconnu, votre récit s’épanche dans « mon-monde-des-possibles »

Par contre, si – en reprenant l’expression d’Arielle – je voulais « faire ma petite tambouille de mots » de votre texte, il finirait par se centrer sur Mathias, ses attentes, ses espoirs ; au détriment d’une Lise que je serais réduit à vous plagier ; parfaitement incapable de la décrire mieux que vous l’avez fait.

Je ne veux pas l’affirmer … car j’ai déjà côtoyé des gens ayant une connaissance de l’âme et surtout de la nature humaine telle qu’ils me semblent capables de symbiose avec toutes conditions … mais …

Je ne veux pas l’affirmer, mais je doute qu’on puisse comme vous le sous-entendez « autopsier » avec la même pertinence l’un ou l’autre des sexes.

Je pense que cela tient au piège de l’interprétation : on ne connaît bien que « sa » jouissance/souffrance.