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Purger le Mal - Explications
Maître W
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Bonjour à tous

Merci à tous de votre lecture et commentaire.
Bon. Le texte, à présent.

Contrairement au précédent (« Fontevraud »), ce dernier opus (qui fait partie des dix nouvelles - et déjà présentées sur le site - dans le recueil LA BASCULE), j’ai un peu envie de le défendre tout de même car je pressens que celui-là encore sera lui aussi diversement apprécié. 

Comme souvent, je vais citer vos phrases (en italique) qui m’ont interpellées et provoquées diverses réactions chez moi (de l’amusement à l’agacement voire à une certaines forme de résignation).

Bidis

« Noir de chez noir ».


Absolument.
Pas d’éclaircie.
Pas d’échappatoire. 

A l’image du recueil.

Plumette

« Avec peu de choses, l'auteur ménage un suspens qui tient le lecteur en haleine »

Ce « peu de choses » est le meilleur compliment qui soit. Merci d’avoir été sensible au côté minimaliste de la scène. En effet, ce huit-clos est pauvre en rebondissement. En terme d’action, il ne se passe rien ou presque. Il me fallait donc maintenir l’intérêt (la tension même) avec d’autres armes que l’intrigue elle-même et ses surprises (car des surprises, y’en a pas - même la présence de l’arme n’en est pas une pour le lecteur attentif, j’y reviendrais), à savoir l’écriture pour instaurer ce fameux climat. Il me fallait créer par le style (pardon, c’est pompeux, mais je trouve pas d’autre terme), les mots ainsi que les détails, les descriptions (de la pièce ou des comportements des protagonistes : battement d’une veine sur une tempe, un regard, une inflexion de voix, des doigts se refermant sur un poignet…) de quoi créer cette ambiance étouffante, suffocante j’espère (qui a fonctionné chez certains, heureusement).

Hersen

« quelque part trop c'est trop ».


Ah, et en quoi c’est « trop » ? Merci de développer car sincèrement, je vois pas. Si je résume : une femme seule (veuve) a un fils toxico et qui (à priori) aurait commis l’irréparable. En quoi est-ce si extraordinaire de nos jours ? En quoi - comme je l’ai lu chez Cat - y a t-il « accumulation de mauvaises choses » ? Que le texte ne soit pas agréable, qu’olé dérange, je l’entends (il n’a pas vocation d’être confortable), qu’il soit « trop » (sous entendu exagéré) je trouve pas.



Cat

Là encore,  le « too much ». 

J’entends et j’accepte la critique, mais suis en désaccord total. J’ai plutôt le sentiment que ce texte (vous, toi et d'autres) dérange (peut-être « un transfert de parent » sans faire de la psycho à deux balles) pour ce qu’il raconte et vous renvoyez/associez votre malaise au texte et à son contenu de prétendument outré. Or, ce qu’il raconte est certes douloureux, pas courant sans doute, mais loin d’être unique ou exceptionnel.

« Le diable et sa mère" ou "Le diable habite chez maman ». 
Prend pas mal, à choisir, je préfère - de loin - encore mon titre (largement perfectible aussi). Mon texte est un drame. D’une noirceur absolue. Pas une comédie.



Pouet



Merci d’avoir été sensible à l’écriture (tu as totalement raison sur le côté - très - aléatoire de la forme sur les précédents opus, je pense notamment à « MAL DE MERE » que j’ai revu après coup entre autre grâce à ton apport). 
Personnellement, l’écriture ici je ne la trouve fondamentalement ni pire ni meilleure, en revanche le rendu me parait plus « efficace » que les derniers opus dans la catégorie « thriller/noir » (pour info, l’efficacité était LE PRINCIPAL objectif que je me suis assigné lorsque j’ai décidé d’écrire ces 10 nouvelles pour ce recueil).



