Merci au CE, aux lecteurs et aux trois commentateurs de mon texte.

Un petit mot spécial pour Robot, qui m'a souvent laissé des commentaires sympathiques et bien argumentés. Ton ouverture d'esprit et ton implication ont grandement contribué au bon fonctionnement d'Oniris ces dernières années et nous manqueront, je voulais le souligner.

Pour Brume, tu as mis le doigt sur un problème important. Tous les auteurs prennent consciemment ou inconsciement appui sur leur vécu pour écrire. J'ai toujours essayé de le faire de la façon la plus floue possible, en maquillant avec des métaphores pour m'éloigner au maximum de toute allusion biographique, par pudeur surtout. Le but est d'arriver à produire des idées ou des sentiments universels, que chacun peut comprendre en s'éloignant le plus possible de l'anecdote personnelle.

Pour Fowltus, j'ai des conceptions un peu négatives et peu optimistes de l'homme, du monde et de l'univers :) Tu as raison de faire allusion aux poètes maudits qui m'ont toujours fasciné. C'est un grand thème littéraire français des 150 dernières années que j'essaye d'aborder avec un certain recul et un peu de nuance (ça fait jamais de mal !).

A un prochain texte !

Merci Fried pour ton passage sur cette couleur de saison. Heureusement qu'il y en a quatre !

Merci Lylah pour ton commentaire.

Pour te répondre, la prose correspond pour moi à un élan, à une seule respiration qui conduit au bout du texte. En libres, je me sers des coupes pour proposer à la lecture le rythme que je conçois, donc c'est une façon de faire différente, un découpage qui conduit à plus d'épure et de sobriété. En prose, ce texte aurait été plus long et comporté plus de métaphores.