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Mes inconvenances sous la voûte papale
Visiteur 
Bonjour à tous,

Je ne sais pas si les limites de l’acceptable furent discutées, mais je remercie le CE d’avoir publié ce texte. Je remercie aussi les commentateurs de hisser haut et fort le pavillon de la liberté et de l’irrévérence.
Ce récit n’est pas daté. La garde suisse a été créée en 1506. Quant à l’endive, sa culture a été mise au point en 1850 par le jardinier-chef de la Société d'Horticulture belge, un certain M. Bréziers. Le balancier oscille donc sur plus d’un siècle et demi. Quel idiot ! Pour augmenter l’amplitude j’aurais dû choisir le panais, qui date du moyen-âge !
Je dois vous dire que tous mes Inconvenants ont été quelque peu retouchés avant d’être proposés ici. Mon pote libraire qui m’en vend dix-mille exemplaires par semaine au second rayon du fond à gauche, m’a menacé de tout retirer si je continuais de pervertir mon œuvre. C’est ainsi qu’il m’a traité de dégonflé pour avoir mis un é à la fin du vers :
« Enfonce dans la lune un chapelet d’épines ».
Vous savez, c’est usant de se cacher.

Papipoète [Vraiment pas] : Vous auriez préféré « une partie fine sur un pré ! » Désolé, je n’ai pas votre perversité :) Ce que je veux dire, cher Papipoète, c’est que je fais vivre mon imagination, pas celle des autres… Vous êtes un lecteur libre de choisir vos lectures, et moi un auteur libre de choisir mes sujets, que vous avez parfaitement le droit de ne pas apprécier. Vous avez du mal, dites-vous, avec ce sujet. Sûrement moins que la novice ! Un peu de respect pour cette pauvre âme damnée.
Je ne veux interdire à mes narrateurs aucun sujet de morale. Celui-ci, en qualifiant les évènements d’inconvenants, ne trouve pas la moindre grâce à vos yeux. Les flammes de l’enfer vous sont promises :)
En cadeau, les deux premières saisons de la série Borgia, et un abonnement à Charlie Hebdo. Et puis vous allez adorer mon prochain : il traite de tourtereaux bisounours.

Zorino [Beaucoup+] : Surtout ne voyez aucune intention de ma part de monter en épingle un quelconque sujet d’actualité. J’écris des petites choses sur l’Eglise depuis bien plus longtemps que ça. Et puis, j’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, je suis apathéiste, c’est-à-dire que l’existence ou non de Dieu n’a pour moi aucun intérêt pratique dans la vie :) . Et celle de l’Eglise encore moins. La cotisation au mouvement a été fixée cette année à deux barils de cognac. Nous avons l’habitude de nous réunir une fois par mois devant un feu de cheminée. Pour l’instant nous sommes deux et nous tenons à le rester, malgré quelques envieux qui frappent à la porte.

Proseuse [Beaucoup] : Après celui de Zorino, ton smiley sourire me situe enfin dans mon siècle. L’iconoclastie est sauve !

Troupi [Beaucoup] : Merci de ta lecture. Oui, bien pâle euphémisme que ce qualificatif « d’inconvenant ». Mon narrateur est un personnage insaisissable, entre ironie, cynisme et révolte. Tu peux constater que les trois ont des suffrages.

Leni [Passionnément] : Tu sembles épuisé, mais je vois que t’as tout pigé. Oui, le garde suisse attend que ça se passe, probablement en éclusant un verre de Dole des Monts. J’arrive, laisse-moi juste le temps de traverser la Vallée de la mort. On se retrouve au saloon de la Cuve à bière. Je te laisse le choix des armes, pour moi ce sera une Blanche de Charleroi.

Widjet [Beaucoup] : Sur l’opportunisme éventuel de mon texte, je te renvoie à ma réponse à Zorino.
D’autre part, l’athée que je suis considère « l’infamie religieuse » dont tu parles, sur le même plan que les autres infamies du pouvoir, la guerre, la faim dans le monde, la barbarie des dictatures. Je n’ai pas besoin de l’Eglise, donc je ne suis étonné de rien.
Merci pour ta haute appréciation.

Alexandre [Beaucoup+] : Heureux de te retrouver sous un de mes textes. Bien sûr, je ne mets pas non plus tout le clergé dans le même sac. Juste avant, je répondais brièvement à Widjet ; pour moi l’Eglise est une institution de pouvoir comme une autre, à plusieurs facettes, ni plus ni moins. Je ne vais pas raconter ma vie, mais j’ai fait deux communions, je suis parti deux fois en colonie de vacances gérée par les prêtres de la paroisse de mon quartier, et j’en garde un des plus beaux souvenirs de mon enfance. Je me souviens notamment d’un certain « Père Bresse », qui le premier avait rendu visite à mes parents pour le catéchisme. Mon père, anarchiste et républicain, l’avait écouté avec bienveillance :)
C’est en conscience que se sont forgées mes convictions. Comme tout le monde, je pense.

