Je suis finalement assez surprise de constater que ce poème, tout en soliloque, a franchi le cap de la sélection et a remporté vos approbations, tant je l’ai soumis à Oniris dans un flou total, pas satisfaite du tout de l’aboutissement vers lequel je tendais. Ce flou qui, aujourd’hui encore ne se dissipe pas.

Je suis curieuse de vos retours. Ils m’aideront (ou pas) à y voir plus clair dans mes intentions, mes attentes.

Pour la petite histoire, il est né un jour où, debout devant mon psyché et toujours étonnée de comment fonctionne la vie, je tentais une fois encore d’apprendre à me trouver et à me situer dans l’espace.

J’ai fermé les yeux – comme je le fais à chaque fois qu’une trop forte émotion me submerge – puis me suis laissée chavirer par le ballet magique des mots arrivés à ma rescousse. Ceux là même qui ne demandent jamais mon avis.

En fait, j’ai écrit deux ou trois autres textes sur le même sujet : l’image que je me fais de mon corps, de la vie, dans ce monde à ma façon. J’ai essayé de mêler ces textes pour n’en laisser qu’un subsister, mais je dois reconnaître que chacun d’entre eux s’est spontanément positionné sous un angle d’approche différent pour m’entraîner vers divers horizons, tous aussi palpitants (enfin, palpitants, pour moi s’entend), mais qui restent à peaufiner.

Ce qui vous vaudra, peut-être, une suite, ou pas…

Je reviens vous remercier comme il se doit, un par un, dès que je reprends pied.

Une absence un peu trop prolongée, et hop, c’est fou le retard que l’on prend en lectures de tous genres. Je ne parle même pas des commentaires, les miens et les vôtres reçus sous mes autres textes...

A bientôt, le monde...


Cat

Cat is back….

Tout d’abord, mon merci de plein cœur aux anonymes de l’ombre, vous qui agissez pour la bonne tenue d’un site dont nous sommes tous fiers.

Puis mon merci mention spéciale à Papipoete, Marite et Queribus. Grâce à vous trois, mon « monde » a pris place sur la catalogue d’Oniris. Ce n’est pas rien !

Ainsi que mon sympathique merci, aux lecteurs et à vous tous qui êtes simplement passés. Je suis toujours impressionnée par le nombre inscrit au compteur des passages sous mes textes.

Et pour conclure la salve des remerciements, mon merci tout particulier et tellement reconnaissant, à vous qui m’avez commentée, vous qui offrez, au travers de votre temps, de vos réflexions, de vos impressions souvent très argumentées, tout son lustre à un site tel que notre cher Oniris. C’est une lumière qui rejaillit et profite à toute la communauté.
Vous m’honorez à chaque fois que vous braquez vos feux sur moi.



@ Papipoète, je suis toujours emballée de voir ma prose vous faire de l’effet (surtout dans l’espace anonyme), à vous, qui aimez tant poétiser autour de l’humain avec toute la sensibilité que l’on vous connaît.


@ Marite, il y a, à être aimée en aveugle, un côté palpitant et rassurant. Ton jugement prend alors une valeur ajoutée. Ta cerise sur le gâteau me touche tout particulièrement.


@ Queribus, je vous souhaite la bienvenue, collègue du Sud ! :))
De quel Sud exactement ? Je suis Toulousaine.
Grâce à vous aussi, mon texte a franchi le cap de l’anonymat. Je suis d’autant plus touchée par votre commentaire que je viens de découvrir votre propre univers et votre riche syntaxe. Il faudra que j’aille y creuser plus avant dès que possible.
Que dois-je entendre par « un style surprenant » ? Pourriez-vous m’aider à mieux me comprendre, s’il vous plaît ?


@ Anomel, je suis enchantée de faire votre connaissance et vous souhaite la bienvenue, à vous qui placez la barre bien haut, entre Hugo et Sappho, si j’ai bien tout compris à ce que j’ai lu de vos goûts ?
Vous m’apprenez un mot nouveau « anacoluthe ». Je crois qu’il correspond à ma façon d’aborder en poésie, lorsque le monde tangible rejoint celui qui touche le ciel. Du moins, c’est ainsi que je m’éclate.
A découvrir bientôt votre univers.

Extrait, pour le plaisir :

« L’homme fortuné qu’enivre ta présence
Me semble l’égal des dieux, car il entend
Ruisseler ton rire et rêver ton silence,
Et moi, sanglotant,... »

(Sappho - Ode à une femme aimée)


@ Ludi, « Pomponner un peu son mal de vivre » : ta définition du bonheur m’enchante ! J’imagine aussitôt le miroir, la houppette pour la terre de soleil sur les joues, et le gloss rouge sang sur la bouche. Cela fait un bien fou !
Tu as ce don, me dis-tu. Mais de quel don s'agit-il ?
Surtout n’y vois pas une question par coquetterie, mais une vraie question. Ta réponse peut vraiment m’aider à me situer. Tu sais combien j’ai besoin du point sur les i. Il n’y a rien de plus néfaste pour moi que de rester dans le doute et l’incertitude.
A bon entendeur… :))



@ Robot, j’ai tellement l’impression de tout donner lorsque j’écris, qu’il me plaît de savoir que malgré tout persiste un peu de secret, du moins une part à préserver. Vous le dites avec une limpidité qui me va droit au cœur. Même s’il s’agit peut-être ici, de ce flou qui m’embarrasse depuis le début et que je n’arrive pas encore à suffisamment cerner.



