Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
discussion sur "à la recherche d'une identité poétique" |
||
---|---|---|
Expert Onirien
Inscrit:
12/11/2017 17:38 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
6065
|
Tout d'abord un grand merci à ceux qui ont pris le temps de lire et de commenter mon poème. Les commentaires ne sont pas consensuels, mais tant mieux. Comme il est dit ailleurs dans le site, ce qu'on vient chercher sur oniris c'est de la critique objective et pas simplement des compliments. Ce sont souvent les oraisons funèbres qui sont consensuelles. L'absence de consensualité montre qu'on peut progresser et qu'on est encore vivant.
Pour répondre à Gemini, ce poème m'est venu suite à une étrange expérience que j'espère je ne suis pas le seul à avoir vécue. La première strophe m'est venue très rapidement après avoir lu Baudelaire et en lisant Victor Hugo, quelques jours plus tard, je me suis aperçu que dans ce que j'écrivais juste après, je retrouvais des termes et des constructions phrastiques que je venais de lire (en moins bien, il ne faut pas exagérer). Etant un chercheur en neurosciences, j'ai des idées pour expliquer cette expérience (l'empathie, les neurones miroirs), mais j'ai préféré une explication moins rationnelle. Et si le livre était un ouija qui permet à l'auteur décédé de quitter son purgatoire et de s'exprimer via le lecteur sensible à son œuvre. C'est le thème des 3 premières strophes (je suis.. ces divers auteurs qui font partie de mon univers poétique, mais qui peut être m'habitent transitoirement, allez savoir). Elles font référence aux auteurs de la fin du 19eme siècle qui me sont chers : Baudelaire, le vérolé et son satanisme récurrent, Hugo et son "demain à l'heure où blanchit la campagne" dont je ne me remets pas, Nerval (bravo Sourdes et Gemini), L'enfant prodige, Rimbaud bien sûr et le débauché, Verlaine (le ver "et l'automne m'afflige du poids lourd à porter d'une langueur sans fin " faisant écho aux sanglots longs des violons") La quatrième strophe fait référence à cette impression de possession par ces âmes damnées sorties de leur purgatoire qui me tourmentent à tour de rôle. Pour la dernière strophe, c'est une lamentation personnelle sur mon manque de modernité qui fait que les auteurs qui m'inspirent sont morts depuis plus d'un siècle. Mais finalement, je suis assez satisfait que ce poème, que j'avais proposé en néoclassique ait été considéré comme moderne. Je suis aussi très satisfait que mon poème ait été accepté par Oniris car, quand je vois la qualité de ce qui est publié, cela me rend à la fois modeste et fier d'y être associé. merci à tous
Contribution du : 21/12/2017 16:41
|
|
Transférer |