Bonjour et merci à tout ceux ( comité de lecture) qui ont oeuvrés pour que ce petit poème soit publié ici ! Merci aussi à ma «  correctrice préférée » Marimay et aux trois lecteurs qui en aveugle ont commenté ce poème !( Alcyon, Brume et Bel.13ver )
Merci aussi à Papipoète ( je n' étais pas très loin ! ) et à Pizzicato qui ont embarqués aujourd'hui !

"Euh …" Effectivement dans ce « euh » il y avait trop de choses à dire, des choses fugaces, imprécises et encore, pour moi tellement floues pour les verbaliser déjà … en fait, ce poème, je pense, a été écrit pour me sortir de cette mélancolie et tristesse que je rencontre en ce moment dans «  La Poésie » non pas que les poèmes que je lis soient « mauvais » certainement pas, j' en lis au contraire de très bons … mais tristes au point de clouer le bec de ma plume … Alors, je me suis éloignée, ( poétiquement c' était presque vital pour moi ) puis m' est venue ensuite l' idée ( ce rêve) de voyage … et si je prenais un train qui m' emmène vers des ailleurs plus joyeux … partir en voyage poétique? voilà ce qu' il me fallait et le poème était là à fleur de main, y avait plus qu' à l' écrire !
Oui, mais un voyage toute seule ce n' est pas drôle, de là l' idée de le publier en me disant : -"si il passe la gare des sélections après, y montera qui voudra, y dansera le tango qui voudra, se laissera aller aux rêves qui voudra !"
Le poème est une invitation au voyage vers autre chose que la tristesse ambiante de l' hiver qui trop souvent nous enserre, c' est tout !
Depuis que ce texte est sur le site, j' avoue être ravie, non pas que les lecteurs le trouve beau, (ça, en l' occurrence, c' est presque secondaire) mais plutôt ravie que quelques uns soient montés à bord de ce train ( de mots) !
Je regarde aussi les lecteurs en nombre qui ont lu et qui ne « montent » pas dans un des wagons … 42 lectures et 5 lecteurs qui ont pris le train !
Alors, dans ma tête, je les regarde sur ce -quai fol-en friche- et quand le train redémarre, leur fais un petit signe d' amitié .. à bientôt leur dis-je !
Quant à ceux qui sont montés, qu' ils profitent tant qu' ils peuvent du voyage vers les … ailleurs et descendent à celui qui leur plaira !
Voilà ce qu' il y avait, je crois, dans ce « Euh... » de l' incipit … une pensée qui partait vers vous, mais du coup pas encore rendue !
Merci de vos lectures !
Vous voyez, pour moi, des fois, un poème c' est toute une histoire … mais en fait, une histoire toute simple !
Encore merci

Bonjour Proseuse

Encore une fois vous nous avez charmé avec votre dernier poème. Toujours un plaisir pour moi de vous lire. J'espère vous lire encore en vers et en commentaire

Bonsoir Proseuse,

je trouve beaucoup de générosité dans votre motivation et de sincérité aussi dans votre explication de ce Euh... énigmatique au possible ... dont j'ai beaucoup apprécié l’égarement final du temps et de tout ce qui s'ensuit...ben comme je l'ai pas commenté - et que maintenant je n'ose plus - mais comme vous parler de chercher, provoquer la joie...un petit présent, raccord il me semble de la part d'un type qui s'y connaît aussi en tristesse, mais comme aurait écrit Beetthoven parait-il: « Nous, êtres limités à l’esprit infini, sommes uniquement nés pour la joie et pour la souffrance. Et on pourrait presque dire que les plus éminents s’emparent de la joie par la souffrance »

Jacques Bertin / Domaine de joie

Je marche, je respire, je me tais, j’écoute les feuilles des arbres dans ma tête
Parfois on ne fait qu’un avec sa vie, on s’assied
Parmi les choses de la Terre comme dans le fond d’une journée
Tiède, quelque part loin derrière les collines assommées de l’été
On est soi-même la pomme et le blé, l’odeur du foin coupé
On est dans une ride du sourire de la Terre
On est sur le palier de l’éternité, on va frapper

Ceci est votre domaine de joie
Ceci est votre domaine où chante l’oiseau

Ceux qui sont morts pour rien ont la justice pour rien
Les pierres sont lisses sur leurs tombes
Elles servent à marquer les prés
À marquer le grand pré du monde
À ses quatre points cardinaux
Et vous voilà écartelés, ouvrant les bras
Une chanson plantée dans les épaules

Entendez-vous ce que j’entends dans les feuilles d’herbe
Dans le vent immense ? Entendez-vous ce que j’entends ?
Cette parole impitoyable qui mène mes oreilles et qui dit :
Ceci est votre domaine de joie
Ceci est votre domaine où chante l’oiseau
Mon amour à cause de mon gouffre
Mon frère à cause de ma peur
Camarades à cause de notre commune solitude
Ceci est votre domaine de joie

Réveillez-vous ! Il y a des terres en friche, votre visage à irriguer
C’est aujourd’hui que tout commence, il faut apprendre à aimer
Réveillez-vous du silence effrayant, l'amour est né
Il faut descendre dans la rue, il faut chanter
La révolte a vaincu le silence, l’amour est né
Écoute les feuilles des arbres dans ta tête
Ceci est ton domaine de joie
Tu ne fais qu’un avec ta vie, tu t'assieds
Dans une ride du sourire de la Terre
Tu es à même l’éternité

et si vous en doutiez, mais je n'y crois guère...Ceci est ton domaine de joie...

@ tous, excusez-moi si je suis un peu bavarde, mais je me tais depuis si longtemps !!

