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Train de vie
Expert Onirien
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09/09/2015 19:27
De Nanclars (Charente)
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Hors Ligne
Un grand merci pour vos réactions à ce sonnet que j'avais écrit, dans un premier temps, pour participer à un concours organisé par la SNCF !
Mokhtar, Pizzicato, le souvenir perdu dont il est ici question se réfère à notre état primordial enfoui sous le « voile d'Isis », et qu'il nous faut retrouver en ayant le courage d'affronter nos peurs.
Hananke, Cristale, vos observations sur l'aspect prosodique sont bienvenues, car ce poème a vraisemblablement obtenu sa catégorie classique en frôlant la barre au troisième essai... Grand merci donc, car la pratique du classique recèle encore des pièges pour l'amateur que je suis, et vos critiques bienveillantes contribuent à mon perfectionnement.
Jfmoods, j'apprécie toujours autant vos interventions, puisqu'à vous lire, je crois déceler des choses que l'inconscient, par le biais du langage et de l'intégration de ses règles depuis notre enfance, a mis sur le papier malgré nous. N'étant pas ouvertement lacanien, je suis néanmoins convaincu que la langue d'un peuple est en rapport avec ses archétypes de pensée.
Damy, merci pour vos encouragements, mon moral est encore bon après les remarques de Cristale ; j'aime qu'on me dise la vérité en face, dussé-je casser quelques assiettes en privé.
Iolédane, la fantaisie se cache dans l'aspect symbolique. Le poème n'est pas épicurien (au sens commun), c'est-à-dire qu'il ne prône pas simplement le fait qu'il faille jouir de la vie avant l'échéance fatale. Certes la recherche du bonheur comporte aussi des vicissitudes, mais l'atteinte d'un bonheur durable, qui ne peut être entaché par rien, passe par la connaissance de soi. C'est ce que nous disent toutes les traditions depuis des millénaires. Or, comment peut-on se connaître si nous n'allons pas volontairement jusqu'au bout de ce que nous sommes, et si nous restons recroquevillés dans nos peurs ? « le ciel découvert », « le plus beau paysage », évoquent cet état de bonheur durable indifférent à la question de la souffrance et de la mort.
Queribus, Papipoete, Marie-Ange, Gujot, Emilia, l'intérêt qui vous a poussé à commenter ce texte m'est à lui seul un petit bonheur, j'essaierai moi-même de plus vous commenter pendant mes quelques temps libres en dehors de mon emploi et de la rénovation de ma maison. Merci à tous.

Contribution du : 31/01/2018 15:57
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