Sur la phrase : "à l’instar d’un passant posté devant un mendiant faisant semblant de chercher de la monnaie dans ses poches avant de hausser les épaules et de poursuivre son chemin. », Je suis assez d’accord, j’aurai pu mieux faire. Mais, peut-être aussi que le lecteur qui s’habitue à lire chez moi des phrases très courtes (cuttées) est parfois surprise dès que ça rallonge un poil ? Sais pas. Malgré tout je pense en effet que y avait mieux à écrire.


Venons en au « revirement de la fin, le coup du flingue, peut peut-être paraître faiblement crédible.
Pas crédible. Je sais pas. Peut-être. Ou pas. Après revirement, je ne suis pas aussi catégorique. Quelques indices sont parsemés comme « la poche déformée » (même si une erreur s’est glissée dans le texte - on pourrait croire que c’est la main qui est déformée), le gilet « trop chaud pour la saison » et d’une manière générale cette insistance sur ce vêtement. 



Louison



« J'ai bien aimé la fluidité du texte, j'avais un peu le souffle coupé dans cette chambre en compagnie de ces deux là ».



« Fluidité » (tellement important pour moi, on pourrait ne pas me croire, mais le nombre de fois où je relis mes phrases à haute voix pour m’assurer qu’elles coulent bien) et « le souffle coupé dans cette chambre » me ravissent. Objectif atteint. J’en demande pas plus.

Toc-art.


« Est-ce bien utile de répéter ce que je me tue à (lui) répéter ? ».

Sans trop me tromper, cette phrase, je pense, on a du toi comme moi se la dire en pensant à l’un et l’autre.

Je suis content malgré tout que tu aies fait cette démarche surtout si c’est apparemment la dernière. Et je vais te répondre. Non pas parce que je pense que ça va changer quelque chose, mais paradoxalement, je vais te répondre à toi sans véritablement m’adresser à toi (à quoi bon, on ne se comprend pas, et je le dis sans polémique vraiment) mais aux autres qui éventuellement s’arrêteront pour lire - et peut-être comprendront -mes explications. 


Alors, je reprends quelques phrases par ci par là :
« Bon, pour moi, là, je crois que c'est le pompon ! »

Ma femme dit « c’est le pompon de la ponponette » j’adore cette expression ! 


« peut-être par l'envie désespérée de toucher le lecteur »
Ah voilà que tombes dans l’interprétation un peu caustique. Pas grave, je laisse passer. Mais je te rassure : je vais bien. Et si je respecte le lecteur, je ne pense pas à lui en premier quand j’écris (je sais que tu me crois pas, mais je le dis quand même. Je suis mon lecteur préféré et privilégié). 



Bon, je vais poursuivre un peu, même si en vrai de vrai, ça ne te servira à rien (nous avons tous les deux compris que nous sommes l’un pour l’autre des cas désespérés non ?)

"sa lèvre fendue et tuméfiée" : un seul ne suffisait pas ?
Bah non. La première raison : ça veut juste pas dire le même chose.

"le grincement aigu la fait frémir" : le grincement tout seul n'aurait pas suffi ?
Bah non. Tous les grincements ne font pas frémir.


"la même peur. Sourde. Reptilienne. Cette sensation familière, angoissante" : 4 adjectifs en une dizaine de mots..."la peau laiteuse et aux veines éclatées, quelque chose d'imprévisible, de vénéneux". Là encore...
Idem...

Allez, j’inspire, j’expire et j’explique (prends pas mal, ça me demande de faire un gros effort complètement vain, je t'assure, car je sais combien c’est du temps perdu pour nous deux, mais comme d’autres pourraient être intéressés, alors.…)

Voilà.

Je ne m’estime pas écrivain.
Je ne m’estime pas être de ces auteurs « stylistes ».

Je me considère comme un conteur qui observe et analyse avec sa grille de sensibilité et retranscrit à l’instinct (ce qui explique parfois les reproches de crédibilité, parfois je vise juste parfois à côté, car vous imaginez bien que j'ai pas vécu tout ce que je raconte !...Du pur feeling, du ressenti avec tout ce que ça implique "mauvaises pioches") et avec un excès de gourmandise (contrairement aux auteurs « gourmets » au style épuré), une espèce de besogneux qui fignole (maladroitement parfois trop) artisanalement ses phrases.

