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L'eau, vive peut-être, mais certainement pas limpide ...
Visiteur 
Vu le flou où je vois certains de mes commentateurs je me dépêche de clarifier le propos, un peu...

Que dire de ce texte (poème sur l’altérité, la rencontre et la séparation) où tout est précisément ce qui a été (surtout dans ma tête, mais pas seulement)… et n’est plus (tout à fait pareil).

À expliquer sans trop me dévoiler, ou dévoiler quiconque, je peux dire que l’origine de ce poème écrit il y a pas mal d’années est une rencontre improbable, improbable de brièveté et de force lumineuse, spirituelle, totale, comme en parle si bien Martin Buber dans ‘Je et Tu’…

Rencontre grâce à laquelle j’ai découvert, entraperçu, vécu aussi, ce que peut éprouver celui qu’envahit la foi, comme une évidence rédemptrice, pour tout ce qui a été avant, de néfaste, de délétère, de morbide ou d’effrayant, qui lave de tout, comme l’amour vrai, comme la rencontre d’un ‘Tu’ nous révèle ce que nous sommes essentiellement : un ‘Je’, pas un ‘Ceci’ ou un ‘Cela’, pas un objet, plus un objet, mais un être, vraiment digne et capable d’aimer, de se donner et de recevoir le présent de l’autre, très exactement de sa présence, la joie de savoir que cet autre existe dans le même temps que nous, d’en être conscient sans y penser, sans rien penser, juste se sentir près.

L’amour, est-ce jamais autre chose que la présence d’un autre qui nous révèle aimable  ?

Mais peut-être ai-je été trop grand ouvert pour ne pas obliger la porte à se refermer, simplement, et puis l’éternité ne peut pas durer trop longtemps de peur de retomber dans le temps mesuré, morcelé, ce temps que nous vivons habituellement.

J’ai écrit ce poème parce que pendant quelques heures, un jour, je me suis senti solaire (c’est-à-dire heureux peut-être) au côté d’une inconnue en ne la touchant qu’avec mes yeux et mes mots, et elle aussi me touchant avec ses yeux et ses mots, nos cœurs ouverts, à l’unisson, puis refermés quelques battements plus loin, ailleurs, désunis (et pourtant liés).

Tout ce qui renvoie sur plusieurs pistes et embrouille sans doute le propos tient (pour moi) à nos histoires respectives à elle et à moi, et au présent que nous avons partagés.

Le peuple évoqué est le peuple juif.

La source de sa joie : l’étude du Talmud.

L’au-delà de nous…c’est le nous justement, je veux dire au-delà de l’individu il y a ce que forme un plus un, et qui parfois (rarement) est sans commune mesure avec l’individu isolé.



Quant à la plus haute douleur… la séparation sans doute.


Voilà, maintenant vous savez presque tout…Après…poétique…pas poétique…je ne sais pas trop, ça me semblait pourtant couler de source ... mais mystique absolument !


Merci à ceux qui m’ont laissé un commentaire…Tankipass, Jano, papipoete, Provencao, leni, Pizzicato, bipol, Marite, BeL13ver

au CE qui a permis de publier ce texte et aux correcteurs aussi pour leur relecture attentive.

Contribution du : 23/12/2017 19:50
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Re : L'eau, vive peut-être, mais certainement pas limpide ...
Visiteur 
Merci à Emilia de son passage éclairant !

Contribution du : 27/12/2017 16:51
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Re : L'eau, vive peut-être, mais certainement pas limpide ...
Visiteur 
Merci à Maire-Ange pour son commentaire de mon poème.

Contribution du : 31/12/2017 12:33
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