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Sur ma "Ballade des vendus" |
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Maître Onirien
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15/12/2010 11:48 De Pézenas, France
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Un grand merci à tous ceux qui ont bien voulu lire, et pour certains commenter, cette petite facétie que l'actualité d'il y a quelques mois m'avait inspirée. Je crains cependant que quelques-uns ne l'aient lu sans avoir à l'esprit le superbe original dont je me suis inspiré. Il fallait bien, pour que la référence fût perceptible, en respecter les rimes, le mètre (décasyllabe 4/6, le seul en usage jusqu'au 19e siècle) et la tonalité médiévale. Il n'y avait donc pas de "facéties de tournure pour retomber sur ses pieds et ses rimes", et il n'était pas opportun de me reprocher de ne pas avoir employé l'octosyllabe puisque la célèbre Ballade des Pendus, de François Villon, est en déca :
"Frères humains, qui après nous vivez, N'ayez les coeurs contre nous endurcis, Car si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plutôt de vous merci." C'était, avouons-le, pain bénit, pour railler un peu les malheurs de François Fillon, que d'avoir sous la main un poète nommé François Villon, et la paronymie "pendus/vendus" n'était que trop tentante. Le licence que je me suis permise, de modifier à la fin le vers refrain, n'était que pour apporter au poème une sorte de chute en rapport avec le sujet. Enfin je me suis bien amusé à écrire ce texte, et je suis ravi qu'il ait atteint son objectif auprès de ceux qui étaient en mesure d'en saisir toutes les subtilités (un peu de vanité de temps en temps ça vous console d'être un grand incompris !).
Contribution du : 23/12/2017 19:06
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