Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Dix ans, une Envie qui vous remercie
Expert Onirien
Inscrit:
29/07/2014 00:45
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 8141
Hors Ligne
Un grand merci au CE pour avoir accepter ce texte pour cette participation au concours ; et un grand merci aux différents lecteurs et commentateurs qui se sont risqués dans ce texte, à priori hermétique.
Toujours une petite note particulière pour les correcteurs qui réalisent un travail d'orfèvre et aussi pour les commentateurs en Espace Lecture (Tadiou et plumette : merci pour votre implication).

Je me suis directement dirigé vers cette chanson : « Dix ans de nous » de Ben Mazué. Une chanson que je connais depuis peu mais… qui m'habite déjà entièrement. Elle me parle.

J'en viens donc au texte et… je vais tâcher de revenir sur certains points en essayant d'éclaircir certaines zones d'ombre, sans en dévoiler la totalité pour autant (on va dire... par pudeur).
Je ne pensais pas que le texte serait si « clivant ».
A la vue des commentaires, il oscille entre des appréciations positives et d'autres très négatives ; peu de juste milieu.
Je ne voyais pas cet écrit comme « hermétique » ; je le voyais davantage « poétique » que « fermé » ou uniquement adressé à son auteur. J'imaginais que chacun avait la possibilité de s'identifier (à sa façon) à ce personnage (en fonction de son propre vécu). J'imaginais que le thème pouvait parler à tout le monde et que les événements décrits pouvaient être « modifiés » par chacun afin de se les attribuer. Bon, raté apparemment.

Pour cette nouvelle, je me suis inspiré de ma vie, en très grande partie. Quelques aspects y sont romancés mais la plupart d'entre eux sont issus de ma personnalité, de ma relation et de mon avenir.

J'ai conscience que le titre « Envie » ne soit pas racoleur… mais… je n'ai pas su résumé ce texte autrement.

Voilà ce dont j'ai « Envie », aujourd'hui : Dix ans.

Dix ans de plus.

Dix ans de « moi » et surtout dix ans de ce « nous » que nous construisons petit à petit.

Je n'ai pas dix ans de relation avec ma compagne, loin de là ; c'est uniquement ce que je vise à ce jour avec les clefs que j'ai en main.
Alors j'ai imaginé ce que ces dix ans fictifs pourraient être : amour, confiance, galère, peur, échec, compréhension, enfants, tristesse, sursaut, espoir, blessure, opération, amour.
Le tout, guidé par les mots de Ben Mazué ; des mots simples, parfaitement agencés qui m'ont permis de m'immerger dans ce rêve superbe de dix ans.

Écrire est curatif ; beaucoup de personnes en parlent.
C'est, pour la première fois, avec ce texte que je l'ai compris.

J'en viens aux remerciements individuels :

Tadiou : Un grand merci pour avoir été mon premier commentateur. Les émotions sont passées à priori, j'en suis heureux, vraiment. Je ne m'attendais pas à tant mais cela fait fait plaisir. J'ai veillé à écrire ce texte par petites notes, sans trop en dévoiler, sans trop en dire, en restant le plus possible dans les non-dits. Ces « non-dits » ont été perçus : merci. Je voulais que chacun puisse ressentir ces petites scénettes de vie et les appliquer à la sienne. Je ne sais pas si le pari est réussi mais ton commentaire m'a fait du bien (je me répète peut-être). Pour l'âge, et bien… vingt quatre ans pour l'instant. Qui sait, peut-être bientôt trente quatre ? Encore merci et à bientôt !

Plumette : Deuxième commentaire de l'espace lecture : un petit merci particulier. Pour le coup, les « non-dits » du texte n'ont pas fait mouche, ils ne vous ont pas parlé. Je comprends qu'ensuite… on puisse rester très en retrait face au texte. Je n'y avais pas pensé. J'avais pourtant eu l'impression de faire en sorte que le lecteur puisse s'imaginer sa propre relation par l'intermédiaire du personnage. Pas suffisamment apparemment. Merci pour le retour et à bientôt.

Bidis : Du ressenti mais pas réellement de compréhension non plus. Trop implicite probablement. Je souhaitais surtout que le lecteur puisse s'ancrer, lui-même et sa relation, dans cette histoire. Des émotions sont passées, c'est déjà cela. Merci.

Thimul
 : Merci beaucoup pour ces mots. Je ne sais pas non plus si l'histoire a été comprise mais en tout cas, la « magie » de « mon » amour ne vous a pas laissé indifférent, je ne peux qu'en être satisfait. Un grand merci, et à très bientôt dans vos futures œuvres.