Arielle [Beaucoup+] : Merci de ta fidélité à mes inconvenances. Bien sûr, j’ai choisi volontairement les latrines pour souligner la bassesse du pêché infligé et transmis à la novice. Que serait une faute envers Dieu, si en plus elle n’était pas infâmante ?

Cristale [Beaucoup+] : Tu parles d’un quatrain pour chaque orifice de la novice. Les deux derniers sont effectivement assez explicites, mais je vois que tu as trouvé toute seule le chemin du premier ! Voilà, je suis simplement horrifié par ton imaginaire. Pauvre prélat ! En ferais-tu la victime expiatoire ? Vraiment, croquer des noix… ? T’es sérieuse ?

« Ô perfide Cristale aux reflets si brillants
Les flammes de l’enfer ont chatouillé mon âtre,
Sur la paille je suis l’âne qui fait hi han
Devant ton seau de sons que j’avale idolâtre »


Je sors épuisé de notre nuit devant l’âtre, à nous bombarder de voyelles aiguës, de o cuivrés et de a jaillis des orgues de ta voix. Mon coiffeur a mis deux jours à démêler ma toison blanche châtain foncé. Et voilà que tu remets des bûches… Ô perfide Cristale. Si ça continue, je me sens bien de te consacrer un recueil anaphorique où chaque quatrain commencerait par cette louange !

Tu n’aimes vraiment pas le fond. Dit comme ça, moi non plus. Au début de Paludes, un grand ami de Gide lui demande : « Pourquoi l’écrire alors ? ». Gide avait simplement répondu : « Sinon qui l’écrirait ? »
Je crois que le rôle d’un auteur est là tout entier. Je ne crois pas qu’écrire demande à être d’accord avec les évènements du récit.

Sur la forme, tu relèves huit substantifs sur douze mots. Tu pointes un sujet qui m’intéresse, mais qui peut vite ennuyer les lecteurs, au risque de nous faire traiter d‘acculeurs de mouches. Selon mes lectures de versification française, si celle-ci conseille de varier la nature des mots à la rime (noms, adjectifs, verbes, adverves…), elle en pointe surtout les faiblesses flagrantes. Les exemples des grands poètes qui contreviennent à cette prescription de nature des mots sont si nombreux qu’il est inutile de les citer. Par contre on peut citer par exemple une faiblesse flagrante à la rime parmi de nombreuses autres :

- L’ indigence de l’infinitif des verbes du 2e groupe (ir). La consonne finale en fait un phonème admis en classique, ce qui veut dire que n’importe quel verbe du 2e groupe rime avec n’importe quel autre. Idem pour beaucoup de verbes du 3e groupe, comme les terminaisons en oir. Les seuls qui obligent à un peu plus d’imagination sont les verbes du premier groupe (er) qui ne peuvent rimer que grâce à la consonne d’appui.
Personnellement je suis la pratique de nos maîtres, en essayant tout de même de varier au mieux la nature des mots à la rime, comme tu le relèves si bien, mais sans en faire une obsession.

Merci aussi pour ta curiosité à me lire sur plus long. Pour l’instant cela me fût refusé en Contemporain.

Voilà Cristale, encore une soirée en perspective… J’ai une peau d’ours tout neuve que je tiens prête. En attendant je la passe en soufflerie tous les jours.

Funambule [Beaucoup+] : Merci pour ton appréciation. Je ne commenterai pas ta première phrase : « je suis de ceux qui pensent que ce n’est pas l’abstinence qui induit mais la maladie (mentale) qui fait les vocations ». Beau numéro de funambule trop casse-gueule pour moi.

Plumette [Pas noté] : Vous trouvez que le viol d’une novice ne supporte pas le second degré ; je suis d’accord avec vous, on devrait aller jusqu’au dixième degré. Vous savez, j’ai fréquenté l’école Charlie Hebdo de Cavanna, Reiser et consorts. J’espère tout de même que vous me ferez l’amitié de ne pas me demander, en tant qu’auteur, ce que je pense du viol d’une novice ? J’ai dit plus haut que mon narrateur était un personnage insaisissable, entre ironie, cynisme et révolte, et que les trois sentiments recevaient des suffrages de la part des lecteurs. Je ne sais pas plus que vous où il se situe toujours.

Hersen [Beaucoup+] : Je préfère croire au mythe romanesque du diable plutôt qu’à Dieu. Mais si je me place dans le postulat de cette fantasmagorie, alors je pense que le Diable est le frère aîné de Dieu. Alors oui, comme tu le dis : « Diable cornu crochu fourbu, qu’il lui est facile d’être en bon copinage avec son frère Dieu »
Merci pour ton appréciation.

