Remerciements pour mon texte: "Il est grand temps de nous reposer".



Merci à vous, chers organisateurs, évaluateurs, correcteurs d’avoir pris le temps de lire et de publier ce petit texte.

Merci à vous tous, chers commentateurs, pour vos petits messages enrichissants et toujours si gratifiants.

J’ai fait quelques recherches bien modestes sur nos moyens, à nous pauvres humains, pour conquérir d’autres mondes, d’autres planètes habitables, dans un futur proche.

Navré de décevoir la plupart d’entre nous mais nos superbes vaisseaux spatiaux qui envahissent nos écrans ne sont que de vulgaires bulles de savon habilement créées dans des ateliers d’effets spéciaux, de simples maquettes animées par de géniaux magiciens de l’informatique.

La Lune, que nous voyons si belle et si proche sur ces mêmes écrans, est à vrai dire inhospitalière, comme chacun sait, et distante de nous de trois à quatre jours d’une balade très risquée ; Mars, désertique et glaciale, sans air respirable, est à plusieurs mois de voyage ; Titan, un satellite de Saturne qui fait fantasmer certains scientifiques, n’en parlons même pas. Donc il ne faut pas se leurrer, une année-lumière étant une distance énorme ( 9 460 730 472 580,8 kms), infranchissable pour les moucherons que nous sommes et cela pour encore très très longtemps, nous ne sommes pas prêt d’atteindre la plus proche de nos voisines qui se situe à quelques quatre de ces années-lumière. Et d’ailleurs, une fois arrivés si loin, découvrions-nous dans ce nouveau système un ch’tit endroit bien à nous pour poursuivre nos délires ? Pas sûr du tout.

D’où mon interrogation dans ce texte que je vous ai proposé. Une fois que notre nid jusqu’à présent relativement douillet sera devenu le gros panier d’une bouse innommable, où pourrions-nous aller ? Quand nos fusées crèveront notre atmosphère irrémédiablement viciée pour espérer d’autres lieux totalement inaccessibles, nous n’aurons devant nous plus que l’espace noir et profondément vide… et nos yeux pour chialer.

Est-il déjà trop tard ?

Encore merci à vous tous d’avoir lu ce texte qui n’est sans doute pas très poétique mais qui a su néanmoins toucher la plupart d’entre vous, ce qui était le but.

A bientôt.