GillesP
 : Merci d'avoir pris le temps de détailler autant votre commentaire alors que vous n'avez pas été conquis par le texte. L'idée ne vous a pas emballé, en tout cas la forme n'est pas cohérente selon vous. Entre réalisme et artifices. Je comprends. Peut-être aurais-je dû miser sur « ma » vie uniquement et rester sur un témoignage propre sans vouloir chercher à ce que le lecteur puisse s'imaginer à la place du personnage. Bon, pas une réussite de ce côté.
Désolé pour les phrases nominales ; j'ai l'habitude d'en utiliser à tord et à travers… j'aime cela. Cela ne peut pas plaire à tout le monde après tout. De la même manière, les deux phrases que vous citez ensuite sont des phrases qui me parlent. Vous n'êtes pas le seul à me les faire remarquer mais… je ne peux m'empêcher de les apprécier pourtant. Pour quelle raison ? Je n'en sais rien. Les sonorités me vont.
Merci pour la remarque sur le « envoler » au lieu de « s'envoler » ; cela m'avait complètement échappé !
Le passage « "Après les cratères, les premiers ; les murs, les portes ; sa peau, jamais" » est imagé. Peut-être que dans une nouvelle il est plus difficile de faire passer des images… peut-être suis-je maladroit, dans ma tête, que je pense que mes expressions vont passer. Ici, le terme « cratère » sur les  « murs », les « portes » fait référence à des trous (rien de plus), laissés par le personnage (énervement, impulsivité, dit un peu plus loin dans le texte) ; sa « peau » jamais, car elle n'en est jamais la cible.
« Quel espoir aurais-je pu avoir d'être résorbé à un tel degré de pureté ? » → je ne pensais pas que cette phrase était si difficile à comprendre. Peut-être n'est-elle pas « française » strictement, qu'il y a un abus de langage, une utilisation maladroite et incorrecte de certains mots. Remplacez ici le « résorbé » par « réduit » et j'imagine que cela suffit. Dans le contexte, cela signifie qu'elle a réussi, progressivement, à faire en sorte que son impulsion se dissipe, et que ses crises (cratères, etc.) disparaissent (= pureté). Bon… ok… ce n'est peut-être clair que pour moi.
La lame, la métaphore ; de la même manière, je ne pensais pas avoir à revenir dessus. Ici, il s'agit d'une blessure réelle (oui) mais non causée par une « lame ». Il ne s'agit pas de n'importe quelle « lame ». Une « épée de Damoclès » ; il s'agit simplement d'une référence à un danger permanent, au dessus de la tête, au dessus du « cœur » en l'occurrence, qui ne faillit jamais, qui est toujours présent et qui, à tout instant, risque de mettre fin à une vie. Je ne détaillerai pas davantage, l'ensemble me paraît clair. Un indice si ce n'est pas le cas, mettre en relation les mots « épée de Damoclès », « cœur », « opération », « héritage »
. Cela répondra probablement également à votre interrogation de l'incipit.
J'espère ne pas avoir été trop long pour répondre à votre commentaire ; désolé si ça a été le cas. Merci encore et à bientôt.

Krevi : Merci pour le commentaire ; le texte a plu, dans sa simplicité. Un grand merci.

Ananas : Un grand merci pour le commentaire laissé sur mon texte. Il n'a pas été à votre goût pour de nombreuses raisons. Beaucoup de réponses à vos interrogations se trouvent dans mon remerciement à GillesP (comme il est un peu long j'ai coloré les passages qui vous concernent)
Donc non, rien à voir avec votre histoire de téléréalité (là franchement, je ne sais pas où vous êtes allée la pêcher), quelque chose de plus métaphorique, simplement.
Je voulais justement que le lecteur puisse s'imaginer se mettre à la place du personnage. Bon… cela n'a pas fonctionné dans l'ensemble, je ne vous ai pas donné envie de voyager et de revivre dix ans d'amour ; une autre fois peut-être. Merci en tout cas.

Cat : Un grand merci pour votre commentaire. Le texte se voulait en effet assez poétique ; un entre deux entre la nouvelle et la poésie. Je suis heureux que mes détournements de mots et d'expressions vous aient amené quelques bouffées d'air. Merci encore.

Donaldo75 : Merci pour votre commentaire. Le texte vous a paru hermétique a vous aussi. Hum… je ne pensais vraiment pas que ce serait le cas. Ma foi, j'ai failli à ce niveau là. Merci ceci-dit pour avoir pris le temps de lire et de laisser un commentaire.

Hersen : Un grand merci pour ton commentaire. Il a fait mouche également à priori en terme d'ambiance. Pour le style, j'imagine que cela recoupe ce que d'autres ont dit sur quelques tournures, quelques expressions. Je comprends. Merci en tout cas pour le passage. A bientôt.

Jean-Claude : C'est passé ! Merci pour le commentaire ; je ne pensais pas faire un tel saut avec ce texte mais à priori, il était presque sur le point de cassé. Merci encore et félicitations pour le concours !

Toc-art : Merci pour le message. Une remarque de plus sur le style, certaines tournures, certaines expressions qui sont « en trop » ; « de trop », qui en font « trop ». Hum… à méditer. De même pour la structure… oui, j'avoue que… là… j'ai abusé. Un peu. Cela peut laisser un goût déplaisant, j'essaierai de faire plus attention la prochaine fois. Merci encore.

Désolé de m'être attardé autant pour ces remerciements, j'ai du mal à faire court…
Un grand merci à tous et à bientôt,
Dans vos textes ou les miens (ce n'est pas si souvent mais bon),
Bravo à tous les participants et aux lauréats,

Asrya.

Contribution du : 03/01/2018 23:05
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023