@ hersen, bonjour, hersen ! :))
La porte reste grande ouverte. N’hésite pas à entrer de nouveau, lorsque l’envie te reprendra. Nous referons une fois encore le monde, autour de nos images et couleurs respectives.



@ Louison, la porte est ouverte pour toi aussi. Viens quand tu voudras partager un peu de ce monde à ma façon, qui est la vrai vie, comme tu l’as si bien compris.



@ Alexan, deviendrais-tu un fidèle de mes images, de mes couleurs ? :))
Je plaisante à peine tant cela me fait plaisir de te retrouver sous mes mots.
Le côté pulsionnel, intuitif, que tu relèves, me semble correspondre à ma façon d’écrire, à ma façon d’être en général.
Quelles sont pour toi ces « unions improbables » que tu as relevé dans mes mots ? Je suis tellement dans le flou avec ce texte (je n’arrive pas à m’expliquer le goût d’inachevé qu’il me laisse en bouche), que quelques explications supplémentaires éclaireraient vraiment ma lanterne. Sauf si cela t’embarrasse, bien entendu.



@ Leni, ami Leni, tu ne peux mieux me toucher qu’en parlant de la douceur. J’aime tellement imaginer le monde entier baignant dedans. Tu sais de quoi tu parles, toi aussi, n’est-ce-pas ?


@ Plumette, quoi de meilleur que de partager un univers ?
Peut-être lire ton commentaire sous mon poème et avoir les mêmes flammes dans les yeux lorsque nous écrivons.
Vive les mots ! Le plus longtemps possible…
A te relire bientôt, c’est sûr !

Cat : « Ludi, Tu as ce don, me dis-tu. Mais de quel don s'agit-il ? »

Chère Cat, quand je dis :

« Chez toi tout est toujours dense, le tapis d’amour est épais, le rouge est indécent, le crépi est ridé, les fleurs sont des remparts, les meurtrières respirent l’azur… Chaque élément est un parcours de vie. Tu as ce don. »

je veux dire que tu as le don de transmuer ta vie à travers des filtres romanesques et poétiques, comme aucun alchimiste n’a jamais su fabriquer de l’or. Dans un autre de tes poèmes (Mon océan 2.0) tu agrandis la petite fenêtre devant tes yeux :

« Dans mon miroir grandiose piqué mélancolie
goutte la pluie fondue dans l’indigo du ciel »

Ta poésie est une incantation perpétuelle pour séduire le bonheur.
Je me dis que ça doit faire du bien de savoir lui parler. Il n’y a pas de poésie pudique. Le moment le plus intense est le retrait des gants. Façon Gilda.
https://www.youtube.com/watch?v=LZn86sSWtEQ

C’est comme ça que je t’imagine écrire. Pardon mais je refuse de lutter avec mon caleçon écossais.

Ludi
imprésario de poètes

Je suis espantée, Ludi ! Tout devient tellement clair et limpide avec tes explications.
Sauf que… je ne porte jamais de gants. Lorsque j'écris, je suis plutôt adepte des longs tee-shirts en pur coton, portés à même la peau et couleur bleu nuit, de préférence. :))
C’est grave, docteur ?
Muchas gracias sincères, pour t’être penché sur mon cas.


Cat,
Ecriturienne les tripes à l’air
(et même pas honte !)

Cat : Ludi, sauf que… je ne porte jamais de gants. Lorsque j'écris, je suis plutôt adepte des longs tee-shirts en pur coton, portés à même la peau et couleur bleu nuit, de préférence. :))

Oui je sais, mais je ne pouvais décemment pas publier la vidéo où tu retires ton tee-shirt mouillé en t’asseyant pour écrire. Souviens-toi, on avait déjà eu beaucoup de mal à tourner la scène. J’avais même gardé mon caleçon écossais, par timidité.

Ludi
37°2 matin et soir

Bonjour jfmoods,

Pardonnez-moi, je vous en prie. Ayant oublié d’activer la notification qui me préviendrait d’un nouveau message sous mon texte, je vois, aujourd’hui seulement, votre commentaire.

Soyez-en remercié. Votre analyse est fine, sans faute de direction. Je suis toujours émerveillée par votre façon de si bien approcher le tendre du cœur. Cela me semble si ardu d’entrer dans la tête de l’auteur, parfois.

C’est certain, vous possédez le don de lire les mots dans leurs contextes, comme peu d’entre nous savent le faire.

Je suis honorée de votre regard porté sur mon poème.



