Merci à toutes et tous pour vos nombreux et riches retours (ainsi que pour l'accueil en général - j'ai eu l'occasion de m'en rendre compte y compris lors des refus.)

Je ne vais réagir que partiellement, mais j'ai tout lu et tout pris en compte. L'ensemble des remarques est riche d'enseignements. C'est ce que j'aime sur Oniris, qui est avant tout un lieu d'apprentissage.

Avant de réagir, donc, je précise que ce court texte relève un peu de l'exercice de style. Il n'est en rien personnel et cela se ressent à la lecture. Ce n'est pas même une scène à laquelle j'aurais eu le plaisir d'assister. J'ai simplement longé le canal Saint Martin et imaginé cette séquence une fois de retour dans ma Normandie natale, rien de plus.

Ceci étant dit...

Le format est un peu court... en effet, et aucune suite n'est prévue. La séparation de mes textes en plusieurs parties (I,II...) est l'un de mes tics d'écriture, et se retrouve dans mes textes les plus longs également. Sur un texte aussi court, il est toutefois permis de douter de la pertinence du procédé, c'est vrai. D'autant que ces séparations n'annoncent, je l'ai dit, aucune suite.

Très visiblement, le premier quatrain emporte nettement l'avantage sur le second, qui manque de force et de fluidité, ce que j'admets assez largement. Je pense le reprendre grâce à vos retours.

Le "vieille branche" qui termine le texte, que j'avoue moi-même un peu factice, semble être trop incongru... ce passage est a améliorer également car il ne semble pas faire l'unanimité (cela n'est pas évident, muselé que je suis par les règles classiques).

Le poème manque également de secret et de mystère, c'est un fait. Mais cela relève d'un parti pris. Le texte se veut davantage descriptif que métaphorique. Simple dans l'expression. J'espère pouvoir vous partager un texte plus.... poétique, étrange, brumeux ! une prochaine fois.

Le thème du temps, du fil de la vie est un grand classique... Je n'ai rien à répondre à ceux qui trouvent le thème éculé car cela est bien vrai. Mes références poétiques sont, pour l'occasion, classico-classiques (dans ce genre, j'apprécie notamment Lamartine, Gautier...) Un éclairage qui expliquera certains choix.

Encore un grand merci pour vos retours, vos lectures et votre temps.

Oslow