The Dreamer [Pas noté] : Je comprends tout à fait que vous trouviez mon texte faible et convenu. Mais si vous avez l’habitude de noter, je trouve dommage que l’engouement des autres vous empêche éventuellement de le faire. Vous savez, elles me disent toutes que j’ai des fesses exceptionnelles qui s’accommoderaient aisément de mes quelques plumes arrachées. Demandez à C. :)

Pouet [Beaucoup] : Merci d’être convaincu par la forme et le fond.
Tu y trouves ce que j’ai voulu y mettre. C’est cool.

Myndie [Passionnément]: Tu parles de farce subversive, de transgression, d’interdit, d’irrévérence… en fait, de tout ce qui me donne envie d’écrire. Merci à toi d’avoir choisi cet angle de lecture. Je suis sûr qu’il comblera aussi mon narrateur. A bientôt pour te lire.

Pizzicato [pas noté] : Salut Yves. C’est marrant que tu dises : « Ce qui me gêne un peu c’est qu’on pourrait aisément remplacer les personnages, par exemple : un patron et une jeune secrétaire, un père et son enfant… Là on parlerait directement de viol et l’humour n’aurait plus sa place. » Oui, c’est exactement ce que je dis quand je parle du pouvoir (voir mes réponses à Widjet et Alexandre). Pour moi le pouvoir, qu’il soit religieux, hiérarchique ou filial, peut exercer la même terreur ou la même bienveillance. Je ne cherche pas à établir un classement des horreurs. Par contre, je ne me sens pas gêné pour me servir aussi des armes de l’humour si je dois dénoncer le viol d’une secrétaire ou d’un enfant.

Michel [Beaucoup] : tu sembles avoir un peu coincé sur le vers : « Et jabote à l’écho de la vierge entrecuisse ».
On peut traduire jaboter (dont l’origine est le jabot du coq) par : bavarder de façon futile avec une intention plutôt malveillante. Quant à l’écho de la vierge entrecuisse, bien sûr que le garde suisse entend l’écho du viol de la novice, mais je préfère employer une synecdoque, qui est une figure de substitution particulière consistant par exemple à utiliser la partie pour le tout (exemple : « faire de la voile », pour « faire du bateau à voile »). L’effet recherché est de focaliser l’attention sur la raison des cris de la novice (le viol de l’entrecuisse encore vierge) plutôt que sur les cris eux-mêmes, qui tout seuls à mon sens ne disent pas assez.
Le dernier vers est là pour confirmer le silence complice du garde suisse.
Merci de ta fidélité et de ton appréciation générale.

Brume [Bien +] : Le sens de l’avant-dernier vers est expliqué juste ci-dessus.
Oui j’aime assez pratiquer la corde raide de l’humour noir. J’ai besoin de vibrer aux limites du tolérable et du convenable. J’ai une version trash de certains Inconvenants, réservée au second rayon de mon pote libraire.

Wancyrs [Beaucoup+] : On se disait tu. Je suis vraiment heureux de te retrouver, toi qui te fais si rare. Et j’apprécie particulièrement ton commentaire car il va dans le sens de ma motivation première : écrire une farce paillarde. J’en suis même doublement heureux car je crois me souvenir de l’expression de ta foi. Tu as su faire la part des choses. Mais je sens que j’approche des limites de ce qui est acceptable pour tout le monde ici. Alors je verrai pour la suite à donner à certains Inconvenants.

Merci encore à tous et à vos 450 clics à cette heure matinale.

Ludi
apathéiste près de l’âtre

Contribution du : 18/05/2017 10:07
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Re : Mes inconvenances sous la voûte papale
Visiteur 
Grange : Merci de traiter mes lecteurs de beaufs. Chacun se reconnaitra :)
Pour le reste, votre commentaire me dit juste où se situent vos répugnances à la vérité de l'Histoire, rien de plus. Ravi d'avoir complété votre portrait.

Contribution du : 18/05/2017 11:24
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Re : Mes inconvenances sous la voûte papale
Maître Onirien
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bonjour Ludi,
Voyez déjà que je fus le seul à commenter ce texte " en aveugle ", ne vous reconnaissant pas !
Tous les autres lecteurs vinrent après coup, sachant que Ludi ne put être pris pour un sadique, n'écrivant là qu'une suite à " les soirs de prime lune, ce beau taillis de charmes " dont j'aimai le côté " coquin " .
Mais j'affirme que certains sujets ne supportent pas d'en rire ; je me souviens de blagues sur ; les Biaffrais, le petit Grégory, les homos, le petit Aylan sur la plage ; << mais c'est pour rire ! >> entendis-je !
On fustigea, à juste titre Le Pen pour ses " fournées ".
Dans mon commentaire, je dis préférer l'émoustillement d'une nuit de noce, d'une partie sur le pré où madame crie " encore " , songeant à la victime d'un viol suppliant à son bourreau " assez " ;
Même au 50e degré, une rigolade née d'une atrocité, ne passera jamais pour moi !
Les personnages à caricaturer ne manquent pourtant pas ( entre le président des USA, celui de Corée du Nord, les diables en fait )
Je ne suis ni prude, ni anti et suis autant " Charlie " que vous, mais de grâce laissons tranquille celles, ceux dont les larmes ne sécheront jamais !
papipoète