Bref, un gars qui aime surtout (vous) raconter des histoire. 



Ce qui veut dire que pour ma part, dans bien des cas, tout ce que tu n’aimes pas dans ma façon d’écrire (ces ajouts, adverbes, adjectifs,…) font intrinsèquement parti de mon mode de fonctionnement en qualité de conteur d’histoire.

Vois tu, dans cette histoire (et cette histoire en particulier), de par sa mise en scène (très serrée), son cloisonnement, cette proximité entre les deux héros, son aspect claustrophobique (voir le début où l’allusion à une antre, une tanière …), je l’ai écrite en imaginant non pas qu’elle pouvait, mais qu’elle DEVAIT être racontée/interprétée à haute voix. Donc toutes ces figures de styles (italiques, ponctuation, répétitions, insistances…) sont les ingrédients complices et participent volontairement dans le cadre de cette diction, de cette interprétation orale souhaitée. Sur ce texte davantage que sur d’autres (où en effet, j’aurai du être plus sobre dans le traitement), leur présence m’a paru nécessaires (encore une fois, je n’avais que ces « aliments » pour happer le lecteur puisque tout le reste est hors champ : le crime du gamin, la scène des coups est très brève, bref pas de changement de rythme donc je devais juste pressuriser la scène, la rendre irrespirable rien qu’avec les mots, les intentions, les sous entendus, les allusions - celle des animaux juste avant l’orage etc……Tu vois mieux où non ?)

Cette profusion qui me caractérise (bien réelle, ce que certains - Ninjavert ou Larivière je sais plus - ont parfois et gentiment qualifié de « générosité ») fait généralement partie de mon mode opératoire. Pas de méprise cependant : est-ce à dire qu’elle ne doit pas contrôlée, maitrisée ? Pas du tout. Bien des fois, j’ai eu la main lourde et inutilement (et je continuerai hélas, désolé pour toi). 



Je reprends tes termes :
"ses jambes, maigres, peinent à la soutenir." vraiment besoin de mettre l'adjectif en incise pour qu'on comprenne ?
Pas pour qu’on COMPRENNE gros bêta. Pour qu’on VISUALISE la scène. Que tu n’aimes pas ce que je fasse, je le conçois sans souci, mais stp, ne te fais pas plus idiot que tu ne l’es. Tu m’as suffisamment lu pour ne pas ignorer (tu le dis toi même que mon mode opératoire est invariablement le même) que je suis un auteur qui écrit avec une caméra. Tout le monde connait mon appétence pour le cinéma et mon souci de reproduire par l’écrit une image. Tu sais très bien que j’écris pour rendre la chose, la scène, le personnage, VISIBLE aux yeux du lecteur (que j’y parvienne ou non c’est pas le sujet).

"la même peur. Sourde. Reptilienne." Les points sont-ils vraiment nécessaires ?

Même réponse, mon ami. Ferme les yeux deux secondes et imagine moi en train (de me caress…euh nan) de raconter une histoire à haute voix devant une assistance. Les points ce sont autant de silences où je fixe mon auditoire dans les yeux, où le timbre de ma voix est volontairement grave, théâtral.

Ce n'est pas l'application d'une technique que je te reproche, mais le fait qu'elle soit si visible, qu'il n'y ait plus la moindre nuance.
Ah, ça c’est un autre sujet. Pour lequel, je suis plus enclin à être d’accord avec toi ou du moins à mieux comprendre ce point de vue.

Mais là encore, je relativise mes propos par le fait que la majorité des commentateurs semble adhérer, donc ça vient peut-être simplement de moi.

