Bonjour à tous,

Je tiens à remercier le comité de lecture d'avoir accepté ce texte.
Merci aussi à tous ceux qui ont pris un peu de temps pour le lire et le commenter, Provencao, Brume, Miguel, Gouelan, Hananke, PIZZICATO, Louison, Marie-Ange, Marite, Fried, papipoète, Robot, Vincendix, luciole.

Ce poème est très ancien : la première version remonte à... 1981 (j'avais 20 ans !). Pendant longtemps, je ne savais pas trop quoi en faire : les quatrains me semblaient réussis, et les tercets me paraissaient fort moyens. Le poème est toujours resté inédit (0 lecteur).
Récemment, j'ai réécrit deux tercets (laissant intact le vers final), puis, trouvant le poème trop court, j'ai ajouté les 3ème et 4ème quatrain, puis les tercets 1 et 2.
Sur le plan de la forme, il s'agit d'un poème en heptasyllabes (mètre que je n'ai jamais utilisé), en rimes masculines (un peu par hasard), un sonnet "double", construit sur seulement 5 rimes.
J'ai pensé au Verlaine des Romances sans Paroles, ou de Sagesse, par exemple.
Sur le plan du fond, quand j'ai écrit ce poème, en 1981, je ne pensais pas évoquer quelqu'un en particulier.
Aujourd'hui, en 2017, j'ai un peu pensé à ma mère, 83 ans, mère de nombreux enfants (5), ayant vécu son enfance et son adolescence dans une grande ferme... Après avoir évoqué mon grand-père, quoi de plus logique que d'évoquer ma mère (qui est aussi sa fille) ?
Mais cela pourrait être n'importe quelle personne âgée, qui se souvient des moments heureux de sa vie, qui se rappelle tout ce bonheur... en sachant que la fin du chemin est proche...
Je trouvais intéressant de faire un parallélisme entre le cours d'une vie et les 4 saisons (même si ce n'est pas follement original).

Merci encore à tous ceux qui ont lu et aimé ce texte, auquel je tiens beaucoup, même s'il n'est pas parfait.

François

Et merci à Solo974 ainsi qu'à jfmoods pour leurs commentaires pertinents !

François

"La valeur n'attend pas le nombre des années", et ce poème n'a pas à rougir de vos vingt ans. En 1981 j'avais moi-même 25 ans, et nous ne dispositions pas du numérique pour soumettre nos poèmes à la lecture d'un grand nombre. Merci donc à Oniris qui a élargi notre public et qui met à notre disposition un outil particulièrement performant. Et bravo encore , François, pour "Dis-moi".