Contribution du : 18/05/2017 11:39
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Re : Mes inconvenances sous la voûte papale
Maître Onirien
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Bjr papipoete, à l'aveugle ou pas, je ne vois pas trop la différence... Si vous aviez commenté le texte en connaissant son auteur - c'est à dire une des, si ce n'est LA star de ce site- auriez-vous écrit un commentaire différent avec une appréciation élogieuse? Mais j'avoue que ce texte était impossible à démasquer en EL, c'eût été inconvenant...

Contribution du : 18/05/2017 11:46
_________________
La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Mes inconvenances sous la voûte papale
Visiteur 
Ludi

Mes répugnances à la vérité de l'Histoire ? Vous voilà donc promu historien et chroniqueur de surcroit ?

Pauvre Joinville, pauvre Saint-Simon ! J'imagine leur tête déconfite lorsque vous vous attablerez avec eux un jour où l'autre...

Allez, je vous laisse à l'enchantement des critiques de vos laudateurs, c'est probablement le mieux que vous puissiez attendre en ce bas-monde...

Contribution du : 18/05/2017 13:07
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Re : Mes inconvenances sous la voûte papale
Visiteur 
On est bien d'accord Ludi ! Cela dit n'ayant qu'une communion à mon palmarès, je te dois le respect...

Quant aux effets collatéraux de mon commentaire, je m'en bats l'œil ! Se faire traiter de beauf par un fat... Bof, ce n'est qu'une anecdote sans intérêt dans mon parcours onirien...

Au plaisir et encore bravo !

Contribution du : 18/05/2017 13:34
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Re : Mes inconvenances sous la voûte papale
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Bonjour Papipoete
Le poème de Ludi porte à rire JAUNE. Moi non plus je n'ai pas rie car derrière il y a une vraie dénonciation dite d'une différente façon c'est tout. Le poème de Ludi n'a rien à voir avec une blague bête et méchante envers des victimes mais une dénonciation à l'humour noir contre les religieux pédophiles, vous avez lu le sujet à l'envers; bon ça arrive.

Contribution du : 18/05/2017 14:09
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Re : Mes inconvenances sous la voûte papale
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La poésie est par essence l'art littéraire qui ne supporte pas de limite. Elle est conditionnée par un seul critère : le talent de l'auteur.

Le poème de Ludi ne m'a pas un seul instant fait rire; Il m'a fait mal.

L'auteur a su utiliser un ton.

Maintenant, être traitée de beaufette parce que j'ai aimé une poésie qu'un autre lecteur a détesté est pour moi hors-sujet. Ici, nous échangeons sur des textes, pas des personnes. Même s'il reste vrai, légitime, qu'un texte puisse créer une polémique.

Je ne défends ici personne : ni Ludi, ni son poème, ni Papipoète, ni Grange ni ceux qui ont aimé ni personne d'autre : je défends la poésie et la liberté d'expression qu'elle offre.

hersen, beaufette à ses heures ?

Contribution du : 18/05/2017 14:51
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Re : Mes inconvenances sous la voûte papale
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Bonjour Ludi,

Pour jaboter, oui, je connaissais. Pour la figure de substitution, si j'en connaissais l'usage, je suis passé à côté pour le coup. Ça aura au moins eu le mérite de m'apprendre le mot (synecdoque) que je ne connaissais pas (on me dit rien).
Bonne journée
Michel

Contribution du : 18/05/2017 14:51
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Re : Mes inconvenances sous la voûte papale
Maître Onirien
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J’ai dit plus haut que mon narrateur était un personnage insaisissable, entre ironie, cynisme et révolte, et que les trois sentiments recevaient des suffrages de la part des lecteurs.

Ludi, pas de confusion possible entre vous et votre narrateur!

ironie, cynisme oui j'ai bien perçu tout cela dans ces inconvenances mais révolte? Peut-être aurais-je souhaité qu'elle m'apparaisse plus dans ce texte là...

Le clivage produit par ce texte est intéressant: La grande violence de l'évocation, feutrée par vos très belles trouvailles, semble vous revenir comme un boomerang dans certains commentaires.

Plumette

Contribution du : 18/05/2017 16:28
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