Oui, ça vient de toi.
Pour autant, ça ne veut pas dire que tes points sont irrecevables. Mais - je vais encore me répéter - on ne voit pas les choses de la même façon.

et je comprends tout à fait que tu n'en tiennes pas compte si tu l'estimes inutile.
Non, tes commentaires ne sont pas inutiles. Jamais. J’en tire toujours quelque chose en terme d’enseignements. Pas nécessairement pour progresser en tant qu'auteur (je rebondis à ton « parce que je n'apporte rien de nouveau ») du reste. D’ailleurs, qui te demande d’apporter « quelque chose de nouveau », franchement ? Pas moi en tout cas. Alors, détends toi et comme je le dis à tout commentateur, cesse de penser à l’auteur (et en particulier à moi, mais j’ai pas trop envie de me lancer sur le sujet de « l’intuitue personae » pourtant bien réel quand il s’agit de moi, tu dirais le contraire que je le croirais pas )

Mais si je remarque un progrès dans tes prochaines productions, je serai très heureux de t'en faire part.
Ca reste à voir, ça.
Allez, va , je ne te hais point.



Squeen



Un de mes commentaires préférés. Merci

« Le mal absolu, s’y attaquer n’est pas simple. Mais pour moi, ici, le traitement manque de contrastes et de nuances. Pas de surprise, pas de profondeur ».
Je comprends tout à fait ce point de vue, il est carrément recevable. Après, je ne suis pas certain que je voulais aborder (de manière frontale et profonde) ce sujet ô combien passionnant (mais qui à mon sens mérite à lui seul un roman, pas une nouvelle de 18000 signes) du MAL, du caractère satanique et peut-être inée chez l’Homme (le fameux sujet : peut-on être naturellement mauvais).
Donc que ça manque de "surprise" (encore une fois, je voulais travailler sur l’ambiance et l’efficacité de la scène - comme un court métrage quelque part), je l’entends et l’accepte, que ça manque de "profondeur" aussi, je n’avais pas l’ambition et sans doute la compétence d’aborde pareil sujet avec la densité et la capacité adéquats. 

La mère - hyper pieuse, je le rappelle - voit la religion dans tout et donc interprète d’une manière binaire le comportement de son fils. 
Moi, en tant qu’auteur, j’en sais foutre rien (on va me répondre que c’est trop facile de dire, mais c’est vrai, je ne donne jamais de réponse, elle y'en a plein et des fois je les connais pas moi-même et puis je ne travaille pas ainsi), je peux seulement dire que je ne suis pas toujours (et même assez rarement) du même avis (ou du moins pas de façon aussi tranchée et unilatérale) que mes personnages.

« Pour montrer quelque chose de vraiment mauvais, il faut, je pense, que le lecteur puisse, du coin de l’œil entrevoir un coin de ciel bleu, juste histoire de comparer »
C’est un point de vue qui se défend.
Mais mon parti pris était d’éteindre (voire de piétiner) toutes les braises, d’étouffer le moindre souffle d’espoir. Ici, l'espérance ne dure qu'une fraction de seconde (quand le fils tend les bras...et encore, je doute que le lecteur - contrairement à la mère - se laisse attendrir si facilement)

Je vous invite à lire ce livre terrible :
http://www.albin-michel.fr/ouvrages/le-diable-tout-le-temps-9782226240002

« il - le lecteur - ne peut pas se faire sa petite histoire, son interprétation, »
Ah oui ? Ah bon…




Widjet



Contribution du : 21/07/2017 17:40
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Re : Purger le Mal - Explications
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Louison

J'oubliais, diantre !
Widjet avec J

Je viens également de voir les EDIT 1 et 2 de Cat.
Ah la fameuse clairvoyance influente de toc-art a eu raison de la "force" de conviction de notre Cat.
Amusant, je trouve.
Mais, bon, de ça aussi, je suis habitué.

La bise

W

Contribution du : 21/07/2017 18:07
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Re : Purger le Mal - Explications
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Oup's pardon d'avoir mal orthographié Widjet!
L'informatique n'est pourtant pas mon point G, pardon, mon point fort....