@ Alcion

Bonsoir Alcion,
Vous voulez dire que j' ai trop attaché .. mes wagons ?)
Oui c' est possible, quand je « pars » en poésie, parfois même, je ne sais plus m' arrêter ! Je suis en tout les cas vraiment contente que ce poème vous ait plu et votre accueil est pour moi, un bien bel encouragement , je vous souhaite une très belle soirée et à bientôt pour d' autres … aventures poétiques !

@ Bel.13ver

Bonsoir,
Vous avez sans doute raison un peu partout dans l' analyse que vous faites de ce petit poème, mon « Euh » de – départ- renfermait bien plus que je le croyais , c' est un texte effectivement sans prétention, que ( j' ai honte .. un peu ! ) j' ai écrit très vite … aussi vite qu' un train peut aller sans doute ! Pas de message ? À priori, non, telle que je me connais en poésie, je n' ai jamais consciemment de message à délivrer … quand s' en profile un, en règle générale, je le fuis ! une toute petite voix, me dis -  « mais qui es-tu, toi, pour prétendre avoir à toi toute seule un message à délivrer, reste humble … et les mots seront bien gardés, écris donc juste ce que tu ressens, là, tout de suite et n' y mets point de raisons ! » et voilà, ce que cela donne !
En tout les cas, merci, votre commentaire ( et votre belle évaluation aussi) m'a permis de bien avancer dans mon train !! comme quoi même en poésie des fois on sait qu' on part, on sait d' où on part, mais on ne connaît ni le voyage , ni la destination ! Encore merci
Je vous souhaite une très belle soirée

@ Papipoète encore merci, je t' ai répondu longuement en MP

@ Brume

Bonjour Brume et merci beaucoup d' être venue me lire malgré mes absences depuis un certain temps ! … est-ce l' hiver qui veut ça, je ne sais pas ? mais j' ai beaucoup de mal en ce moment avec la poésie que je trouve … souvent très belle, mais tellement... tellement mélancolique, que je finis par me sentir mal à l' aise à la commenter … dire que toute cette tristesse est « belle » en fait, me fend le cœur ! Je ne sais pas, je suis peut-être une « mauvaise lectrice » ? ne m' en voulez pas trop -tous- je suis derrière mon écran … et je vous lis avec bien sûr beaucoup d' émotions, mais après ma lecture, je suis décontenancée et prequ' aphone ! Comment te (vous) dire ? pour moi, plus c' est l' hiver et plus il me faut lui faire des pieds de nez de couleurs , plus c' est l' hiver et plus je rêve de soleil ... et plus j' ai envie de crier son ardeur, sa chaleur sur les toits ( pluvieux!) enfin, comme ( tu) vous le voyez, je suis là, mais … dubitative et j' attends de pieds fermes … le printemps et ses toutes ses exubérances!
Bon, je te promets, Brume, je vais tâcher tout de même de me remettre au travail mais petit à petit et en doses homéopathiques et re-commenter de-ci de-là ! Quant à remettre un poème ? Pourquoi pas ? mais ne ( te ) vous plaignez pas si c' est un poème qui marche à l' envers .. à contre-courant des saisons ou dans le sens inverse des aiguilles d' une montre ! … j' ai beaucoup de mal ( de plus en plus en fait ! ) avec – la sagesse- !
Encore merci de ta visite sur mon p'tit poème Brume …. c' est fou, ce qu' il y avait dans ce «  Euh » de l' incipit … j' aurais pas cru !


@ Corbivan

Merci vraiment et beaucoup pour ce partage de Jacques Bertin ( que je ne connaissais pas ! ) je vais relire tout cela à tête reposée, mais je me reconnais déjà bien là, aux quatre coins du poème et ça fait énormément de bien ! Je n' ai pas pu avoir accès au lien … dès que j' arrive sur you-tube .. mon ordi ne sait que patiner sans fin … je suis très nulle en informatique et sans doute n' ai-je pas fait des mise à jour indispensables ??
Sinon, vous pouvez aller vous installer dans «  mon train » pour l' instant y a pas trop de monde, à croire que ce n' est pas un train de banlieue et qu' il va vers d' autres destinations, d'autres aventures et puis, en cherchant bien y a sûrement quelque part un wagon-bar où les poètes, certainement pourront … refaire le Monde !
Encore merci … je vais aller à la rencontre sur internet de Jacques Bertin, c 'est sûr !

@ Luz

Bonsoir Luz et merci de votre ( ta?) visite sur ce petit poème, je suis toujours très … aléatoire en ponctuation, sans doute ai-je eu quelque chose comme la rougeole, le jour de la leçon magistrale en matière de point de suspensions, de virgules et encore plus de points virgules, leçon, qu' il n' aurait pas fallu louper ! … un jour, je prendrais des cours de rattrapage promis !)
En tout les cas Merci beaucoup de (votre) ta lecture !

@ Marite

Bonsoir Marite,
Je suis désolée d' avoir réveillé un mauvais souvenir, l' intention n' était surtout pas celle-là bien sûr ! Je suis en tout les cas ravie que ce petit poème vous ait finalement bien plu !
Je vous remercie d' être passée me lire et vous souhaite une belle soirée

Bon, je vous avais prévenus que je serais peut-être un peu bavarde , je vais tâcher, maintenant de l' être moins !
Jolie soirée à vous

Ne soyez pas désolée Proseuse, ce souvenir a été "rangé" soigneusement dans l'un des tiroirs de ma mémoire et ne peut plus m'affecter avec la même intensité qu'autrefois. Bonne soirée à vous !