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Le gardien |
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Chevalier d'Oniris
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06/01/2018 08:21 De Dumbéa - Nouvelle Calédonie
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Merci Jean-Claude : Pourquoi Fantastique/merveilleux ? Parce que je n’ai pas trouvé de catégorie DIVERS. J’admets avoir choisi un peu au hasard, j’ai du décevoir les amateurs de ce genre littéraire.
Merci Eccar : pour votre commentaire. Je suis heureux que le texte vous ait plu et qu’il évoque un peu réalité pour ceux qui visitent de tels malades. Merci Plumette : Le gardien n’est pas le récit d’une tranche de vie réelle. Souvent les images me viennent dans mes rêves et rêveries. Cela rend un peu étrange ou irréel mes écrits. Sans que ce soit une certitude ou un avis médical, on observe souvent pour certains des quelques brefs instants de lucidité. L ’auto-analyse du narrateur est purement imaginaire, mais les questions que vous posez sont bien réelles. Merci In-flight : le véritable stoïcisme est bien difficile à atteindre, qui serait capable, comme les romains, de banqueter avant de se suicider dans la foulée ? De nos jours, la soumission est plus à notre la portée. Surtout entre les mains du corps médical, des calmants, de la gratuité des soins… C’est ici un imaginaire qui veut simplement évoquer le problème. Merci GillesP : Ce titre s’est imposé à moi. Il squatte dans un bâtiment désaffecté (sa vie sociale), caserne, lycée, hlm… Il a bien le droit de s’en autoproclamer le gardien (de se donner un rôle). Il n’est peut-être que le gardien de ses quelques restes de lucidité. Plus qu’autoritaire, le soignant le bouscule un peu et a hâte de le faire monter. Le personnage qui n’a pas la même vitalité peut ressentir cela comme de l’autorité. Dans les hôpitaux quelques couleurs un peu plus vives subsistent pour servir de code, de repères, mais le blanc ou les couleurs très claires dominent. Merci BlaiseSaintLuc : comme pour un poème, une analyse logique ne s’impose pas. Une orange bleue n’existe pas. La planète du Petit Prince est vraiment trop petite pour y abriter une vie quelconque. Ayant eu à voit, pour un proche, cette dégénérescence, c’était trop lourd pour de décrire ce vécu. J’ai contourné le problème en m’écartant d’un réel qui ne peut être compris intellectuellement. Certaines situations ne peuvent être comprises qu’après en avoir ressenti toutes les émotions. Merci Donald : j’ai cherché à faire ressentir la situation, sans entrer dans les détails. La réalité est bien plus atroce que mon récit, surtout pour les proches. Deux fins sont possibles, une nouvelle étape vers encore plus de soins et de surveillance, ou, un saut dans le vide. Merci Eskisse : le terme habitant semble incongru, mais le soignant peut l’employer l’employer par euphémisme et pour indiquer qu’il reste un individu parmi ses semblables et qu’une légère cohabitation sociale est envisageable.
Contribution du : 05/06/2018 10:58
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