Ludi,ne t’inquiète surtout pas, je reviens dès mes recherches terminées sur la prétendue vidéo… :))

Ici, c'est déjà du 27° C à l'ombre...




Cat

Citation :



Coucou, Ludi,

J’ai fait chou blanc. Rien trouvé. Nada. Ni vidéo, ni même souvenir du tournage en question… un seul souvenir de ce genre me revient, mais désolée, ce n’était pas avec toi.

C’est pas que je mette ta parole en doute, mais quand tu dis, tee-shirt mouillé, tu en es sûr ?
M’enfin, j’ai horreur de l’eau ! Comment ça aurait été possible ?

Tu n’as pas plutôt la vidéo où tu me demandais de faire Nina Hagen. Tu te rappelles, ce jour où tu étais prêt à tout pour que j’arrête de t’écorcher les tympans avec les miaulements de ma gratte sur la Vocathèque ?

D’ailleurs, si tu les retrouves, les vidéos de mes grimages, avec mes grimaces et mes déguisements, mets les en ligne, cela amusera la galerie ! Qui sait, une Nina plus vraie que nature, cela pourrait détendre l’atmosphère…

Petit coup de pouce, pour te rappeler de bons, hum, souvenirs… (j’ai un doute, tout à coup) : listen !
Cat chante Bob Marley - Redemption song (V2)
(NOUVELLE VERSION, en mp3, grâce aux bons conseils de Leni. Merci l’ami ! Ceux de Cristale (j'ai mis en sourdine la guitare) et avé the english jamaican accent, de Toulouse, siouplêt !)

Non, non, pas la peine de me remercier, Ludi. Tout le plaisir est pour moi ! :)))))


Cat


INDISCRETIONS et autres PIPOLERIES : je signe mon recueil de poésies, aux Ombres Blanches, près de la place du Cap', très prochainement, et ma future tournée des Zénith de France et de Navarre en tant que chanteuse, débute dès qu'on m'a réparé le genou. Réservez dès maintenant ! :))

VENEZ NOMBREUX !!!

wah wah quelle superbe voix bien placée c'est SUPERBEET bravissimo pour tous tes projets AMITIES LENI

Cat à Ludi : « C’est pas que je mette ta parole en doute, mais quand tu dis, tee-shirt mouillé, tu en es sûr ? M’enfin, j’ai horreur de l’eau ! Comment ça aurait été possible ? »

Pardon Cat, je comprends ton souhait de discrétion. Bon alors, qu’est-ce que je fais des photos ? Si tu veux, je peux te rendre celle des orchidées sur le buffet, c’est la plus insignifiante, si tu arrives à effacer le tee-shirt mouillé qui est dans l’angle, à côté du martinet (pas l’oiseau, l’autre).

Ludi
maître-chanteur de la vocathèque.

Bonjour MFAYARD,

Quel pseudo bien inspiré. Ou alors vous êtes THE FAYARD de la librairie Arthème Fayard ?

Je plaisante, bien sûr. Vous n’êtes pas obligé de me répondre.

Toutefois je vous souhaite la bienvenue sur Oniris. Je viens de lire votre présentation à l’accueil. C’est fou de voir autant de « scientifiques » qui aiment écrire, un peu comme s’il fallait que les deux moitiés d’orange se rejoignent pour rendre le monde parfait.

En tous les cas, après votre aveu, je vous félicite de vous être lancé dans les commentaires. Et bien heureuse que cela commence par moi, finalement. Ce n’est pas évident, mais vous verrez que vous allez prendre confiance et vous finirez par les étoffer davantage sans vous en rendre compte. La communauté d’Oniris est bien faite. Il y a beaucoup de chaleur et de mansuétude chez les membres qui la compose.

Votre « passionnément » me fait grand plaisir et me va droit au coeur. En plus vous me faites découvrir Raphaëlle Lannadère. Qu’elle vous inspire une telle passion me donne envie d’aller à son encontre pour mieux comprendre ce qui, dans mon texte, vous a procuré un tel ressenti.

Merci pour votre passage sous mes mots, et à une une prochaine fois, je l’espère, pour découvrir à mon tour votre univers.







Bonsoir, Louis,

C’est un vrai bonheur de vous revoir depuis tout ce temps.

Dieu sait qu’il y a des commentateurs qui donnent de leur personne ici, mais vous, à l’instar de jfmood et de Ludi, vous êtes de ceux qui avez une approche plus psychologique des textes. Celle que je recherche avidement pour compléter les ressentis que chacun m’apporte à sa manière.

Votre analyse est toujours aussi fine. Toujours à poser le bon mot qui colle à chaque ligne.

Votre sensibilité réveillant la mienne, me fait encore une fois venir les larmes aux yeux. C’est tellement émouvant de s’éclairer sous un regard aussi perspicace. J’ai l’impression que chaque miette retrouve la place qui a toujours été la sienne.

Merci infiniment pour ce partage, et au bonheur de vous retrouver au coin des quatre chemins. A lire peut-être bientôt votre prose, qui sait ?