Salut amis oniriens !

Déjà, merci d’intégrer ce modeste texte dans votre catalogue, merci aussi aux commentateurs déjà passés et ceux qui passeront. Une mention spéciale à mon amie et défenderesse de tous les temps, Ananas, aussi à Pouet que je connais comme étant un grand poète, aussi à Cristale dont le commentaire m’a apporté les larmes aux yeux, allez donc savoir pourquoi !

Une fois n’etant Pas coutume, j’ai bien envie de donner quelques clefs pour apprécier ce texte. Il parle d’amour inconditionnel, celui-là qu’on donne sans réfléchir, sans rien attendre en retour, celui qu’on donne sans calculer...

C’est la supplique d’un homme blessé par son enfance et la vie à une femme blessée par son enfance et la vie ; le couple typique des temps contemporains. L’homme subit et accepte les conséquences de sa vie passée, se pardonnant à lui-même lorsqu’il peut briser tout ce qu’il touche de ses mains, recherchant une partenaire qui peut le comprendre et lui donner cet amour lui permettant de se réparer. La femme, plutôt traumatisée par son enfance et la vie est hypervigilente, trop rationnelle, faisant des projections et transferts, anticipant les problèmes , ce qui au final crée le problème.

L’homme est exaspéré et désespéré par ces mécanismes de défense, voilà la raison de la supplique.

La sonorité « t’es ta tête, tais ta tête, et tête à tête » est là pour souligner le lancinant de la douleur de l’homme, une façon de matérialiser son exaspération...

Merci aux lecteurs du texte en général, et aux commentateurs en particulier. Ananas , mi principessa, c’est pas grave pour ce coup-ci

Merci pour tes explications, mon Wan, je vais les prendre, puis les laisser pauser et relire ta poésie.

Bonjour,

Je n'ai pas aimé les "imperatifs" étrangle - crève - écoute. Un peu trop bibliques à mon goût, je trouve que ça donne un effet "je connais la vérité" et bien loin de l'amour enfant insouciant que tu évoques plus loin. Des infinitifs auraient garder un peu plus de souplesse, de légèreté, d'insouciance en somme. Ce n'est que mon ressenti.

Navire

Navire , sauf votre respect, là où vous voyez des impératifs je vois de suggestions, je vois des propositions de quelqu’un qui étant plus indulgent pour lui même propose des actions qui permettront à la femme qu’il aime de mieux envisager leur union. N’oubliez pas la strophe finale, elle montre à quel point celui qui parle est humble, jusqu’à se rabaisser au niveau d’un enfant

D'accord on a pas le même ressenti sur la langue alors, des infinitifs sont plus dans la suggestion comme vous dites (puisque ils laissent le choix, n'ordonnent pas et sont plus dans le "conseil").

"Laisse toi aller", en isolant la formule est dans la suggestion oui, par exemple, mais ici c'est surtout l'enchaînement de trois impératifs qui font un peu effet "commandement" dans ma tête.

Rabaisser au niveau d'un enfant ? Drôle de formule. Je ne tiens pas l'enfant pour supérieur à l'adulte, loin de là. ;)

Citation :

Ah oui c'est bien moi.

Pouet, 1m69 (et demi)

Merci Wancyrs pour les explications.
Je suis très surpris que l'on puisse avoir un scénario si précis en écrivant une poésie, mais pourquoi pas !

Bonjour Wancyrs et merci pour tes explications et je pense saisir maintenant la souffrance de l'homme qui s'exprime et le décalage qui peut exister dans un couple lorsque chacun reste trop attaché aux différences fondamentales ayant trait à la vie et à l'existence.
Je suis aussi totalement convaincue que l'expression par un homme de sa souffrance est tout à fait différente de celle qui peut être exprimée par une femme. Le challenge est alors de ne pas laisser la raison prendre la barre pour le coeur et aussi l'esprit ... seul l'amour véritable peut permettre cela.

Citation :

Tout à fait d'accord avec toi, Marité. On constate plus rapidement la violence faite aux femmes et aux jeunes femmes ; on voit rarement celle faite aux hommes, surtout aux adolescents. Éduquer les adolescents à ne pas laisser paraître leurs sentiments, leur dire que pleurer c'est faiblesse, ou bien qu'un "vrai homme" ne fait pas ci ou ne fait pas ça, est la plus grande violence qu'on fait aux hommes, et ce sont les hommes adultes, héritiers de cette pratique, qui se chargent de perpétuer cette horreur ; parfois, les femmes qui n'ont encore rien compris aux séquelles que laissent ces genres de propos, surtout dans les sociétés patriarcales, s'y mettent aussi. Voilà pourquoi certains hommes peuvent grandir blessés, sans même le savoir. Maintenant, est-ce une excuse valable pour blesser les autres à leur tour ? Encore plus leur compagne ? Je pense que non ! La Bible dit que a sagesse court dans les rues, il n'y a que les insensés qui ne veulent pas la rechercher... on a tous le devoir d'essayer d'évoluer, et les hommes qui comprennent cela font plus appel à leur femme, car en plus des prédispositions qu'elles ont à aimer facilement, elles ont aussi l'éducation qui va avec. C'est dangereux lorsqu'une femme se met à penser l'amour avec sa tête, parce que les études prouvent que les femmes sont plus enclines(physiologiquement) à faire une dépression que les hommes... c'est dangereux aussi lorsqu'un homme se met à penser l'amour avec sa tête ; la plupart du temps ce sont leurs blessures d'enfance et les expériences négatives qui les pousse à agir ainsi, car à cet instant-là c'est le cerveau reptilien qui préside à leurs actions. On ne devrait pas laisser le cerveau reptilien prendre le dessus sur l'autre cerveau...

Citation :


Slt,

Je suis d'accord avec cette partie de la réflexion et je trouve que cette chanson illustre bien le propos Kid