Contribution du : 21/07/2017 19:53
_________________
Louison

Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir c'est bon pour les robinets. (Boris Vian - Les bâtisseurs d'empire)
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Re : Purger le Mal - Explications
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cesse de penser à l’auteur (et en particulier à moi, mais j’ai pas trop envie de me lancer sur le sujet de « l’intuitue personae » pourtant bien réel quand il s’agit de moi, tu dirais le contraire que je le croirais pas )

Mais si je remarque un progrès dans tes prochaines productions, je serai très heureux de t'en faire part.
Ca reste à voir, ça.


tss, tss, c'est tout vu. J'avais apprécié "morsures" par exemple, même avec des réserves, notamment parce que la construction différait de ton schéma habituel.

Contribution du : 21/07/2017 20:37
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Re : Purger le Mal - Explications
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Toc art

Mais manifestement tu préfères écrire des longs commentaires sur des textes que tu détestes que sur ceux que tu apprécies modestement 😊

Complimenter ce petit con prétentieux de Widjet ?
Non mais quel aveu de faiblesse !

W

Contribution du : 21/07/2017 21:06
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Re : Purger le Mal - Explications
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J'ai tout simplement essayé d'étayer mon commentaire avec des exemples mais je me rends compte que c'était peine perdue.

Pas de souci, widjet, ne change rien, c'est parfait comme ça !

Contribution du : 21/07/2017 21:17
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Re : Purger le Mal - Explications
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Toc art

Tu admettras que je t'ai répondu sur mes intentions avec une argumentation dense également.

En pure perte, aussi.

Tu vois qu'on a pleins de points communs !

W

Contribution du : 21/07/2017 21:22
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Re : Purger le Mal - Explications
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widjet a écrit :
Après revirement, je ne suis pas aussi catégorique. Quelques indices sont parsemés comme « la poche déformée » (même si une erreur s’est glissée dans le texte - on pourrait croire que c’est la main qui est déformée), le gilet « trop chaud pour la saison »


Ouais, t'as raison, au temps pour moi. "Revirement" n'est pas le mot juste. Ok pour les indices...

On se doute bien et dès le départ d'ailleurs que la daronne va trucider le fiston, mais on pense plus à une injection massive de produits stupéfiants (pour parler comme un OPJ). On s'imagine mal (enfin moi) la grenouille de bénitier dégainer son Beretta. De plus on sait bien que l'utilisation d'armes à feu est assez rare pour la gent féminine quand il s'agit de commettre un meurtre ou de se suicider.

Mais bon pas de règles en matière de psychologie humaine, surtout quand l'amour et l'instinct maternelle (si tant est que cela existe) s'en mêlent. Et puis tu peux me parler "d'urgence" aussi puisque les condés vont débarquer. Et puis tu peux me dire merdre aussi hein...

Contribution du : 21/07/2017 22:01
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Re : Purger le Mal - Explications
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Pouet

Pour info, à l'origine (dans la première mouture), la mère ne tuait pas son fils et se laissait de nouveau émouvoir et croire à la rédemption possible de son fils.

Je pense que j'aurai du/pu être plus explicite sur le fait que l'idée de franchir le pas (de tuer) avait traversé l'esprit de la mère, mais qu'elle n'avait jamais osé aller au bout du processus.

Widjet

Contribution du : 21/07/2017 22:21
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Re : Purger le Mal - Explications
Maître Onirien
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Fort bien.

Le fait que le fils soit plus ou moins "séquestré" dans sa chambre met bien sur cette voie tout de même. Je crois que du coup un "happy end" ou apparenté aurait peut-être apporté du relief à la noirceur de l'ensemble.

En tout cas me suis mal exprimé dans mon commentaire, ce n'est pas le meurtre que je ne trouve pas trop crédible mais la façon de le perpétrer.

Mais bon peu importe.

Je trouve que tu réussis bien ton coup avec ce texte.

Contribution du : 21/07/2017 22:26
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