Merci aux membres du CE et aux lecteurs, un grand merci aux commentateurs .
Je vous rassure, le printemps n’est pas plus avancé chez moi que chez vous cette année, il faut mettre le nez sur les bourgeons du hêtre pleureur pour les voir, le bouleau a encore sa tenue hivernale et les roses ne sont que de petits boutons bien timides. Heureusement, crocus, muscaris, jonquilles et narcisses respectent le calendrier, les primevères et les pensées, petites fleurs courageuses fleurissaient déjà en février. Et puis un rayon de soleil à travers les carreaux suffit à ma « belle » pour chanter !
La remarque d’Alexandre est judicieuse, ma première écriture avait mis le « coq »avant « au loin » mais à lecture j’ai trouvé que « coq au loin » ressemblait à « coq au vin » !
Vincent

Il y a longtemps un voisin avait appelé son coq "Coco" et comme il avait l'accent nivernais bien accentué quand il l'appelait cela donnait "Coco vint". Il a dû finir ainsi ce cher Coco.

Désolé ( pour un végétarien, c'est pas bien !! )

Entre le coq au vin et le coq au loin, lequel choisir ? Et si le coco vint sous le culcul de la poule, que dira-t-on en nivernais, que l'hivers naît ? Que l'hiver est niais quand le printemps batifole dans de minuscules bourgeonnets ? Le poème est plein de charme rural - et le début, conventionnel, n'augure en tout cas pas de la suite où d'heureuses rencontres de mots donnent au contraire une impression de nouveauté, à mon sens du moins. Bravo !